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COURSES / 20.10.2020
JDG
FRÉDÉRIC ROSSI : « SEALIWAY SERA AU DÉPART DE LA BREEDERS’ CUP ! »
Rencontré aux ventes de Deauville mardi matin, Frédéric Rossi nous a annoncé la nouvelle : Sealiway (Galiway), impressionnant lauréat du Qatar Prix Jean-Luc Lagardère (Gr1) par 8 longueurs, sera au départ de la Breeders’ Cup Juvenile Turf, le vendredi 6 novembre à Keeneland. Ce Gr1 offre 1 million de dollars d’allocations aux bébés milers amateurs de gazon. « Le cheval est vraiment en pleine forme ! Il a beaucoup d’expérience et va apprécier les pistes très souples que l’on peut trouver à Keeneland en fin d’année. Je pense que face aux 2ans américains, qui ne sont pas meilleurs que les européens sur le turf, nous avons une bonne chance à défendre. »
Et la Breeders’ Cup, quoi qu’on en dise, c’est quand même la Breeders’ Cup ! Guy Pariente n’y est pas insensible, lui qui pourrait réussir l’exploit d’avoir deux partants issus de ses étalons dans cette Breeders’ Cup Juvenile Turf : Sealiway, issu de Galiway (Galileo) donc, et Go Athletico, issu de Goken (Kendargent). Ce dernier a remporté le Prix La Rochette (Gr3) et a conclu 2e du Critérium de Maisons-Laffitte (Gr2). À l’issue de sa dernière course, son entraîneur, Philippe Decouz, nous avait déclaré : « Le cheval court bien. Nous changions complètement de sport avec ce terrain ! (…) Il fait très bien les 1.400m à Longchamp et je pense qu'il peut aussi faire 1.600m. (…) C'était un test qui se révèle concluant. (…) Nous allons nous laisser tenter par la Breeders' Cup. »
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LA SEMAINE AMÉRICAINE : SEALIWAY **, UN RANG À TENIR
La jeune génération française des 2ans sera bien représentée dans le Juvenile Turf de vendredi car, outre la candidature de Go Athletico (Goken), les frenchies pourront également compter sur le représentant de Frédéric Rossi Sealiway ** (Galiway).
Mercredi après-midi (matin outre-Atlantique), le professionnel marseillais nous a donné des nouvelles du net vainqueur du Qatar Prix Jean-Luc Lagardère (Gr1), tout en observant attentivement les entraînements matinaux en bord de piste : « Sealiway avait pas mal de choses pour lui et il a été assez impressionnant dans le Grand Critérium, ce qui nous a un peu incités à venir courir ici.
Ses propriétaires sont des hommes de challenge et, quand je leur ai proposé, je savais qu’ils sauteraient sur l’occasion. Ils ont des chevaux pour vivre ce genre d’aventures-là.
Sealiway est arrivé vendredi dernier et tout se passe bien. Il vient de faire un bon canter sur l’hippodrome avec Mika [Barzalona, ndlr] et tous les feux sont au vert. Il fait froid le matin et beau la journée, mais il s’est acclimaté sans souci. Il n’a pas perdu de poids, a bien encaissé le voyage : j’espère et je pense qu’il est dans le même état de forme que dans le Jean-Luc Lagardère. Il aime bien partir de loin, ayant une longue accélération et le numéro 1 dans les stalles peut être intéressant. Même si les courses américaines vont plus vite, il a quand même du métier pour sortir des boîtes. Il ne devrait donc pas se retrouver très loin à la corde derrière les leaders. »
Auteur d’une excellente saison sur notre sol, Frédéric Rossi croque à pleines dents cette expérience américaine, en plein dépouillement de l’élection présidentielle : « Je peux vous assurer qu’on ne ressent pas l’ambiance de cette élection mais bien celle de la Breeders’ ! C’est du stress mais du bon stress.
J’en profite pour observer ce qu’il se passe le matin sur les pistes. Malgré le contexte sanitaire, tout est très bien fait avec beaucoup de rigueur sur place.
C’est ma première expérience américaine, un grand moment dans une carrière. »
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...Depuis la sortie du “confinement” de Sealiway lundi matin, Pauline et Kamel Chehboub, Rémy Fradet (jockey du matin), Alexandre Lachkar (son lad), Mickaël Barzalona (jockey de l'après-midi), Guy Pariente (l'éleveur) et bien évidemment, Frédéric Rossi l'entraîneur, se rendent chaque jour sur l'hippodrome : “L'organisation nous a donné un poney pour accompagner le cheval le matin. On va également en avoir un le jour de la course, mais Sealiway ne sera pas tenu par la personne dessus, car en France cela n'existe pas et ça pourrait être perturbant. Il semble s'acclimater à l'environnement. Lundi matin, la piste était gelée, car il faisait moins quatre degrés alors que l'après-midi il fait bon.” Pauline Chehboub n'a pas découvert les États-Unis, mais Keeneland oui : “C'est un hippodrome énorme avec un établissement des ventes magnifique, mais une piste petite avec une courte ligne droite. Pour cette raison, c'est plutôt une bonne nouvelle d'avoir hérité du numéro 1 dans les stalles.” Une victoire ce soir serait une première pour la casaque au niveau groupe I à l'étranger, mais pas pour la famille. Sous les couleurs de Kamel Chehboub, Spirit One a triomphé le 9 août 2008 dans l'Arlington Million. “Comme le cheval est devenu étalon et que nous voulions le soutenir avec une jumenterie, mon père et mon oncle, Bouzid, ont décidé d'acheter un haras.” Le Haras de la Gousserie était né. Basé en Mayenne et dirigé par Abdelakim Bouchikhi, il compte actuellement une vingtaine de poulinières avec des “juments qui nous ont fait plaisir en course, mais pas forcément un super pedigree”.
