Erreur de tapis de selle à Graignes... Une honte pour les parieurs ?

autostart écrit: Pour qu'il n'y ait pas polémique, il eut fallu que le brave commissaire interviewé sur l'hippodrome, explique clairement quel adversaire à subi un préjudice (et lequel) à la suite de cette inversion de numéro. Peut-être eut-il fallu téléphoner à Paris pour le savoir ?
Par ailleurs, je n'ai pas eu connaissance qu'un journaliste ou un autre ait demandé des explications à ce sujet à Monsieur le Comte de Bellaigue, ou à Monsieur Maupas.
Il est vrai que lorsqu'il s'agit d'investiguer, il ne se trouve pas beaucoup de journalistes courageux dans le milieu hippique, chacun préférant ne pas indisposer qui que ce soit afin de ne pas risquer de perdre sa place...

Désolé autostart le commissaire n'a pas à indiquer s'il y a eu un préjudice de qui ce soi puisqu'il s'agit d'une inversion de tapis de selle ou tout autre désordre appelant à décisions et sanctions.
Le préjudice il incombe eux deux propriétaires des deux chevaux pas aux autres concurrents au contraire puisque ceux-ci bénéficient de la disqualification de ces deux concurrents.
Le préjudice aux parieurs là c'est indéniable seulement rien n'est envisagé afin dédommager ceux-ci dans ce cas de figure.
A noter qu’un interlocuteur des parieurs est présent dans les instances du trot, c'est à lui qu'incombe à porter les griefs sur ce cas de figure aux instances.
Les commissaires dans chaque hippodromes sont indépendants , connaissent le Code des Courses ou du moins peuvent le lire (il y a un exemplaire dans chaque hippodrome) et de prendre les sanctions qui s'imposent.
Ils n'ont pas à demander aux instances du trot un jugement ou une décision puisqu'ils sont habilités à le faire sur place et de consigner tous les faits de la réunion sur le bordereau prévu à cet effet.
Si un des protagoniste conteste il lui suffit de l'indiquer aux commissaires présents sur l'hippodrome afin que ses propos soient transcrit sur le bordereau de fin de réunion .
Bordereau transmit aux instances dans les plus brefs délais
.
Responsabilisé de l'entraineur ou de la personne ayant préparé le cheval pourquoi aller chercher un "bouc émissaire" dans ce cas en citant les journalistes qui n'ont pas perçu ce jour là l'importance de ces faits n'ont aucune obligation à interviewer les commissaires pour tout et rien.

AUTOSTART si vous avez l'occasion de lire le Code des Courses du trot ne vous en privez pas et surtout demandez des explications aux acteurs si certaines règles vous apparaissent obscures ou à interprétation.

Cdt

Désolé metayer, vous avez écrit "Ils n'ont pas à demander aux instances du trot un jugement ou une décision puisqu'ils sont habilités à le faire sur place".
Dans le cas présent, les commissaires ont téléphoné à Paris pour qu'on leur indique la conduite à tenir, donc finalement la décision n'a pas été prise "sur place".

Par ailleurs, je n'ai pas attendu que vous me conseilliez de lire le code des courses, je m'y suis reporté bien avant et j'y ai trouvé à l'article 63 III la phrase suivante :
"Est disqualifié, même si son classement à l’arrivée ne lui donne droit à aucune allocation, tout cheval qui a pris part à une course avec un numéro différent de celui indiqué au programme, si cette erreur a causé un préjudice à l’un de ses concurrents".
En français, cela signifie que pour être disqualifié il faut une condition : avoir causé un préjudice à un ses concurrents.
Je constate pour l'instant que personne (ni les commissaires, ni vous, ni x ou y) n'a indiqué à quel adversaire un préjudice a été causé.
PS merci de ne pas me prendre pour un demeuré qui ne connait rien aux courses ou à la langue française.

C'est exactement ce que j'ai expliqué par ailleurs et c'est la logique.

Mais le plus dramatique est que les commissaires, en étant obligés d'appeler Paris alors que la solution du pb est dans le Code des courses, ont démontré qu'ils n'avaient jamais lu le code des courses, eux.

