Dernières nouvelles du cosmos

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Réponse de ivct sur le sujet Dernières nouvelles du cosmos

L’astronaute italien Paolo Nespoli a passé un mois sur la Station spatiale internationale (ISS). Le 15 septembre dernier, il a eu l’occasion de voir une spectaculaire aurore boréale depuis l’espace. L’Agence spatiale européenne (ESA) a publié la vidéo ce samedi 23 septembre sur YouTube.

"all we are:just a dust in the wind"
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24 Sep 2017 00:56 #181

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Réponse de ivct sur le sujet Dernières nouvelles du cosmos

notre voie lactée. Photo prise dans la Drôme le 14 Août 2017


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28 Sep 2017 05:22 #182
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Réponse de ivct sur le sujet Dernières nouvelles du cosmos

www.sciencesetavenir.fr/espace/planetes/...ee_116928?xtor=RSS-9

La composition chimique de la Terre enfin expliquée
Franck Daninos

La composition chimique de la Terre et des autres planètes rocheuses du système solaire s’expliquerait par des phénomènes de vaporisation survenus il y a plusieurs milliards d’années.

ACCRÉTION. La Terre et les autres planètes telluriques du système solaire — Mercure, Mars et Vénus — se seraient formées suite à l'accrétion progressive de météorites pierreuses il y a 4,5 milliards d'années. Mais un problème préoccupe les astronomes depuis des décennies : les corps rocheux appelés “chondrites”, jamais altérés depuis qu'ils se sont écrasés à la surface de la Terre, n'ont pas la même composition chimique que les planètes auxquelles ils sont censés avoir donné naissance !

Deux études publiées dans Nature apportent des indices solides et complémentaires justifiant cette différence. Menée par des chercheurs de l’université de Bristol (Angleterre) et de l’université de Californie (États-Unis), la première a déterminé en quelles quantités deux isotopes du magnésium étaient présents dans les roches terrestres et martiennes et plusieurs astéroïdes. Les deux isotopes en question sont le magnésium-25 et le magnésium-24, ce dernier étant plus léger que le premier car il possède un neutron en moins dans son noyau atomique. Or les analyses indiquent que les roches terrestres et martiennes contiennent moins de magnésium-24 que les météorites pierreuses !

40 % de la masse de la Terre primitive auraient été vaporisés et dissipés dans l’espace

Cette déperdition résulterait des collisions extrêmement violentes entre corps rocheux lors de la formation des planètes telluriques. Elles auraient liquéfié les roches et vaporisé de grandes quantités de matière, les éléments volatiles légers en particulier qui seraient alors dissipés dans l’espace. Ces processus de vaporisation expliqueraient ainsi les proportions plus importantes de magnésium-25 dans les planètes rocheuses actuelles qu’à l’intérieur des chondrites. L’équipe anglo-américaine a vérifié cette hypothèse par des simulations numériques et conclu que “plus de 40% de la masse de la Terre a été perdu lors de sa formation” !

La deuxième étude a été conduite par des géophysiciens de l’université d’Oxford (Angleterre) qui ont reproduit ces phénomènes de vaporisation supposément à l’œuvre lors de la formation de la Terre. Pour cela, ils ont fait fondre des roches basaltiques (recueillies en Islande) à une température de plus de 1300 °C dans un environnement notamment appauvri en oxygène et analysé en quelles quantités les éléments volatiles comme l’argent, le germanium, le zinc ou l’indium se volatilisaient et s’échappaient ainsi de la lave en fusion. Puis les échantillons ont été refroidis et les pertes en éléments volatiles déterminées par des analyses chimiques. Or celles-ci ont révélé, là encore, que les types de déperditions en éléments chimiques reflétaient les quantités mesurées dans les roches terrestres actuelles, pour l'indium tout particulièrement. “Nous avons constaté que les déperditions en éléments volatiles, sur Terre, s’expliquaient beaucoup mieux par des phénomènes de fusion et de vaporisation des roches que par une simple accrétion de chondrites riches en éléments volatiles”, concluent ainsi ces chercheurs.

