CINÉMA

THE HUNT ( 2020)- " SALAUDS DE RICHES VS SALAUDS DE PAUVRES"

Le must du " Survival Game"  et qui fit grand bruit jusque dans les hautes sphéres aux Etats Unis..




Car " The Hunt", sous l'apparence d'un film qui " déchire O combien question action" est aussi un pamphlet politique ou chaque "faits de socièté" est soulignè..Survolé plutot, car l'immense majoritè des persos n'as effectivement pas trop le temps de parler...ils meurent en parlant, en se cachant, en marchant..
Cette sanglante chasse a l'homme "orchestrèe" par "la classe aisée" envers ce qu'elle considère comme des gens "déplorables" commence "comme un film de guerre" et finit ..comme un film de guerre..

Entre les deux ?... une boucherie...

Ce qui en fait sa force déja au début, c'est la surprise : en effet, on est a des années lumières d'Hollywood, et l'heroine n'est pas, mais alors pas du tout celle qu'on croit... elle est en fait l'exact contraire de la potiche vue et revue dans ces Blockbusters archi prévisibles et insupportables..
La c'est plutot : Je m'en foutiste a souhait, débraillée, sans pitié aucune et ne se posant qu'une seul question : " comment en dézinguer toujours plus ?"..

Car on est la, face a un ennemi invisible, qui tire sur tout ce qui bouge et THE HUNT n'est ni bon ni mauvais : il est un délice d'action teintée d'humour pour le moins noir, noir bien foncé..
Cette "chasse macabre" a selectionnée 11 candidats, en fonction de leurs opinions, de leurs actions sur les reseaux sociaux, de leurs engagements politiques, et la aussi tout le monde en prends pour son grade, des républicains aux démocrates en passant par les écolos ou les " riches intellectuels"...



Pour le reste ce que l'on peut ressentir est a peu près équivalent au "sursaut permanent " : rien n'est attendu, tout n'est que surprise et il est constamment impossible de deviner quelle va etre la scène suivante et ce qu'il va s'y passer...a déguster comme la meilleure des confiserie..A condition d'aimer les bonbons empoisonnés ...

BLADE RUNNER ( 1982) De RIDLEY SCOTT ( GB)

Est ce l'un des plus beaux film de tous les temps ?...Sans conteste.



Cette divine peinture d'un futur a la fois inquiétant ( il fait toujours nuit et il pleut 24/24) et fascinant, suit les pas d'un flic un peu a la ramasse et recruté pour aller décimer des " répliquants"..

Ceux ci, fruits d'une technologie de clonage tellement portée à son summum qu'elle a la possibilité de "fabriquer" des machines en tous points identiques aux etres humains..Sauf que.. elle l'as meme dépassée avec ces "nexus 6", modeles supremes aux capacités sur-humaines...

Autant dire que la tache ne s'annonce pas facile..Au dela des somptueux décors, une reflexion sur la vie, la mort, et qui se voit comme un frisson ininterrompu, celui que l'on ressent quand c'est " a la fois beau et profond"..

Dans ce futur des plus sombres, ou les animaux ont semble t-il disparus de la Terre ( lorsque le héros voit une femme avec un serpent, sa 1ere question sera de lui demander ..Si c'est " un vrai"), les corporations toutes puissantes ménent le monde, et ont visiblement un pouvoir illimité...
tout est déshumanisé, mais ces fameux androides eux, qui ne sont pas humains, programmés pour ne vivre que cinq ans, viennent pour y réclamer...De la compassion, a savoir prolonger leur existence, car ils ont appris les émotions et ne veulent plus qu'une chose : vivre , encore et encore...

De Rutger Hauer a Harrisson Ford en passant par Darryl Hannah, Sean Young ou Emmet Walsh, ils sont tous habités par leur role, le regard totalement imprégnés par l'histoire, inquiets autant qu'on peut l'etre devant ce monde glacial qui est le leur, et qui contribue a faire de ce film un impérissable et visionnaire chef d'oeuvre..

