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C’est le début de la grande aventure pour nos Bleus , à la vie à la mort , pour cette phase éliminatoire qui , on l’espère , va nous mener au titre de champion du monde
Le choc des titans vs les colosses d’Afsud , terribles combattants , qui broient et concassent leurs adversaires
La compo du XV Tricolore avec Antoine Dupont titu (casqué ?)
XV de départ : 1. Baille, 2. Mauvaka, 3. Atonio, 4. Woki, 5. Flament, 6. Jelonch, 7. Ollivon, 8. Alldritt, 9. Dupont (cap), 10. Jalibert, 11. Bielle-Biarrey, 12. Danty, 13. Fickou, 14. Penaud, 15. Ramos.
Remplaçants : 16. Bourgarit, 17. Wardi, 18. Aldegheri, 19. Taofifenua, 20. Cros, 21. Macalou, 22. Lucu, 23. Moefana.
Jaminet été écarté du groupe pour ce match , choix tactique du sélectionneur qui a préféré privilégier les joueurs du pack qui vont être soumis à rude épreuve
Hier on a vu un gros match entre les Blacks et les Irlandais , remporté finalement (comme dab) par les néo-Z et comme d’habitude les vaillants irlandais vont rentrer en car après les 1/4 , quand on a comme eux des points faciles à prendre au pied mais qu’on préfère à plusieurs reprises tenter d’avantage en croyance d’hypothétiques essais , faut pas trop s’étonner
« On ne craint pas un coup de froid », a plaisanté le coach de l’attaque du XV de France, Laurent Labit, dans la semaine. A 21 heures, les Bleus affrontent les tenants du titre sud-africains en quarts de finale de la Coupe du monde de rugby. Et, ils s’attendent à « une rencontre d’une intensité assez rare », prévient William Servat, entraîneur chargé de la conquête.
Si les Springboks sont la seule équipe à n’avoir été sanctionnée d’aucun carton – les Bleus en ont reçu un face à l’Uruguay – lors de la phase de groupes de la compétition, ils ont la réputation de proposer un jeu très physique, pour ne pas dire brutal. En novembre 2022, les Tricolores en avaient fait l’expérience au Stade-Vélodrome, à Marseille : vainqueurs (30-26) d’une partie « violente », selon Charles Ollivon. « Il y avait eu pas mal de K.-O., des affrontements dans les zones de ruck, développe le troisième-ligne. On s’attend à un match du même style. Ils sont bien préparés pour marquer physiquement l’adversaire. Ils vont rester fidèles à eux-mêmes. »
N’ayant pas joué depuis deux semaines, et leur victoire contre les Tonga, les Boks débarquent à Saint-Denis avec l’intention de poursuivre leur route vers un doublé et d’effacer le souvenir récent de leur courte défaite face à l’Irlande (8-13). Et si le sélectionneur, Jacques Nienaber, a choisi de modifier la composition de son banc pour n’y mettre « que » cinq avants – il est parfois allé jusqu’à sept –, que l’on se s’y méprenne pas : « Ils ont une tradition d’être très rugueux, et qu’il y ait un avant de plus ou de moins sur le banc, ça ne change pas grand-chose à leur mentalité », insiste Charles Ollivon.
« C’est presque dans leurs gènes, observe l’ancien international français Denis Charvet. Depuis leur plus tendre enfance, le combat et l’agressivité font partie de leur culture, de leur savoir-vivre. Et d’une certaine manière, ils sont un peu formatés. » S’il a connu de nombreux rudes adversaires sous le maillot national, le consultant pour RMC Sport isole chez les Springboks « un fond de méchanceté qu[’il n’a] connu nulle part ailleurs ». Pour lui, l’Afrique du Sud « fait mal sur l’homme », sans basculer dans la violence, mais en flirtant toujours avec la limite.
Assumant leur « physicalité », les champions du monde en titre n’entendent pas changer d’approche face aux Bleus. « Le rugby est parfois brutal, a assumé leur capitaine, Siya Kolisi, vendredi. On ne se crache pas sur ce que nous sommes, on ne va rien faire de différent. C’est comme ça que nous jouons. » C’est en ayant renoué avec cet ADN que l’enfant des townships, devenu le premier capitaine noir des Springboks, et ses partenaires se sont offert le sacre en 2019.
« Les Sud-Africains n’essaient pas de déplacer le ballon comme les Toulousains : leur culture n’est pas la passe ou le jeu de mouvement à tout prix, c’est une volonté féroce d’avancer (…) qu’il y ait un mur ou un homme en face », analyse Sébastien Piqueronies, manageur de la Section paloise et ancien entraîneur de l’équipe de France des moins de 20 ans.
Père du renouveau des Springboks, Rassie Erasmus disait, en 2018, à ses joueurs : « Soyez seulement agressifs. On ne veut pas les énerver, on veut leur faire peur. Ce sont deux choses différentes. Les montrer du doigt, les secouer et les menacer, ça les énerve. Plaquer un mec, le fixer du regard et se moquer de lui, ça lui fait peur », insistait le technicien – aujourd’hui directeur du rugby sud-africain – dans des images captées par le documentaire Chasing the Sun (sur Canal+).
Le Monde