Ces cracks qui ont fait la légende du Prix d’Amérique

Si vous saviez en Suede sa popularité.............
Solvalla " peint" en Bleu
Avec le Commander, sur cette décénnie, et Propulsion, je pense que c'est les 3 Icones Scandinaves
Je ne parle pas de Valeur pure : Readly et Maha sont très estimés, mais leurs titres de gloire se situe en France
Et puis en Suede, le trot viens juste aprés le football question retentissement
Timoko en Suede, c'est Ourasi en France niveau popularité
La moindre video mise en ligne de lui fait + que celle d'un chanteur ou d'Ibrahimovic
4 Podiums a l'Elitlopp
hormis F.Bulwark ds les annees 50, PERSONNE n'as pu faire ca, meme les plus grands
En France, dire que demain, une course aussi belle que le prix de Brest, ....il faudra équidia pour la voir, ou le net....dire cela aux anciens, aller leur expliquer cela.....c'est un peu triste....mais y'aura du monde a Vincennes, avec une belle ambiance, car des passionés, et pas que par le PDA, il y en a des milliers...
Les médias ne parles que du PDA en france, a nous via les sites d'expliquer, a notre petit niveau, que les courses c'est pas le pda ou l elitlopp, qui ne sont que des "cerises sur le gateau"
La vraie passion, elle se vie au bord de la piste, que ce soit un trophée vert, un pda, ou un beau quinté
En tous cas, c'est comme ca que je le vois

je pense tout de méme que des Ina Scot ou Scarlet Knight ont un palmarés et une popularité énorme au moins autant que Readly express ou Maharadjah et on oublie les Copiad, Callit et surtout Victory tilly.

sinon je reconnais que ces fiches sur des grands anciens sont sympas méme si (c'est mon coté rigoureux) les amoureux vrais du trotting connaissent ces références de grande carrière...un peu de révision ne fait évidemment pas de mal!!!
Cependant que font Querido II et Timoko dans une rubrique sur les vainqueurs de PA ???
Certes il reste une semaine mais j'ose espérer qu'un papier sur d'autres grands vainqueurs est prévu§§§
Et moi je voudrai faire un petit coucou aux assidus du PA et donc à ces malheureux comme Une de Mai qui ont remis le couvert souvent pour échouer encore et encore méme si des places dans le PA restent inoubliables.

OSCAR RL 5 participations 2 fois 2e, 1 fois 3e
TONY M 5 participations 3 fois 2e, 2 fois 4e
Fakir du Vivier Dai, 4e ,2e et 3e
AXIUS 2 fois 2e
VOURASIE 3e 2e 2e
MON TOUBILLON 4e 2e 2e
POTIN D'AMOUR 4e 2e et 2eDpg
POROTO 4e 3e 2e

mais plus loin de nous quand les conditions étaient toutes autres

PASSEPORT 5e 3e 1er 1er 5e
OUISTITI 3e 2e 7e 6e 4e à 12 ans
RAVAGEUR 2e 4e 4e
Re MAC GREGOR 2e 1er 3e 3e
TEMPLIER 2e 6e 1er 4e à 11 ans
NET WORTH qui gagna le Cornulier 3e 4e 4e à 11 ans
HAZLETON 1er étranger à vaincer dans un PA puis 2e 3e à 12 ans
MUSCLETONE 1er 2e 1er
CANCANNIERE 1ere 3e 3e

plus prés de nous
INFANTE II future mère de Sabi Pas 3e 4e 5e
TORNESE le champion italien 3e 2e 5e

La rubrique s'appelles : " ces cracks qui ont FAIT LA LEGENDE du P.A"..............pas seulement des vainqueurs.
Ainsi on peut y retrouver Une de Mai, Timoko ou Querido...
Je me doute bien que je n'apprends rien aux "pros" en parlant de tels champions...sinon, si c'etait le but, les articles feraient 3 pages par cheval...
Le but est de faire découvrir, et pourquoi pas connaitre ces grands champions du passé, qui ont marqués le P.D.A, en le gagnant, ou en y figurant bien, en le marquant de leur empreinte( Une de Mai, timoko querido) sans parvenir a le gagner alors qu'ils "raflaient tout" a coté de cela.
Et puis, c'est la période ou jamais...
Oui, il y'en aura d'autres, bien sur, l'histoire du P.A est forcement gigantesque.....
Quand a la popularité en Suede, j'indiquais BIEN : "sur cette derniere décénnie".
Sinon, il va de soi que V.Tilly y figurerait tout en haut de l'affiche, et pour les plus anciens, qui m'en parle encore des trémolos dans la voix Timoty T, celui qui "faisait des trous dans la terre" a chacune de ses foulées.
Mais ca, c'est l'histoire de l'Elitlopp.....que j'essaierai de raconter .....en Mai....

