autostart écrit:
FPII écrit: Même si on s'en doutait, Pierre BELLOCHE a confirmé les causes du divorce entre equistratis et l'équipe de JP BARJON.
Equistratis a tenté de forcer le passage pour faire signer une convention annuelle de 200 00 € entre eux et la SECF !!!No comment.....
Qu'entendez-vous par "a tenté de forcer le passage" ?
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
FPII écrit: D apres Pierre BELLOCHE, J Carle est venu trouver JP BARJON avec une convention disant que la SECF verserait 200 K€ par an a équistratis en lui demandant de signer, sans la passer bien entendu en conseil d'administration de la SECF.
ce qui est marrant puisque Equistratis reproche un peu a Mr Barjon justement d'agir sans passer par le CA.
en gros la devise de J Carles "faites ce que je dis mais pas ce que je fais"
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
Montsûrs, 30 avril 2020.
Les interviews de Jean-Pierre Barjon et Edouard de Rothschild ces derniers jours font clairement apparaître que les allocations vont baisser en 2020 de 20% au moins.
Ils ajoutent deux informations importantes :
- Que ce serait à la demande de l’Etat que cette baisse des allocations aurait été décidée.
- Que l’Etat se serait opposé au fait que les Sociétés Mère recourent au Prêt Garanti par l’Etat.
Leur communication revient donc à dire que l’Etat aurait sciemment décidé de condamner une partie importante des Socio-Professionnels privés de tout revenu.
Cela signifie aussi que les présidents des Sociétés Mères n’auraient pas été capables de faire valoir les arguments découlant du cadre législatif et règlementaire qui organise le service public des courses et qui prévoit qu’il est destiné à améliorer l’espèce chevaline et à promouvoir l’élevage (article 2 de la Loi de 1891).
Si cette explication avancée par les deux présidents se confirmait, cela voudrait dire aussi que les représentants de l’Etat contreviennent, non seulement aux dispositions légales, mais sont en totale contradiction avec la politique de soutien de l’activité qu’ils promeuvent auprès de tous les secteurs d’activité depuis la crise du COVID 19.
Il conviendrait donc de demander aux conseils d’administration et aux comités des deux Sociétés Mères de prendre acte sur des bases écrites de ces deux exigences de l’Etat et d’engager les actions qui s’imposent pour obliger l’Etat à remplir ses obligations.
Il est toutefois permis de s’interroger quant à la véracité de ces exigences.
En effet :
- le communiqué conjoint des deux ministres des Comptes publics et de l’Agriculture du 27 avril indique bien que : « ils ont rappelé les dispositifs de soutien que le gouvernement a mis en place pour permettre aux entreprises de surmonter les difficultés liées à l’épidémie de coronavirus » ce qui vise clairement le recours au PGE, qui, avec le chômage partiel, est la mesure phare assurant la couverture des baisses de revenus pendant la période d’arrêt de l’activité.
Equistratis a chiffré le besoin de financement à 300M€ pour l’ensemble de la Filière dès le 27 mars 2020 et s’interroge sur les raisons pour lesquelles rien n’ait été entrepris en ce sens par les deux Sociétés Mères depuis un mois, malgré l’incitation des ministres à étudier cette voie, comme indiqué par leur communiqué commun.
- les deux présidents ont affirmé à plusieurs reprises qu’ils ne souhaitaient pas recourir à l’emprunt afin d’éviter d’avoir à rembourser le PGE, transférant ainsi la responsabilité de le contracter aux Socio-Professionnels.
Or nous avons tous les jours des témoignages de Socio-Professionnels qui, en situation de trésorerie tendue ou très endettés, reçoivent un avis négatif à leur demande de PEG. Cette situation va aboutir à un désastre pour la Filière hippique, surtout, ce qui est très probable, si les enjeux ne reviennent que progressivement.
- certains nous ont enfin alerté sur le choix qui aurait été privilégié par les Sociétés Mères d’attendre la création de la SA PMU, souhaitée par l’Etat dès le début de l’année 2019 et inscrite comme un objectif dans l’article 28 de la Loi de Finances 2020, avant d’emprunter.
Or nous l’avions démontré dès la fin mai 2018, la création de la SA PMU aboutirait à la fin du modèle français des courses qui ne disposerait plus du monopole des paris, condamnerait de nombreux Socio-Professionnels et conduirait à l’abandon des hippodromes PMH.
