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SUITE À LA DÉCISION DES COMMISSAIRES DE DISQUALIFIER LE CHEVAL GOLDEN, PUIS DE LE RÉTABLIR VAINQUEUR APRÈS ENQUÊTE, DANS LA DERNIÈRE COURSE DU PROGRAMME DE CAEN LUNDI, GUILLAUME MAUPAS, LE DIRECTEUR TECHNIQUE DU TROT NOUS FAIT PARVENIR SA RÉACTION.
"Il est indéniable qu'il y a eu une erreur de commise. Une grossière erreur. Il serait déplacé dans de telles circonstances de le nier. Le poulain Golden n'aurait pas dû être disqualifié à la suite de sa faute d'allures après le départ. C'est un fait.
A l'arrivée, les Commissaires des courses ont ouvert une enquête pour apprécier quelle décision il devait prendre face à un tel cas, étant donné que le jockey ne s'est pas retiré de la course malgré les rappels des juges aux allures et atteint le poteau d'arrivée en tête.
Conscient du problème rencontré, avant la validation de l'arrivée, les Commissaires ont ouvert une enquête et, après délibération, ont considéré que le poulain Golden devait être rétabli dans son classement, au regard de sa performance. En privilégiant les parieurs ayant misé sur les chances de ce concurrent. Face à une telle situation, il est évident que la décision, quelle qu'elle soit, ne peut être satisfaisante.
Le jugement des allures est un jugement humain. Le zéro défaut n'existe pas, même si nous devons tout mettre en oeuvre pour éviter les erreurs. Faut-il des moyens humains supplémentaires ? Un juge aux allures doit-il assister ses collègues en visionnant la course depuis un poste de télévision, au lieu qu’ils soient tous dans la voiture suiveuse ? Pourquoi pas.
Chaque cas est unique : il ne s'agit pas de dire que la décision prise lundi fera jurisprudence. Selon les circonstances qui ne sont jamais les mêmes, il appartient aux Commissaires de prendre leur décision. En tenant compte du respect des parieurs et des concurrents.
Je considère que les problèmes rencontrés récemment à Graignes - erreur de tapis et de plaques par deux fois en quelques jours -, Cabourg - comportement d'un jockey aux abords du poteau d'arrivée et maintenant Caen sont graves. Ils remettent en cause l'autorité des Commissaires, ce qui n'est pas acceptable.
S'il faut modifier certaines procédures ou rappeler certaines obligations, nous le ferons. S'il faut prendre des mesures disciplinaires pour les fautes commises, nous le ferons. Je vais évoquer très rapidement ces questions avec les Commissaires de la SECF. Mais il est sûr que le jugement des courses appartient aux seuls Commissaires des courses sur un hippodrome. Et cela doit être garanti."
Guillaume MAUPAS, Directeur Technique du Trot
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COMMUNIQUÉ SEDJ DU 04/09
Suite aux récentes erreurs de jugement et aux polémiques qu’elles ont engendrées, le SEDJ tient par ce communiqué à rappeler sa proposition forte d’évolution du statut des commissaires des courses présentée lors de sa dernière assemblée générale.
Il ne s’agit pas de décider en fonction de faits d’actualités ni de faire des amalgames, mais au-delà de ces cas récents, il faut traiter le problème du corps arbitral dans son ensemble par un nouveau statut reconnu par les ministères de tutelle à l’image de ce qui s’est fait dans le football.
Actuellement, le comité élit six commissaires SECF et désigne également les commissaires des courses de la SECF. A l’avenir, nous devrons séparer les arbitres des courses (commissaires des courses) des élus du comité (commissaires SECF) en leur créant un statut juridique et fiscal reconnu par Bercy. Il n’y aura pas de subordination au sens du code du travail mais une rémunération de travailleur indépendant avec le fonctionnement suivant :
-Une indemnité mensuelle sur 12 mois et des primes de réunion de courses en fonction du niveau des courses jugées. En cas de sanction, la non affectation du Commissaire jouera donc directement sur son revenu. Ils sont non-salariés donc indépendants mais soumis à un rythme opérationnel décidé par la SECF avec également des séances de formation continue ;
-Une évaluation par une commission composée d’élus du comité et de la direction technique de la SECF sur une période à définir mais suffisamment longue pour ne pas juger au coup par coup et ne pas s’arrêter à une erreur humaine qui peut toujours arriver. En fonction de cette évaluation, un classement sera établi pour définir le niveau de course auquel le Commissaire des courses peut évoluer et la prime correspondante. Il en ira de même pour les techniciens de la SECF. Les critères d’évaluation reposeront sur la collaboration avec les équipes, le respect des directives, la capacité d’écoute des acteurs, les prises de responsabilités, la cohérence des décisions et des sanctions en fonction de l’acte clairement défini… Ces critères encourageront l’exigence de performance et la promotion par le résultat ;
-Les Commissaires de la SECF resteront le lien avec les services du ministère de l’intérieur et garderont leur rôle de décisions pour les agréments et d’analyse des cas nécessitant des investigations mais ne jugeront plus les courses, mission laissée aux Commissaires des courses désignés par ce statut. Ils dirigeront la commission d’appel hors jugement des allures avec le devoir d’écoute de toutes les parties prenantes assistées sur demande d’un représentant du SEDJ ou d’un socio-professionnel élu ;
L’objectif est simple : un corps arbitral qui évolue le plus possible à l’unisson appliquant le code dans l’esprit défini, attendu et compris des parieurs, propriétaires et acteurs des courses. Un encadrement juridique et fiscal clair et pérenne permettra de renforcer l’attractivité de la mission. On notera encore que les arbitres de football sont assimilés à des magistrats donc toutes menaces ou insultes sont passibles de sanctions pénales. Selon la FFF, la mise en place de ce statut a permis une baisse de 37% des erreurs d’arbitrage sur les saisons 2016-2017 et 2017-2018.
Ces juges semi-professionnalisés encadreront, sur les plus petites catégories, les bénévoles sans qui rien n’est possible.
SEDJ
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