ABO VOLO : "La locomotive noire"

L'un des champions les plus spectaculaires de ces années 90, d'une régularité exceptionnelle, faisant le bonheur des parieurs, 103 courses-86 places, un véritable "retour sur investissement quasi garanti"....

Ce magnifique étalon, n'apparait que tardivement, préservé par son Éleveur-Propriétaire Albert Viel, qui sut peaufiner ce "diamant" jusqu' à en faire l'une des plus redoutable "machine à gagner" de cette fin de siècle.

Ce n'est qu’a 6 ans, que ce cheval des plus robuste, et d’une beauté proche de la perfection, allait se révéler, gagnant le Prix du Bourbonnais, enroulant de loin, d'une battue puissante, écœurant des adversaires à bout de souffle....

Son palmarès alors, va s'enrichir, jusqu' à ses 10 ans, de manière spectaculaire, palmarès constitué également de multiples places d'honneur, car même battu, Abo Volo luttait jusqu' au bout, courageux et vaillant en diable.

Son association avec Jos Verbeeck fit de véritables ravages, rien ne lui échappait, jusqu' au Prix d'Amérique 1997, qui tourna en une véritable démonstration, triomphe absolu d'une véritable Locomotive, ne laissant le soin à personne de le dépasser....

il cumula ...26 victoires de Groupes (!), dont 6 de G1, justifiant sa réputation de "cheval -tirelire", se plaça aussi sur l'Élitlopp, remportant l'Élite Rennen en Allemagne, mais sa carrière eut lieu surtout en France ou quasiment tous les Groupes 2 tombèrent dans son escarcelle.

Abo Volo menait un train d'enfer, et ne lâchait pas, toujours très difficile a suivre, imprimant des trains réguliers, mais surpuissants…il dut certes a cette tactique de multiples places d'honneur, mais aussi des triomphes prestigieux.

3 fois sur le podium du Prix d'Amérique, il se retire à 10 Ans, dans un dernier tour d'honneur, en 1998, sous les ovations d'un
public conquis, dans une ambiance des plus émouvantes, Paul Viel a son sulky.

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MISTERO : "Le premier diable Italien"

Si en cette époque(années 30/40) le trot transalpin dominait outrageusement les compétitions, avec des champions tels que Muscletone, DeSota ou Hazleton, ces chevaux étaient de sang Américain...
Mais Mistero a été le premier "Pur produit de l'élevage Italien" a régner sur sa discipline...
Né en 1940, et propriété du Comte Orsi Mangelli, il commence sa carriere a 3 ans, et s'impose très vite en son pays, mais en ces années de guerre, forcément les courses sont le plus souvent arrétées ou courues dans des conditions pour le moins "cahotiques"...
Ainsi, Mistero ne commence réelement a faire parler de lui quand........le monde s'était lui aussi calmé.
1946 : Le Prix d'Amérique se coures a Enghien, mais il ya tellement de participants, au lendemein de la guerre, dans une atmosphére de renaissance, que ....2 batteries de qualifications seront necessaires afin de selectionner les finalistes...!
Mistero se qualifia aisement pour la finale, mais le temps se mit a changer, et la pluie fit son apparition, ce que n'aimait pas, mais alors pas du tout le cheval..................Aussi, Ovidius Naso l'emporta, et Mistero ne put que figurer sur ce terrain devenu lourd, qu'il n'appréciait pas...il prit néanmoins une méritante 5eme place...
Mais ce ne fut que partie remise.
En effet, en 1947, au sommet de son art, et toujours a Enghien ( Vincennes est occupé par l'armée), Mistero l'emporte de toute une classe, en 1'25'7", et cette victoire a un immense retentissement outre-Alpes....Trotteur Italien, né en Italie, produit d'un élevage Italien, Mistero deviens le porte drapeau national, et va remporter encore le Prix d'Europe a Enghien, son jardin finalement,et surtout le Prix de Paris, puis ira battre des records de Vitesse chez lui, a Milan..................Entretemps néanmoins, l'objectif avoué, c'est le doublé dans l'"Amérique"...
Malgré son handicap de 25M, en raison de ses gains, qui faisait de lui le trotteur le plus riche de son époque,il est encore favori, et partant a toute vitesse, il refait très vite son retard, lorsqu'il s'accroche avec un autre concurent, et est arrété.......
Le doublé est raté...rentré au haras l'année suivante, Mistero produira de nombreux très bons chevaux, laissant en course le souvenir d'un trotteur a l'élégance quasi inouie, " glissant litéralement" sur la piste, et vainqueur d'un Prix d'Amérique en une période ou le monde renaissait de ses cendres...