Les recettes fiscales seraient, en revanche garanties et les Sociétés Mères n’ayant plus que des responsabilités techniques, ne distribueraient comme allocations que ce que le PMU accepterait de lui rétrocéder sur des bases nettement plus restreintes.
De notre côté, nous poursuivons notre travail pour proposer des actions spécifiques et des solutions alternatives fondées notamment sur le programme Equistratis, à savoir une forte diminution des coûts de fonctionnement des Sociétés Mères et du PMU grâce à une restructuration en profondeur des Institutions.
Il serait ainsi possible de rembourser le Prêt Garanti par l’Etat sur six ans sans avoir à toucher aux allocations.
Mais, manifestement cette hypothèse est totalement exclue de la part des présidents des deux Sociétés Mères. En effet, il est plus facile de faire payer aux plus fragiles les coûts de la crise que de s’attaquer sérieusement à la réforme et à la réduction des coûts de gestion des Sociétés Mères.
Ce qui est en train de se dérouler n’est que la manifestation d’intérêts partisans qui cherchent à occulter la réalité et à interdire toute transparence dans les décisions à un moment où, au contraire, il faudrait mobiliser toute la Filière autour d’objectifs visant à la sauver.
Equistratis appelle les Socio-Professionnels qui n’acceptent pas ce processus à réagir car ils ont la légitimité de le faire. Avant qu’il ne soit trop tard, faites entendre votre voix.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
Un nouvel équilibre gagnant ? » Le dernier communiqué de presse de la SECF sur une refonte structurelle de la filière pose question. 👇👇👇👇👇
👉 Il y est annoncé que la SECF va « travailler la reprise tout en l’accompagnant d’un travail de refonte structurelle en profondeur, sans lequel un meilleur futur ne sera pas envisageable (…) travailler sur la définition d’un nouveau schéma directeur » et un peu plus loin que « Face à une problématique de ressources les actions se concentreront sur le jeu, la réduction des coûts de fonctionnement du Trot, l’élevage, les structures d’entraînement et la rentabilité des courses. Il devra en résulter un nouvel équilibre gagnant assurant pérennité aux courses. »
👉 Il y a dans ce communiqué comme un écho troublant avec les propos de Mr Meheut qui affirmait dans Les Echos à l’occasion de son départ que le secteur hippique est « surdimensionné »… Face à une problématique de ressources causée par la crise COVID, pour laquelle l’état a mis des moyens exceptionnels en place dont le PGE, que le TROT a refusé de solliciter, la SECF envisage enfin de réduire ses coûts de fonctionnement… Cela est une bonne chose que nous soutenons depuis deux ans. Mais le reste des propos sur cette énigmatique réforme structurelle est perturbant.
👉 Qu’est-ce que le Trot entend par « la réduction des coûts de fonctionnement du Trot, l’élevage, les structures d’entraînement et la rentabilité des courses » ? Cela signifie-t-il moins de naissances, moins d’hippodromes, moins de partants, moins de socio-professionnels …. Ce serait une solution radicale au manque de ressources en effet ! Plus la filière sera petite, moins il y aura d’allocations à devoir être distribuées… Est-ce pour aller tout droit vers la création de la SA PMU ? Qui rappelons-le était préconisée par le rapport Artuis, lequel recommandait déjà de diminuer la taille de la filière. Il serait utile que le TROT soit un peu plus clair et précis sur les grands objectifs de cette fameuse refonte structurelle….
👉 Nous continuons plus que jamais à défendre une approche alternative. Celle du recours au PGE pour donner un peu d’air à l’ensemble des socio-professionnels. Couplée à la restructuration des maisons mères, préalable indispensable à toute réforme structurelle.
👉On ne peut pas continuer à travailler avec des structures de tête qui n’ont pas évolué depuis plus de 20 ans, et dont les coûts de gestion ne sont ni tenables, ni justifiés. Ces réformes préalables et le PGE permettront de dégager les marges de manœuvres financières nécessaires à la restructuration de la filière.
👉Car oui nous devons nous réformer. Nous devons faire évoluer notre modèle économique. Nous devons aller chercher des relais de croissance pour nos entreprises. Nous devons aller chercher les joueurs et les fans de demain. Mais cela ne doit pas se faire ni en sacrifiant une partie de la filière, ni en la privatisant. Nous continuons de travailler pour une issue qui prenne en compte la diversité sociale et économique des socio-professionnels, qui rénove le modèle français des courses, et qui assure un avenir à ces métiers-passion et à ses socio-pros engagés qui font la beauté et la fierté de notre filière.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.