..A voir en version Final Cut de 3h, pour ne rien rater de cette "beauté continue" qu'est Blade Runner.

«Est ce l'un des plus beaux film de tous les temps ?...Sans conteste.»


Vu au moins 2x , un des meilleurs films de SF en tous cas

Il y a eu une suite ,sortie en 2017 , qui est loin de valoir le film de Ridley Scott

Beau je ne sais pas mais un film révolutionnaire incompris des Ricainw… Si je ne l’ai pas vu 50 fois, je ne l’ai pas vu 1 fois lol !

"L' ASCENSION D'UN HOMME DE MAIN"

Pour ceux qui apprécie les biographies de l'histoire du gangstérisme, il ya eu "Les Affranchis" ou " Le parrain" aux US..."L'ascension d'un homme de main" est leur pendant coté Anglais.
L' histoire de Carlton Leach, un individu à la vie simplement irréelle, qui a dansé sur un fil, entre la vie et la mort ..Avant de se ranger quand justement le fil allait casser..

Film incroyable de qualité, qui commence a ses seize ans, en 1975 et ou il entame une carrière de ..Supporter pour le moins "déchainé", avant de gravir les échelons : videur musclé dans les pires bouges Londoniens, puis associé de "figures" de la pègre, pour finir par etre l'un des rois de la vente d'Ectasy sur la capitale Anglaise, dans une atmosphére très proche de celle des Affranchis, ou la mort rôde à chaque coin de rue...

Une vie de douleur, peu resplendissante, ou le danger est partout et ou la folie va finir par le frôler de son étreinte lugubre....

Jusqu'a cette nuit de Decembre 95, devenue comme l'un des fait divers des plus troublants et macabres de l'histoire du Royaume Uni, celle des  " Meurtres de Rettendon", jamais vraiment élucidés à ce jour.......... Qui va le faire changer du tout au tout...
Une saga éblouissante, et l'un des meilleurs films du genre post 2000

Merci !!!
Voilà une perspective de découverte pour moi.

Concernant Blade Runner je vous rejoins à 200%.
Il résiste à tout...
Et Denis Villeneuve s'est cassé les dents à vouloir reprendre le flambeau. Il va peut-être mieux réussir son pari avec Dune... même si les grands passionnés de l'œuvre de Frank Herbert, dont je suis, sont très difficiles...😉

LES DUELLISTES ( 1977- RIDLEY SCOTT- GB)

5 ans avant Blade Runner, Ridley Scott- issu du monde de la publicité- débute dans le cinéma..Et son entrèe va s'y révéler pour le moins fracassante...
Dés sa 1ere oeuvre en effet, il met le curseur haut - très haut- on ne peut plus haut en fait, en adaptant une nouvelle de Joseph Conrad, en l'occurence un histoire des plus invraisemblable...Et pourtant vraie !
Celle de deux hommes, pour qui l'honneur passe avant tout, et qui durant 15 ans vont se poursuivre à travers l'Europe pour ..Se battre en duel selon les codes en vigueur de l'époque ( de 1800 a 1815)

Ca a l'air simple comme ca, facile, voir dénué d'interet........ Mais dés ce premier film il ya la patte d'un surdoué : Ridley Scott magnifie les images, "Les Duellistes"- comme Blade Runner, est d'une beauté sans pareil, et alors qu'on suit les aventures de ces deux forcenés, c'est toute une époque ( Napoléonienne en l'occurence) qui défile, avec un monde en train de changer..

Mais eux deux n'en ont cure : la violence des " échanges" est effrayante, l'intensité est terrible, dans des décors féeriques complétement "décalés" avec ce macabre " sens de l'honneur" en vigueur dans ces années la..
Keith Carradine et Harvey Keitel sont au sommet de leur art eux aussi, campant deux personnages fascinants- inspirés de Pierre Dupont de l'Étang et de Francois Fournier Sarloveze, deux généraux d'empire qui avaient " un compte à régler"..Compte qui dura toute leur vie.
Un chef d'oeuvre à voir et revoir, encensé a Cannes a l'époque, et qui n'as pas vieilli d'une ride...
Ridley Scott enchainera donc "Les Duellistes", " Alien" et " Blade Runner" en 4 ans.......... Chapeau l'artiste, quel tiercé !