SEA COVE : "Le météore Canadien"

Rarement un trotteur n'aura autant mérité son titre de "trotteur International"...

Né au Canada, s'entrainant en Allemagne, acquis par des Norvégiens, entrainé par un Français, et drivé par un Belge... !

Mais ce phénomène ne va pas faire parler de lui pour cela.

N'étant pas, loin s'en faut, un foudre de guerre dans sa jeunesse, ce géant de 1m74 va se révéler alors soudainement, à l'orée de ses 6 ans, en 1992, devenant en l'espace de quelques mois un véritable démon pour ses adversaires...

Jos Verbeeck, l'as des drivers, sut le canaliser en course, et le maitriser de ses mains de maître, afin de tirer la quintessence de ce cheval au caractère pour le moins réputé difficile, qui faisait " comme il l'entendait"....

Et à partir de 1992, Sea Cove a décidé d'aller plus vite que ses petits copains qui trottaient à ses cotés….

Ainsi, la razzia commença : Prix du Bourbonnais à Vincennes, Elite Rennen en Allemagne, GP d'Oslo et GP d' Aby dans la foulée...l'entrée en matière était effectivement plus que prometteuse!!...

Mais ce ne fut absolument rien par rapport à l'année suivante, ou cela tourna à la démonstration, assez unique dans l'histoire du trot: Prix René Balliére, Prix de France, encore l'Elite Rennen en Allemagne, le Criterium de vitesse de la Cote d'Azur, le Gp du Sud-Ouest, Le Hugo Abers Mémorial en Suède, et pour finir l'Élitlopp !!.....

Cette domination sans partage, se devait d'être couronnée, évidemment, par le Prix d'Amérique, bien que les 2700m de Vincennes étaient loin d'être la spécialité de ce cheval de vitesse.....

Mais en 1994, en cette fin du Mois de Janvier, Sea Cove allait définitivement entrer dans l'histoire, via un Prix d'Amérique d'anthologie, ou il s'envola dès le départ, prenant près de 20 longueurs d'avance, avant de finir par résister, héroïquement, dans une ligne droite " à l'arraché", à des rivaux finissant comme des balles…Inoubliable !

Peu de temps plus tard, il prit sa retraite, ayant " décidé" que cela suffisait….ce météore, qui aura marqué le trot au fer rouge durant seulement 2 ans, se retira alors dans son haras Outre Rhin, prenant une retraite des plus méritée au vu de ses 2 années d'incessants combats, et coula des jours heureux, finissant ses jours à 24 ans, âge respectable pour un cheval....