Résultat, à cause d'incompétents, les parieurs trinquent !

Dans le sport, c’est toujours drôle que ceux qui réclament de la souplesse et que l’esprit viennent « agrémenter » la règle sont finalement arc-bouté sur celle-ci.
Mais c’est positif car même si on trouve les juges arbitres commissaires nuls et incompétents, au final on est quand même bien obligé de s’y référer.
Certains ici en désaccord avec la sanction prise ont demandé du « bon sens ».
Mais j’aimerai bien savoir quelle autre décision correspond au « bon sens » ?

Et pour les spécialistes du code des courses, art 75-1 conditions d’homologation du résultat d’une course : « Pour qu’un cheval ait gagné, il faut qu’il ait rempli toutes les conditions de la course… »
Nul doute que passer le poteau en tête avec un autre numéro que celui inscrit au programme en fasse partie

Il est à noter que lorsqu'un cheval court avec " des couleurs autres que celles enregistrées" , ce qui peut prêter autant à confusion qu'une erreur de plaques, il y a juste des amendes mais le cheval n'est pas distancé.

www.letrot.com/stats/fiche-course/2016-0...ion-des-commissaires
Même cas, mais pas le même décision des commissaires...

Application sereine de l'article 63 paragraphe III : "Est disqualifié, même si son classement à l’arrivée ne lui donne droit à aucune allocation, tout cheval qui a pris part à une course avec un numéro différent de celui indiqué au programme, si cette erreur a causé un préjudice à l’un de ses concurrents".
Par des commissaires qui, eux contrairement à ceux de Graignes, ont lu le Code des courses.

Lomig écrit: www.letrot.com/stats/fiche-course/2016-0...ion-des-commissaires
Même cas, mais pas le même décision des commissaires...

Discussion à ce sujet sur l'ancien forum...
www.courses-france.com/modules/newbb_plu...rum=5&topic_id=42751
(supprimez le "s" à la fin de "http", si vous avez un message d'alerte après avoir cliqué sur le lien)

On ne peut pas dire que la décision de ne pas rétrograder le vainqueur suite à son erreur avait fait l'unanimité.

www.paris-turf.com/actualites/nouveau-probleme-de-numero-236415

NOUVEAU PROBLÈME DE NUMÉRO !
Par Alexandre DUVEY | Publié le dimanche 25 août 2019 à 20:30

Faut-il appeler cela la loi des séries ? Cinq jours après le distancement de la première place après enquête de Figov de la Cloue, pour ne pas avoir porté le numéro qui lui était attribué sur le programme, un problème de ce type a, une nouvelle fois, eu lieu samedi soir à Graignes. En effet, la cinquième épreuve s’est disputée avec deux numéros 14 (dont un qui n’avait pas les bonnes couleurs de plaques) et pas de numéro 18 ! Erèlé du Mesnildot, qui devait porter le 18, a couru avec les plaques de sa compagne de boxes, Arazza Stedda, qui participait à la septième course avec le numéro 14. Heureusement (serions-nous tentés d’écrire), cette fois-ci, Erélè du Mesnildot n’a pas terminé à l’arrivée. Elle a été distancée, comme le stipule le code des courses, et son entraîneur, Valentin Revel, principal responsable, a écopé d’une amende. Ce nouveau cas soulève des questions. Certes, il y avait un souci d’éclairage en début de ligne droite, donc au niveau de l’accès à la piste (qui était dans le “noir complet“, selon l’homme en charge de contrôler le déferrage), mais personne, une fois encore, ne s’est aperçue de cette bévue avant le départ. Espérons que tout le monde redouble de vigilance pour que cette erreur ne se reproduise plus à l’avenir, car le fait que ce problème arrive deux fois en quelques jours et sur le même hippodrome fait désordre...

Excellentissime ! J'attends avec impatience la réaction de ceux qui nous soutiennent mordicus depuis lundi dernier que le personnel de l'hippodrome de Graignes est compétent ...