RAGING BULL ( MARTIN SCORCESE -1990- USA)

La force d'un génie est de faire des choses inaccessible au commun des mortels
"Raging Bull" est un everest du cinéma, et ceux qui aimes la boxe et n'ont pas encore vu ce film ..ont bien de la chance : le plus beau reste à venir.

L'histoire est celle, entre autres, de Jake La Motta, un fou furieux du bronx, surnommé " Le taureau", car il ne reculait jamais et que chacun de ses coups ravageait littéralement la tete de l'adversaire..
.Il n'aurait sans doute jamais été si célèbre s'il était tombé dans une autre époque....Mais la, en face de lui se dressait deux monuments : Sugar Ray Robinson et Marcel Cerdan ( !!!!)......

Les combats furent terribles, dans une époque dorée d'un sport qui était à son zénith, avec des types qui pour la plupart "boxaient pour manger" ..Et qui avaient très faim...
Au dela d'une carrière qui le ménera tout en haut.., Scorcese dépeint avec la maestria qu'on lui connait, ce monde, ou la mafia est omniprésente, et ou pour aller au championnat du monde tu dois de temps a autre " accepter de te coucher"... 
LaMotta et ses frasques, baignant continuellement dans un monde de violence, s'il " existait" aujourd'hui serait en prison..Mais c'est valable pour beaucoup de ces boxeurs de l'époque, des " Mike Tyson avant l'heure...En plus dingues" raconté ici par un maitre en la matière, qui pond sans doute le plus grand film de boxe de l'histoire du cinéma

THE SUICIDE THEORY ( D. BROWN-AUSTRALIE-2015) " VERY LUCKY TO BE ALIVE"

Déchiré par le deuil d'un etre cher, le jeune homme veut mourir...Mais chacune de ses tentatives échoues étrangement
Alors...
Alors il engage un impitoyable tueur pour faire "le boulot a sa place"..Et le tueur en question va aller de surprises en surprises..
Bardé de récompenses, ce diabolique thriller vous regarde comme une victime...Et ne va plus vous lacher, de son étreinte macabre ...Pourtant, paradoxalement et derriere ce sujet plus noir que noir, la leçon de vie que ce film délivre est d'une terrassante beauté ...
L'un des Chef d'oeuvre de l'année 2015 "Suicide Theory" est en phase parfaite avec la fameuse citation de Théophile Gautier :

“Toute destinée est une suite d'accidents à retardement avec le coup de grâce au bout.”

Bien qu'aimant beaucoup le sport et le cinéma , je ne suis pas un grand amateur des films traitant ce sujet ….. sauf pour Racing Bull , une réalisation de haute volée du maitre Scorsese , avec un De Niro incarné dans la peau du personnage

«Sorti en 1980, "Raging Bull" reste l'un des plus grands films de Martin Scorsese. Malgré le fait qu'il ait connu à l'époque un faible succès commercial, il est devenu avec le temps l'un des meilleurs films sortis durant cette décennie, ainsi que l'un des plus grands films de boxe jamais réalisés. Mais connaissez-vous tous les secrets de ce chef-d'oeuvre ?

Le projet de ce biopic vient de Robert De Niro lui-même. En effet, l'acteur a toujours été un grand fan du boxeur Jake LaMotta (surnommé Raging Bull, d'où le titre du film). Alors qu'il tourne Le Parrain 2 en Sicile, il reçoit le livre autobiographique Raging Bull : My Story. Fasciné par le portrait d'un homme qu'il juge franc et direct, il souhaite alors incarner le personnage à l'écran. Pour ce faire, il propose alors l'idée à Martin Scorsese, avec qui il avait déjà collaboré pour les films Mean Streets, Taxi Driver et New York, New York. Cependant, le réalisateur est au départ très peu emballé par l'idée, car l'univers de la boxe ne le passionne pas tant que cela.