PASSEPORT : "LA LEGENDE SE METS EN MARCHE"

La 1ere guerre mondiale est finie...
Le monde se remets en marche, et celui des courses hippiques avec....on entre déja dans une ére de "super courses", richement dotées, et le Prix d'Amérique voit le jour, dés 1920.
Les deux premiéres éditions y sont gagnées par Pro Patria, baptisé ainsi par esprit patriotique, par son propriétaire Jean Cabrol, car ce champion est né en plein conflit mondial.
Mais un trotteur hors normes voit le jour également peu aprés, il s'appelle Passeport, et va marquer au fer rouge le P.A en ces " années folles".
A l'age de 6 ans, il prends une timide 5eme place dans l'épreuve reine, timide mais prometteuse...
En effet, l'année suivante, aprés avoir glané + de 10 victoires dans les deux disciplines , attelé et Monté, il se présente avec le costume de favori......il gagne sans coup férir, devant une foule innombrable, mais...............est rétrogradé a la 3eme place, son driver étant accusé d'un changement de ligne aux abords de l'arrivée...
Passeport et son entourage ne se décourages pas, et en 1923, alors agé de 8 ans, écrase le lot, sans contestation aucune cette fois, devenant l'une des premieres idoles du grand public, dans cette grande histoire du Prix d'Amérique...
Continuant sa razzia de victoires, notamment en province ou il gagnes toutes les courses les plus importantes de l'époque, il est considéré comme " imprenable" pour l'édition 1924, qui va etre une des plus grande de l'histoire...

En effet, et pour commencer, la météo est absolument excrécrable, on n'y voit pas a 2 métres, et dans ce brouillard a couper au couteau, les plus fins observateurs remarquerent le calamiteux départ de Passeport, d'ores et déja battu, accusant un retard de prés de 100M sur ses adversaires....

Les concurrents, a peine visibles, on essayait surtout de deviner + que de savoir, ce qui se passait, lorsqu'on arriva au dernier virage, un cheval semblait se détacher, seul........................Passeport ! ...ayant refait tour son retard, il pulverisa l'opposition, pour l'emporter en 1'26'1", record de l'épreuve qui ne sera battu que par la grande Uranie 5 ans plus tard...

Cet exploit fera de Passeport un cheval "célébrissime", adulé en son temps, et qui pour sa derniere saison, accrochera encore une nouvelle 5eme place dans l'épreuve reine, avant de tirer sa révérence.
Grand reproducteur il donnera de nombreux champions dont la superbe Amazone B, double vainqueur, comme son pére, du P.A.
Passeport était drivé par l'un des plus grands pilote de son époque, Alexander Finn, qui gagnera 6 P.A (passeport en 24, Muscletone en 35 et 37, DeSota en 38 et 39 et Mighty Ned en 1951....

HADOL DU VIVIER "LE ROI SANS COURONNE"

Né en 1973, et acquis pour la somme coquette à l'époque, de 50.000 F, ce légendaire cheval allait "entrer dans le monde des courses" par la plus grande des portes, en restant invaincu, ou presque, durant 24 courses (23 victoires et une deuxième place-suite à un faux départ), démontrant un talent et une force unique en son genre, son entraineur déclarant même qu'il le trouvait encore plus fort que la légendaire Roquépine...

Hadol - l‘idole, devint le chouchou de la France turfiste, ne décevant jamais et se construisant un palmarès exceptionnel, auquel il ne manque quasiment que le Prix d'Amérique...Dont il est favori pour l'édition 1978....une édition qui voit Grand Pré l'emporter, et ou Hadol, a bout de souffle, ne prends que la 4eme place....

C'est d'ailleurs en ce jour de " PDA" 1978 que l'on prit conscience que ce superbe cheval souffrait de la Gourme, et il ne sera plus jamais le même le reste de sa carrière, cependant il offrit encore a son entourage de superbes succès, généralement sur plus petites distances que sur les fatidiques 2700 m.….

Ainsi il va remporter un Élitlopp de légende, battant une très forte coalition de cracks Scandinaves, et bien sûr Éléazar, son plus grand rival national, avec qui les " affrontements" passionnera la France hippique.

Il fera encore sien le Prix de France, le Prix de l'Atlantique, le gp D'Aby en Suède, et le Prix des Géants en Hollande, cumulant…16 victoires de Groupe 1, se hissant a un niveau légendaire.

Il disparait néanmoins assez vite de la scène, pour rentrer au haras, a la fin de sa 7 ème année.

Considéré, pour son talent et sa puissance, comme l'un des plus redoutable trotteur de l'histoire, Hadol du Vivier, sans ce Handicap (maladie de la gourme, qui lui donnait des troubles respiratoires), aurait sans doute épinglé encore plus de victoires, le menant tout en haut du trotting international....

