Question de vie ou de mort pour la filiere courses en france

Aucune visibilité actuellement pour les courses comme pour beaucoup d'autres secteurs .Ca va faire mal a tous le monde

une "bonne" nouvelle de plus...
www.letelegramme.fr/economie/une-amende-...04-2020-12536620.php

L’Autorité de la concurrence annonce mardi avoir infligé une amende de 900 000 euros au PMU pour avoir enfreint les règles de la concurrence en ne séparant pas pour certaines courses, les paris enregistrés en ligne et ceux enregistrés dans les points de vente de son réseau physique. Les jeux et paris en ligne sont ouverts à la concurrence depuis 2010, tandis que les paris dans les points de vente relèvent toujours du monopole du Pari Mutuel Urbain, précise l’autorité.

Après une première plainte de l’opérateur Betclic, l’autorité indique qu’elle avait « exprimé des préoccupations de concurrence, compte tenu de la mutualisation par le PMU, dans une masse d’enjeux unique, de l’ensemble des mises enregistrées en ligne et en dur », soit dans son réseau physique, comme les bureaux de tabac par exemple.

« Cette fusion des masses d’enjeux renforçait l’attractivité de l’offre des paris hippiques du site pmu.fr par rapport à ses concurrents, et risquait d’affecter les conditions de concurrence avec les opérateurs intervenant sur la vente de paris en ligne », est-il précisé dans le communiqué.

« Au terme de l’examen du dossier, l’Autorité considère que le PMU n’a pas respecté son engagement » pris en 2014 « de séparation de ses masses d’enjeux « en dur » et en ligne pour les courses étrangères faisant l’objet d’un partenariat de masse commune entre le PMU et plusieurs opérateurs étrangers ».

COMMUNIQUÉ LE TROT ET FRANCE GALOP
Par Institution et professionnels | Publié le mardi 7 avril 2020 à 18:51

www.paris-turf.com/actualites/communique...-france-galop-252824

LeTROT et France Galop ont rencontré ce jour le Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Forêt & le Ministère de l’Action et des Comptes Publics

Ce matin, le Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Forêt ainsi que le Ministère de l’Action et des Comptes Publics ont reçu les représentants des sociétés-mères autour de MM. Barjon et de Rothschild.

Lors de cette réunion, ils ont parcouru ensemble le dossier technique remis la veille. Ce document présente un état des lieux complet de la situation de l’industrie des courses hippiques depuis l’arrêt de l’activité du 17 mars 2020, ainsi que les perspectives financières de reprise selon les différentes dates envisagées.

Cet entretien a ainsi permis de remettre des informations très détaillées et de fournir une vue objective des conséquences de la crise sanitaire sur la situation financière des socioprofessionnels et des composantes de l’Institution.

Les Présidents ont mis en avant l’importance des 21 000 socioprofessionnels qui assurent près de 220 000 partants dans 18 000 courses chaque année, et la taille modeste de leurs structures.

Ils ont souligné l’interdépendance entre le PMU et ses points de vente, collecteurs de chiffre d’affaires, ainsi que l’importance des partants pour les paris hippiques.

Ils ont sensibilisé les Ministères sur l’impact économique de l’arrêt brutal des courses hippiques sur les socioprofessionnels, pour qui la perte d’allocations représentera déjà 58 M€ au 30 avril prochain.

Ils ont réaffirmé leur volonté d’organiser des courses hippiques et la prise de paris sur des courses françaises dès que possible, en tenant compte des contraintes sanitaires imposées. Le nombre et la qualité des partants ainsi que la disponibilité des points de vente du PMU seront des facteurs clés de la puissance de la reprise de l’activité.

Les Présidents ont particulièrement apprécié l’excellente qualité d’écoute de leurs interlocuteurs, leur compréhension des problèmes et leurs demandes de précision pertinentes pour l’instruction du dossier.

Des compléments d’information ont été demandés et ils seront fournis rapidement par les sociétés-mères.

Ainsi, la demande de soutien officielle auprès des deux Ministres pourra être formulée et soutenue.

Du blabla, pas de résultats !

Encore une fois 58M€ d'allocations pendant 30 jours dont à peu près la moitié pour le Trot.

On garde l'enveloppe allocations pour les G les H afin de tripler, quadrupler ou créer des réunions d'élevage pour ces générations.
Le reste on le distribue aux professionnels avec un montant fixe par cheval à l'entrainement en enlevant ceux qui ont déjà gagné leur avoine au cours du 1er trimestre.
Le critérium des 4 ans et les courses d'élite, A, B, C, les grands prix de province et en général toutes les courses destinées pendant la période de confinement à des chevaux ayant déjà cumulés suffisamment de gains, on s'en fout ! On ne les recourt pas (c'est compliqué le verbe courir, je ne suis pas sûr de mon coup niveau aurtograph et surtout conjugaison )
De toutes façons, le calendrier ne pourra pas les absorber, toutes ces courses

Oui mais on prend l'argent ou ?
Les allocations dépendent des paris ....

Je ne connais pas les règles exactes de gestion mais les allocations de l’année N sont déterminées par les résultats du PMU de l’année N-1.
Les gains en courses disponibles après répartition sur les comptes des bénéficiaires à J+5, ne doivent quand même pas être alimentés par les fonds collectés des paris « au fil de l’eau » les jours correspondants.
Si on reprends les courses à huis clos sans le réseau en dur accessible, les allocations seront bien distribuées. Il devrait donc y avoir des fonds dispos

Nicristi écrit: Je ne connais pas les règles exactes de gestion mais les allocations de l’année N sont déterminées par les résultats du PMU de l’année N-1.
Les gains en courses disponibles après répartition sur les comptes des bénéficiaires à J+5, ne doivent quand même pas être alimentés par les fonds collectés des paris « au fil de l’eau » les jours correspondants.
Si on reprends les courses à huis clos sans le réseau en dur accessible, les allocations seront bien distribuées. Il devrait donc y avoir des fonds dispos

Ben figure toi que j’ai une connaissance qui est rentrée à la cellule optimisation et lui comme moi pensions la même chose que toi, à savoir que les allocations de l'année N provenaient de l’exercice N-1 !

Il m’a appris avec horreur que, nous vivons sur la bête, qu’il n’y a pas de provisions... Nous sommes en paiement des allocations à J+4 des enjeux 😱😱😱😱😱😱 !!!!!

Oui, c'est aussi ce que j'ai entendu

A mon avis, il faudra reprendre les courses avec le programme qui était initialement prévu à cette date sans chercher à recourir les courses non courues pendant le confinement. Financièrement, c'est impossible.
Par contre, il sera nécessaire de dédoubler, voir détripler plusieurs courses en province pour les catégories ou la demande ( en engagés ) est importante pour compenser la mauvaise période. Ce n'est pas un problème d'avoir des réunions à 10 ou 11 courses pendant l'été en province, il suffit d'être organisé.
Il faudra aussi courir les groupes 1 comme le critérium des 4 ans qui génère du jeu en général .
Je parle du trot. Pour le galop, je ne sais pas....

alicante écrit: ....il sera nécessaire de dédoubler, voir détripler plusieurs courses en province pour les catégories ou la demande ( en engagés ) est importante pour compenser la mauvaise période. Ce n'est pas un problème d'avoir des réunions à 10 ou 11 courses pendant l'été en province....

Mdr
Et pourquoi pas demander directement aux turfistes de faire des dons?
Ce raisonnement sous entend que "si course il y a , pari il y a"

On l'a déjà dit : le PMU et le monde des courses seront sauvés quand ils arrêteront de prendre les murs porteurs( les parieurs) pour des cons