De Niro donne ensuite le livre au scénariste Mardik Martin (décédé en 2019), pour qu'il en tire un scénario. Parallèlement, il propose la même idée aux producteurs Robert Chartoff et Irwin Winkler, qui acceptent le projet à une seule condition : que Martin Scorsese en soit le réalisateur. Heureusement pour Robert De Niro, le cinéaste italo-américain changera finalement d'avis et décidera d'être le metteur en scène. En effet, durant la fin des années 80, Martin Scorsese sombrait gravement dans la drogue, suite aux multiples échecs commerciaux de ses précédents films au box-office. Durant cette période difficile, De Niro ne l'a jamais lâché. Ce film fut donc une manière de remercier l'acteur d'avoir cru en lui, et de l'avoir remis en selle. Ironie du sort, toutefois : Raging Bull fut également un échec au box-office !

Fidèle à sa formation à l'Actors Studio, Robert De Niro s'est une nouvelle fois pleinement investi pour incarner comme il se devait le célèbre boxeur. Ainsi, durant 1 an, il va s’entraîner sans relâche avec le VRAI Jake LaMotta. Néanmoins, obtenir un corps sculpté et des réflexes de puncheur ne sera pas le plus difficile pour lui. En effet, l'acteur devait également tourner des scènes de l'après-carrière du champion de boxe. Pour cela, il a dû prendre 30 kilos...en 4 mois ! Une prise de poids gigantesque que l'acteur a pu mener non sans mal puisque Scorsese, le sentant à l'agonie, tourna toutes les dernières scènes de LaMotta en un temps record.

Raging Bull est donc un film qui aura mené les deux hommes jusqu'à leurs limites psychologiques et physiques. Il permet également au duo d'introduire un troisième larron qui va collaborer régulièrement avec eux dans les années suivantes : Joe Pesci. Ce dernier est découvert par De Niro qui visionne le film à petit budget The Death Collector. Bien que quasi-inconnu à l'époque, il décrochera le rôle de Joey LaMotta, le frère de Jake. Pesci se permettra même de proposer Frank Vincent, avec qui il avait tourné The Death Collector. D'une certaine façon, Raging Bull est une mini-réunion avant Les Affranchis, sorti dix ans plus tard.

L'une des caractéristiques principales de Raging Bull tient dans la manière dont sont filmées les scènes de combats. Pour cela, en plus de filmer en noir et blanc, il n'utilise qu'une seule caméra, qu'il place à l'intérieur du ring. Ainsi, cette dernière donne l'impression au spectateur qu'il est un participant direct du combat. Une telle technique est cependant fastidieuse car elle demande un jeu précis de la part des acteurs, devant se placer au bon endroit et exécuter rigoureusement les mouvements prévus. C'est cette difficulté qui explique la durée importante de tournage consacrée aux seules scènes de combats qui, bien que n'excédant pas 10 minutes dans la durée totale du film, ont demandé pas moins d'un mois de tournage. A noter par ailleurs que pour le son durant les combats, les techniciens ont dû créer des bruitages en écrasant des melons et des tomates. De même, afin de montrer la déchéance de La Motta et sa perte de stature, Scorsese a utilisé, pour les scènes de boxe, un ring plus grand qu'au début.

Dernière anecdote, pour finir : c'est dans Raging Bull et non dans Taxi Driver que l'on peut trouver la célèbre réplique : "You fucked my wife ?" prononcée par Robert De Niro.

Sorti en 1980, Raging Bull a remporté 2 Oscars et un Golden Globe. Il est surtout l'un des derniers longs-métrages représentatifs de l'ère du Nouvel Hollywood, dont les films étaient aussi virulents que contestataires de leur époque (et dont Scorsese était l'une des figures de proue.»
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