Alberto, votre sujet est passionnant.
Je manque d'énergie pour bien me plonger dans les articles mais je vous remercie
de les avoir partagés.
Pour ma part, je sais que mes connaissances datent. Je m'étais plongée dans la physiologie
de l'effort il y a près de 20 ans. Des bases restent justes, mais j'espère que l'on a progressé.
De mon côté, j'avais tenté il y a quelques mois de susciter discussion en partageant
un article relatant une étude sur l'effet de la dureté des pistes sur les accidents chez
nos athlètes. Aucune réaction non plus.
Je souhaite qu'avec ce qu'a par ailleurs soulevé UaUka1 (j'avoue que je me demande si
elle souhaitait parler des tests d'effort sur tapis roulant ou d'entraînement sur tapis roulant,
je n'avais pas tout mesuré dans la video partagée et les commentaires) vous réussissiez
à agréger des questions.
Une clinique vétérinaire comme celle de Meheudin est équipée de tapis roulant à grande vitesse.
A ma connaissance on en trouve aussi au CIRALE et à Alfort mais je serais étonnée que d'autres
cliniques ne soient pas équipées.
En Belgique, le laboratoire de l'université véto de Liège (équipée très tôt de tapis roulant et d'endoscopie à l'effort) publiait déjà des choses passionnantes
dans les années 90, dans le sillage des travaux des suédois à Uppsala.
Par ailleurs, toujours fin des années 90, une cellule "Pegase Mayenne" associant notamment
le Dr Vét. Anne Couroucé et un médecin pratiquaient des suivis fort intéressants sur piste (fréquence cardiaque,
lactatémie, suivi d'observation sur la piste de Laval...). D. Dauverné avait pas mal travaillé avec eux.
Des américains avaient produit des études sur pur sang testés montés et dehors, mais échantillons de petite taille.
(prélever les lactates en cours de mouvement dehors, c'est quelque chose ! mais c'est passionnant... je trouverais
intéressant de mettre au point une mesure sur un véritable effort type course, in situ. le protocole demande
de l'ingéniosité mais il y en a dans les labo...de l'argent, un peu moins quand c'est de la recherche fondamentale
qui ne fait pas vendre rapidement de "test" pour rentabiliser...).
Mais il y a bien entendu les aspects génétiques et il me semble que vos articles soulèvent plutôt des lièvres de ce côté.
Je ne suis pas fort friande de "génie génétique", je préfère le côté physio et bio-mécanique
mais promis, je ferai des
efforts !
Il est vrai que vous avez intitulé votre sujet "science et élevage" et que l'on va plus vite faire le lien avec la génomique.
J'aime passer par le phénotype et sa transmission. Descendre à l'échelle moléculaire est un sport en soi, et il est assez
hasardeux avec le "shaker" de la meiose... Je trouve plus amusant de poser des cardio-fréquence mètre sur le dos de poulains
et les comparer entre eux et avec leurs apparentés. Idem pour un tas d'autres macro-paramètres observables sans toute l'artillerie
de la biologie moléculaire. Ah les goûts et les couleurs