HADOL DU VIVIER "LE ROI SANS COURONNE"

Né en 1973, et acquis pour la somme coquette à l'époque, de 50.000 F, ce légendaire cheval allait "entrer dans le monde des courses" par la plus grande des portes, en restant invaincu, ou presque, durant 24 courses (23 victoires et une deuxième place-suite à un faux départ), démontrant un talent et une force unique en son genre, son entraineur déclarant même qu'il le trouvait encore plus fort que la légendaire Roquépine...

Hadol - l‘idole, devint le chouchou de la France turfiste, ne décevant jamais et se construisant un palmarès exceptionnel, auquel il ne manque quasiment que le Prix d'Amérique...Dont il est favori pour l'édition 1978....une édition qui voit Grand Pré l'emporter, et ou Hadol, a bout de souffle, ne prends que la 4eme place....

C'est d'ailleurs en ce jour de " PDA" 1978 que l'on prit conscience que ce superbe cheval souffrait de la Gourme, et il ne sera plus jamais le même le reste de sa carrière, cependant il offrit encore a son entourage de superbes succès, généralement sur plus petites distances que sur les fatidiques 2700 m.….

Ainsi il va remporter un Élitlopp de légende, battant une très forte coalition de cracks Scandinaves, et bien sûr Éléazar, son plus grand rival national, avec qui les " affrontements" passionnera la France hippique.

Il fera encore sien le Prix de France, le Prix de l'Atlantique, le gp D'Aby en Suède, et le Prix des Géants en Hollande, cumulant…16 victoires de Groupe 1, se hissant a un niveau légendaire.

Il disparait néanmoins assez vite de la scène, pour rentrer au haras, a la fin de sa 7 ème année.

Considéré, pour son talent et sa puissance, comme l'un des plus redoutable trotteur de l'histoire, Hadol du Vivier, sans ce Handicap (maladie de la gourme, qui lui donnait des troubles respiratoires), aurait sans doute épinglé encore plus de victoires, le menant tout en haut du trotting international....

MASINA " REINE DE VINCENNES"

Née de Quinio et de Belgrade III, et d'une taille imposante, cette jument allait entrer dans l'histoire, en ce début des années 60, se distinguant avec un égal bonheur dans les deux disciplines.

Elle se révéla sur le tard, n'apparaissant en piste qu'a la toute fin de sa 3eme année...

Mais dès 1960, à 4 ans, elle se montra l'égal des meilleurs et son entraineur, Henri Levesque, sut alors qu'il tenait un véritable joyau, alternant qui plus est, succès à l'attelé comme au monté.

Ce fut le début d'une jument de légende, qui l'année suivante, allait remporter et le Prix du Cornulier (1'22"), et le Prix d’Amérique, dans un final extraordinaire, ou elle revint fondre sur ses rivaux dans la ligne droite, a une vitesse étourdissante, faisant se lever tout l'hippodrome.

Après cet exploit, que seul Vénutar avait réalisé auparavant, elle remporta le criterium des 5 ans, et son pendant sous la selle, le Prix de Normandie...

Elle cumula les places d'honneur ensuite, mais cette jument, surtout à l'aise à Vincennes, réalisa en 1962 un autre doublé de légende, en trustant et le Prix de France et le Prix de Paris, là aussi sous les ovations d'un public conquis, étoffant un peu plus un palmarès déjà impressionnant.

Mais sa victoire le plus " étonnante" ou disons la plus imprévue, eut lieu a Cagnes, au Grand criterium de la Cote d’Azur : loin d'être une jument de vitesse, et semblant empruntée hors de Vincennes-son jardin-, elle profita de l'accrochage entre les deux favoris, Kracovie et l'Américain Brogue Hanover, pour se faufiler adroitement, et ajouter une ligne supplémentaire a sa liste de victoires...

Très populaire, elle représente le trait d'union entre Gélinotte et Roquépine, les deux superstars de l'époque.

Est-ce que Sea Cove a donné un ou plusieurs poulains d'envergure ?
Il reste sa génétique quelque part ?
Quel engin...j'étais totalement scotchée par le "coup" de Jos dans le PdA...