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01 Oct 2017 05:25 #183

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" Le prix Nobel de médecine 2017 décerné à Jeffrey C. Hall, Michael Rosbash et Michael W. Young pour leurs travaux sur le contrôle des rythmes circadiens

Les travaux des trois chercheurs ont permis de mieux comprendre notre horloge biologique

prix nobel medecine 2017
Le prix Nobel de médecine 2017 récompense la compréhension de l'horloge biologique

SCIENCE -Le prix Nobel de médecine 2017 a été attribué à Jeffrey C. Hall, Michael Rosbash et Michael W. Young pour leurs travaux sur les mécanismes de contrôle des rythmes circadiens, a annoncé le comité Nobel lundi 2 octobre.

Les trois chercheurs américains ont travaillé sur l'horloge biologique des êtres vivants et réussi à comprendre son fonctionnement, précise le comité Nobel dans un communiqué. En étudiant les mouches de vinaigre, les scientifiques ont notamment isolé un gène qui contrôle le rythme biologique journalier en 1984.

Ce petit gène avait une action bien particulière: il permettait, la nuit, la fabrication d'une protéine qui s'accumulait dans les cellules. Le jour, à l'inverse, elle était consommée. A partir de cette découverte fondamentale, ils ont identifié d'autres protéines, gouvernant l'horlogerie des cellules.

Et donc les rythmes circadiens. Ceux-ci permettent notamment de régler les besoins en sommeil et nourriture et d'adapter la pression artérielle et la température corporelle.

Ces rythmes circadiens ont été découverts dès le XVIIe siècle, rappelle le Comité Nobel. Comment? En plaçant un mimosa dans une pièce obscur et en se rendant compte que celui-ci continuait à ouvrir ses feuilles au lever du soleil... même s'il n'y avait pas de soleil.

Mais avant les travaux de Jeffrey C. Hall, Michael Rosbash et Michael W. Young, difficile de savoir comment contrôler ces rythmes et ce qu'ils impliquaient véritablement. Surtout que leur découverte initiale leur a également permis de savoir, par exemple, par quel mécanisme l'exposition à la lumière "synchronisait" notre horloge biologique.

Les lauréats succèdent à Yoshinori Ohsumi, récompensé en 2016 pour ses travaux sur l'autophagie, cette déchetterie des cellules dont il faut empêcher la panne.

Comme toujours, la presse suédoise avait fait ses pronostics avant l'annonce officielle, rappelle Europe 1. l'Américain Dennis Slamon (traitement du cancer du sein) et James Allison (immonothérapie), étaient les favoris du quotidien Dagens Nyheter. La radio suédoise SR pariait plutôt sur Ralf Bartenschlager, Charles Rice et Michael Sofia, pour leurs travaux sur l'hépatite C.

Après la médecine, ce sera au tour de travaux en physique (mardi 3 octobre) et en chimie (mercredi 4 octobre) d'être récompensés. Viendront ensuite le prix Nobel de la paix (6 octobre) puis de l'économie (9 octobre). Le prix Nobel de littérature sera lui révélé un peu plus tard . "

www.huffingtonpost.fr/2017/10/02/le-prix...rcadiens_a_23229315/
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Dernière édition: 02 Oct 2017 20:41 par ivct.
02 Oct 2017 20:37 #184

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Nouvelles découvertes en perspective pour New Horizons

www.cidehom.com/science_at_nasa.php?_a_id=410

Anneau de glace autour de Fomalhaut

www.cidehom.com/apod.php?_date=171003
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06 Oct 2017 04:22 #185

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Prix Nobel de chimie : une méthode révolutionnaire d'observation des molécules

Les primés, le Suisse Jacques Dubochet, l'Américain Joachim Frank et le Britannique Richard Henderson, ont mis au point la cryo-microscopie électronique.


www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-pr...olecules-2119458.php
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06 Oct 2017 04:25 #186

