Quand on ouvre des vieux tiroirs…

purée, me vl'à à faire comme si on était en direct : "allez All Along, ça s'ouvre, vas-y ma poule!" MDR

Gribouille29 écrit: purée, me vl'à à faire comme si on était en direct : "allez All Along, ça s'ouvre, vas-y ma poule!" MDR

Fais gaffe, c’est le début de la sénilité 🤘🏻🤘🏻🤘🏻

Souvenirs souvenirs.
Je me souviens bien de la première fois où j'ai entendu parler de courses de chevaux.
Mon père avait pour un week-end arrêté son chalutier et donné congés à ses matelots. Occasion pour nous d'aller faire un petit tour chez des amis au Croisic.
J'avais environ 8 ans. Le dimanche matin direction le PMU, apéro pour les adultes et menthe à l'eau pour ma pomme. Un petit tiercé s'imposait.
Me voilà donc avec ce fameux ticket et la non moins fameuse pince entre les mains. Je ne voulais pas communiquer mon jeu et comme je suis né un 25 j'ai percé le ticket sur ce numéro. Malheureusement pour moi il n'y avait pas 25 partants...
Grosse déception à l'arrivée de la course, j'étais tellement persuadé de gagner.
Ca fait bizarre ce retour en arrière plein de nostalgie.
Merci NICRISTI pour avoir ouvert ce sujet.

vieborg écrit:

Gribouille29 écrit: purée, me vl'à à faire comme si on était en direct : "allez All Along, ça s'ouvre, vas-y ma poule!" MDR

Fais gaffe, c’est le début de la sénilité 🤘🏻🤘🏻🤘🏻

Mais il persiste et signe le bougre.

veve29 écrit:

vieborg écrit:

Gribouille29 écrit: purée, me vl'à à faire comme si on était en direct : "allez All Along, ça s'ouvre, vas-y ma poule!" MDR

Fais gaffe, c’est le début de la sénilité 🤘🏻🤘🏻🤘🏻

Mais il persiste et signe le bougre.

Le charme du p'ti con sympathique

Pour ma part, j'aie toujours appris des " anciens"
On a beau avoir la culture et tout le tintouin, rien ne vaut l'experience
A Vincennes cet hiver, Un " ancetre"d'au moins 60ans , encore + vieux que mon pére, m'as raconté les fameuses envolées de Général du Lupin, la ferveur qu'il y'avait lorsqu'il se produisait, de la jument Hé Lactée aussi, que je ne connaissais pas, qui a effectuée une veritable razzia, un an durant, niveau Quinté, et qui était drivée, si je ne m'abuse par un certain Loic Groussard (les anciens me corigeront si je dis des bétises)
Apprendre a connaitre cela, via ces anciens, est autrement plus interessant que de les voir sur youtube....
Pour ma part, a 12 ans, ayant mis 2e (placé ... ) sur Victory Tilly lors de mon 1er pari, a 12 ans...j'étais si heureuse d'avoir touchée 2e...et 20 cts....

Gribouille29 écrit: purée, me vl'à à faire comme si on était en direct : "allez All Along, ça s'ouvre, vas-y ma poule!" MDR

Moi c'était Luth Enchantée, casaque Moussac, entrainement Cunnington Jr et la monte de Maurice Philipperon
Magnifique jument, spécialiste du terrain léger et pure miler avec une prédilection pour la ligne droite... avant l'Arc.

A l'époque, je jouais en plat et faisais mon année avec Evry, mon hippodrome, Longchamps sur les 1400m 2ème poteau et Deauville en août.
La pouliche avait fait le doublé à 8 jours Astarté-Le Marois à 20 et 15/1 et avait regagné ensuite Le Moulin de Lonchamps à 5/1 début septembre.

Elle restait donc sur 3 victoires sur 1600m, distance sur laquelle elle avait couru exclusivement. Mais, j'étais certain que si elle roupillait les 1000 premiers mètres, qu'elle ferait l'arrivée. 3ème à 15/1 + le couplé avec l'anglaise 2ème. Qu'est ce que j'ai crié le long de la ligne droite car même si elle m'avait fait gagner pas mal pour ne pas dire beaucoup, j'avais envoyé un peu (trop) d'oseille pour un gars de 19 ans

J'ai pas touché le trio et le tiercé car chez Biancone, j'avais préféré Sagace. Funeste erreur !

vieborg écrit: Mais qu'est-ce que vous êtes vieux

hahahaha, eh oui. mais ça a des avantages, on a des boîtes à souvenirs très riches !
j'adorais regarder mon père préparer son jeu et l'accompagner
il aimait jouer avec deux de nos voisins et ça leur est arrivé plusieurs fois
de bien se débrouiller avec la chance dans des tiercés, ça créait une petite fébrilité
dans la rue, c'était sympa.
après il a fait la connaissance d'un caissier du PMU, et à deux ils jouaient plutôt
au galop alors qu'ils adoraient le trot (et ont fini par tenter l'élevage chacun de leur
côté), et jouaient en terrain lourd les "irlandais à oeillères".
bref. un temps où le papier régnait encore, où le temps s'étirait
j'ai aussi aimé le temps où on allait dans des points course pour regarder les belles
épreuves, épaule contre épaule. on était enfumés comme pas possible et je pense
que j'étais la plus jeune dans le tas mais c'était magique, un truc où tu as l'impression
de frôler un peu les interdits tout en assistant à un spectacle très dense...

et je n'ai pas l'âge d'être ta grand-mère !!! je suis de 77 !
j'ai grandi avec du "Ideal du Gazeau" plein les oreilles

iroisebleue écrit:
(...) un temps où le papier régnait encore,

Le papier a la particularité et l'avantage par rapport à un écran de faire fonctionner des sens qui permettent de graver les souvenirs de la lecture d'un article ou d'un livre. C'est aussi vrai pour les photos.
En plus de la vue (évidemment), Il y a le toucher, l'ouïe, l'odorat qui font qu'on se souvient tous d'un moment de lecture en particulier. On ne garde pas en tête ces sensations après la lecture d'un texte à l'écran.

veve29 écrit: Souvenirs souvenirs.
Mon père avait pour un week-end arrêté son chalutier et donné congés à ses matelots...Ca fait bizarre ce retour en arrière plein de nostalgie.
Merci NICRISTI pour avoir ouvert ce sujet.

Mon beau-père avait un chalutier ancré à Saint-Cast-le-Guildo ou l'hiver à Dahouët qui est en fait le port du Val-André. Les w-e et en saison estivale il était en "renfort" pour enregistrer les paris au PMU de Saint-Cast. L'heure de leur collecte passée, les liasses de tickets était acheminées à un terminal du PMU à Plancoët.
Plutôt passionné de courses de trot, il a gagné, en été, un tiercé dans l'ordre...à Deauville ! Je ne me rappelle plus du gagnant mais que son entraîneur était Jean Laumain.
Anecdote : Du coup il a acheté une nouvelle voiture, mais sans doute meilleur marin qu'automobiliste il n'a pas tarder à la fracasser, il faut dire qu'il était un spécialiste du genre il en a cassé six !
Retraité, sur la fin de son existence et pour son plus grand plaisir, je l’emmenais à Saint-Malo pour les épreuves du GNT.