Une équipe complémentaire
Alors d'où vient la réussite du haras depuis quelque temps ? “De l'investissement notamment dans l'achat des yearlings principalement. Les trouvailles de cette année et des autres, c'est mon père. Il a un feeling particulier, adore ça et passe du temps dans les ventes. Il est bien entouré aussi par le courtier Paul Nataf et puis Frédéric Rossi aussi qui est avec nous depuis qu'il est entraîneur public. Il est l'un des éléments déclencheurs de notre réussite.” Pauline ne se met pas en avant, mais est également un des maillons essentiels : “Je m'y suis mis depuis quelques années. Je m'implique dans les croisements, la communication et avec mon père on se déplace un peu partout pour suivre les chevaux à l'entraînement et en course. Notre réussite ? C'est un travail d'équipe. On a des visions différentes, mais on est complémentaire. On a appris à bien s'entourer.” Et le Haras de la Gousserie voit toujours plus loin et veut encore grandir : “Cela faisait longtemps que l'on n'avait pas de chevaux à Chantilly, donc on s'est rapproché de Francis-Henri Graffard notamment. Il va recevoir des yearlings avec un profil précoce. C'est ce que l'on adore. Tout simplement, car mon père n'est pas très patient et veut voir ses chevaux courir à 2 ans (rires). Et franchement, on adore avoir la possibilité de courir à l'étranger.”
Ils vont être servis ce soir avec la prestation de Sealiway dans la Breeders' Cup.
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Sealiway décompresse
JDG
Quelques minutes après son couplé gagnant dans l’épreuve d’inédits du jour à Marseille, Frédéric Rossi nous a parlé d’un autre poulain de 2ans, le vainqueur de Gr1, Sealiway (Galiway).
Le lauréat du Prix Jean-Luc Lagardère nous a gratifiés d’un magnifique effort final début novembre dans la Breeders’ Cup Juvenile Turf (Gr1), après bien des déboires au départ : « Il aurait pu tomber mais il faut l’accepter. Il devait ainsi rendre 25m ce qui est compliqué sur un anneau américain. À vrai dire, je n’ai pas pris de plaisir pendant la course. Assister à un tel spectacle au bout de 200m n’est pas agréable. J’étais vraiment très déçu et assez en colère.
C’est comme un trotteur qui se met rapidement au galop et qui est disqualifié.
Sealiway nous a toutefois fait plaisir en mettant son cœur sur la piste et en faisant une ligne droite de toute beauté. Il a confirmé qu’il est un vrai cheval de Gr1.
Mais, d’un autre côté, on n’est que cinquième et on ne court pas une Breeders Cup pour ce classement. Cela m’a toutefois permis de vivre ma première expérience dans une Breeders Cup et me permettra, je l’espère, de faire mieux si j’ai la chance d’y participer à nouveau.
Quant à Sealiway, il est bien rentré et n’a pas perdu de poids pendant le voyage. Il a toujours un poil de souris et n’est pas du tout passé. On va le redescendre en pression. On va préparer la Poule assez sereinement. Les cinq prochains mois vont être à la fois longs et excitants. »
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Cl. | N° | Cheval | S.A | Œill. | Poids | Corde | Ecart | Jockey | Entraîneur |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1er | 10 | Sealiway (fr) | M3 | - | 57,5 | 3 | M. Barzalona | C. Rossi 🇫🇷 | |
2e | 7 | Dubai Honour (ire) | H3 | - | 57,5 | 10 | 3/4 | James Doyle | W.-J. Haggas |
3e | 9 | Mac Swiney (ire) | M3 | - | 57,5 | 6 | 1 1/2 | Kevin.J Manning | J.-S. Bolger |
4e | 4 | Mishriff (ire) | M4 | - | 59,5 | 2 | 1 | D. Egan | J.& Th. Gosden |
5e | 5 | Adayar (ire) | M3 | - | 57,5 | 9 | 3 | William Buick | C. Appleby |
6e | 1 | Addeybb (ire) | H7 | 👓 | 59,5 | 1 | 4 1/2 | T. Marquand | W.-J. Haggas |
7e | 8 | Foxes Tales (ire) | M3 | 🕶 | 57,5 | 4 | 3/4 | S. De Sousa | Andrew Balding |
8e | 2 | Al Aasy (ire) | H4 | - | 59,5 | 5 | 2 | Jim Crowley | W.-J. Haggas |
9e | 3 | Euchen Glen | H8 | - | 59,5 | 7 | 5 1/2 | P. Mulrennan | Jim Goldie |
NP | 6 | Bolshoi Ballet (ire) | M3 | - | 57,5 | 0 | Ryan Moore | A.-P. O'Brien |
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