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Le cœur du Soleil tourne sur lui-même en une semaine

Pour la première fois, la vitesse de rotation du cœur du Soleil a été mesurée avec une excellente précision. Un résultat rendu possible par la détection des modes de gravité traversant l’étoile.


www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actu-le...ne-semaine-38794.php
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06 Oct 2017 04:28 #187

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13 Oct 2017 05:30 #188
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www.francesoir.fr/societe-science-tech/e...e-serait-plus-proche


Eruption du Yellowstone: l'inévitable catastrophe planétaire serait plus proche que prévue

Publié le : Vendredi 13 Octobre 2017 - 20:58

Mise à jour : Vendredi 13 Octobre 2017 - 21:08


L'éruption du Yellowstone, un super-volcan situé aux Etats-Unis, causerait des dégâts apocalyptiques et finira forcément par se produire. La communauté scientifique jugeait toutefois que des signes avant-coureurs se manifesteraient 1.000 ans avant l'explosion, mais une équipe scientifique a annoncé mardi que le délai serait en réalité bien plus court.


C'est une catastrophe à laquelle la Terre ne pourra échapper indéfiniment, et qui pourrait même arriver plus tôt que prévu. Le Yellowstone, un immense volcan situé dans l'ouest des Etats-Unis, provoquerait des dégâts monumentaux s'il se réveillait, ou plutôt quand il se réveillera.

En effet, ce super-volcan devra bien relâcher la pression un jour où l'autre. Seul 60 à 70% de la chaleur et de l'énergie qu'il produit sont relâchées notamment via ses célèbres geysers. Il entre en moyenne en éruption tous les 600.000 ans. De quoi s'accorder quelques jours de répits pourrait-on se dire. Sauf que la dernière éruption du Yellowstone remonte à... plus de 630.000 ans.

Les prédictions étaient pourtant jusqu'ici asses rassurantes, laissant au moins quelques millénaires (un battement de cil à l'échelle du volcan) à l'humanité pour s'y préparer. "La probabilité pour qu'une personne lisant ce rapport soit vivante au moment d'une super éruption est extrêmement faible" résumait un document de la NASA publié en 2011.

Sauf que cette théorie est maintenant remise en cause par certains scientifiques. Une équipe de vulcanologues menée par Hannah Shamloo de l'université de l'Arizona s'est penchée sur la question. Selon leurs observations révélées dans le New York Times, les modèles prédictifs de ces super-éruptions seraient erronés. La théorie admise suppose que des mouvements de magma pourraient être observés environ 1.000 ans avant l'éruption. De quoi se demander au premier signe avant-coureur si l'humanité existera encore le jour fatidique. Mais selon ces chercheurs, il faudrait plutôt parler de décennies entre l'alerte et la catastrophe.

Certes cela laisse du temps pour s'y préparer. Mais il faut compter avec la monstrueuse puissance que représenteraient une éruptions du Yellowstone. Quelque 1.000 km3 de cendres seraient expulsées dans l'air soit plus de 7.000 fois l'éruption du volcan islandais Eyjafjallajokull en 2010.

Elles obscurciraient le ciel, contamineraient l'eau et les sols plongeant une partie de la Terre dans un hiver volcanique. Les projections font état de près de 100.000 morts auxquelles viendraient s'ajouter d'autres victimes indirectes.

Des techniques de refroidissements du Yellowstone pour empêcher son explosion sont à l'étude, mais elles sont très risquées et pourraient précipiter la catastrophe.





Auteur : La rédaction de FranceSoir.fr
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13 Oct 2017 23:27 #189
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www.sciencesetavenir.fr/fondamental/gw17...on-de-pulsars_117423

Historique ! GW170817, la première onde gravitationnelle issue d'une fusion de pulsars

Pour la première fois une onde gravitationnelle issue de la fusion de deux pulsars a été détectée et, cerise sur le gâteau, elle a même été observée par 70 télescopes, sur terre et en orbite.

L'onde GW170817 signe vraiment la naissance de l’astronomie gravitationnelle .



L’histoire retiendra cette date : le 17 août 2017. Même si les astrophysiciens ont mis deux mois pour tout vérifier, rédiger l’article et publier, puisque l’évènement est annoncé en première mondiale ce lundi 16 octobre. GW170817 est une onde gravitationnelle issue de la fusion de deux étoiles à neutrons –ou pulsar–, deux astres compacts, que les physiciens ont l’habitude de présenter comme le cœur dense d’une étoile massive ayant explosé.

Alors que les ondes gravitationnelles précédemment découvertes ne duraient qu’une fraction de seconde, cette fois l’événement a été enregistré sur une centaine de secondes. La masse respective des deux pulsars est environ de 1,1 et 1,6 fois la masse du Soleil, mais leur matière est très compacte : une petite cuillerée de cette matière pèserait un milliard de tonnes. Comme souvent chez les étoiles, les pulsars peuvent former un système binaire : deux étoiles qui tournent l’une autour de l’autre puis elles se rapprochent en accélérant leur mouvement et finissent par fusionner. C’est la première fois qu’un tel phénomène est observé pour des pulsars.

Suivi par 70 observatoires

Simultanément, les trois interféromètres (deux de Ligo et l’antenne de Virgo) travaillant désormais ensemble ont réussi à déterminer la zone de provenance de l’onde au sein d’une région de 30 degrés carrés (soit 120 fois la taille de la pleine lune dans le ciel), dans l’hémisphère austral, en direction de la constellation de l’Hydre. L’information a été communiquée aussitôt à de nombreuses équipes. Des dizaines de télescopes et observatoires à travers le monde –aussi bien dans l’espace que sur Terre, couvrant pratiquement toutes les longueurs d’onde du spectre électromagnétique– étaient aux aguets : Integral de l’agence spatiale européenne (ESA) pour les rayons gamma, Chandra et Swift de la Nasa pour les rayons X, un ensemble de 17 télescopes optiques dont le VLT (very Large telescope de l’ESO, l’observatoire européen austral) , le télescope spatial Hubble pour l’Ultraviolet et l’Infrarouge, jusqu’aux radiotélescopes d’Effelsberg, Lofar ou Alma…

Bref en tout 70 instruments d’astronomie ont repéré, dans un délai allant de 2 secondes à quelques jours et semaines, la danse macabre des deux étoiles à neutrons. L'évènement a été localisé au sein de la galaxie NGC4993 à 130 millions d'années-lumière de la Terre. Leur fusion a émis un flot de rayons gamma assimilé à ces phénomènes appelés sursauts gamma, dont l’origine était encore discutée. C’est la première fois qu’une fusion d’étoiles à neutrons a fait l’objet d’une observation « multilongueurs d’onde ». Jusque-là les astrophysiciens n’utilisaient que la lumière comme messager. Désormais l’astrophysique gravitationnelle peut vraiment démarrer, en à peine une année elle est même devenue opérationnelle.

L'acte fondateur de l'astronomie gravitationnelle

Ce double repérage permet de mieux cerner la physique des étoiles à neutrons et les éjections de matière qui ont lieu lors de leur fusion. cette fusion émet un flot de lumière dans de nombreuses longueurs d'onde. Les astrophysiciens évoquent le terme de "kilonova", un peu plus faible que la supernova terme habituellement employé pour la luminosité qui accompagne l'explosion des grosses étoiles en fin de vie. L' émission d'une kilonova dure entre quelques jours et quelques semaines. Elles sont soupçonnées de jouer un rôle important dans de nombreux phénomènes astrophysiques : formation des éléments chimiques les plus lourds et la compréhension des phénomènes les plus violents du Cosmos…ou encore détermination plus précise des distances de l'Univers pour mieux cerner la fameuse constante de Hubble, qui sert à déterminer l'âge de l'Univers. D’ores et déjà une cinquantaine d’articles scientifiques ont utilisé les retombées de ces observations.
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16 Oct 2017 23:20 #190
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