Rip les Marines et Blancs du FCGB , le club des légendes :
Giresse , Trésor , Lacombe , Tigana , Lizarazu etc… , qui a révélé le génial maestro du foot universel Z.Zidane
G.Lopez le fossoyeur :
«Dépôt de bilan, perte du statut professionnel : la lente et inexorable chute des Girondins de Bordeaux
Les Girondins ont annoncé jeudi à la FFF leur intention de perdre leur statut professionnel, ce qui entraînerait la disparition de leur centre de formation et le départ de tous les contrats pros.
La chute des Girondins ressemble à un puits sans fond. Le club bordelais est passé en l'espace de quelques jours d'un possible rachat par Fenway Sports Group, avec l'espoir de repartir en L2, à la future perte de son statut professionnel, acquis en 1937, avec tout ce que cela implique : la fermeture de son centre de formation, le départ de tous les contrats pros, la fin de la convention qui lie le club au Haillan et au Matmut Atlantique. Dit plus cyniquement : près de 30 M€ d'économies rien que sur la masse salariale. Le club a informé la FFF de ses intentions, jeudi.
Le propriétaire Gérard Lopez continue de soutenir en privé que sa préoccupation principale est de réussir à éviter une liquidation mais il lui sera bien compliqué, cette fois, de défendre l'idée qu'il s'agit (encore) d'un plan de sauvetage : il lui aura fallu trois ans pour achever le travail commencé par GACP et King Street, les deux fonds d'investissement qui avaient racheté le club à M6 en 2018, une entreprise de destruction collégiale au détriment d'un patrimoine du football français.
Selon son entourage, la perte du statut pro était devenue une issue inévitable après le dépôt de bilan du club mardi soir, et l'ouverture d'une procédure collective qui doit aboutir à un redressement judiciaire (et au gel de la totalité des dettes du club). Les Girondins ont rendez-vous mardi prochain devant le tribunal de commerce pour défendre leur dossier.
l'image du maire Pierre Hurmic, plusieurs élus considèrent que la perte du statut pro est une manière pour Lopez de se défausser encore, et de ne pas assumer son rôle d'actionnaire en apportant lui-même les garanties financières demandées par la juridiction. « Si tu ne perds pas le statut pro, tu ne peux pas restructurer, tu gardes ta masse salariale, tes contrats et tes besoins de financement », rétorque son entourage. Le discours est peu audible, forcément, et la volonté de Lopez de rester aux commandes après un tel fiasco frise désormais l'indécence.
L'homme d'affaires hispano-luxembourgeois s'imagine encore à la tête du club, en National ou en N2, en fonction de l'interprétation des textes de la LFP. Il semble très peu probable que ce soit en National, et c'est peut-être la seule raison valable qui a pu inciter le club à ne pas attendre davantage pour tirer un trait sur quatre-vingt-sept ans d'histoire : ne plus perdre de temps alors qu'il devra présenter un budget à la DNCG fédérale dans la foulée de son audition devant le tribunal de commerce, si la procédure de redressement judiciaire est acceptée.
Le National reprend le 16 août, la N2 le lendemain. S'il évolue au troisième échelon national, le club devra négocier au cas par cas pour une libération anticipée de ses joueurs. « L'effort de transparence vis-à-vis des instances du football français de ce que sera la situation réelle du club dans les jours et semaines à venir doit notamment permettre de limiter les conséquences sportives de cette situation, le club ayant pour objectif d'évoluer en National 1 la saison prochaine », a écrit Lopez ce jeudi aux salariés.
Sous réserve qu'il fournisse au tribunal de commerce les garanties pour la poursuite de l'activité économique du club, il aurait en tête de remonter très vite un centre avec trois équipes de jeunes U15, U17 et U19. Et de tirer définitivement un trait sur les féminines. Sur le plan administratif, un plan social massif, avec près de 100 postes supprimés, serait également envisagé. Tout le monde au Haillan a été pris de court, ce jeudi. La réunion d'information entre les responsables du centre et les parents des jeunes concernés a été reportée à une date ultérieure, et la décision a été prise de différer une nouvelle fois la reprise du groupe Avenir (les 17 ans nationaux et les 18 ans régionaux).
La FFF doit encore entériner la volonté du club de perdre son statut pro, a priori début août. Et une fenêtre de tir, entre ce vendredi et la semaine prochaine, pourrait s'ouvrir pour que d'éventuels repreneurs se manifestent. En attendant, Lopez est devenu persona non grata à Bordeaux, auprès des élus politiques, des anciens joueurs et des supporters qui se déchaînent sur les réseaux sociaux. Même les Ultramarines ont fini par le lâcher, jeudi, en affirmant que l'avenir devait désormais s'écrire sans lui. Tant qu'à repartir d'une page blanche, il paraît inconcevable que le dirigeant qui a envoyé les Girondins par le fond reste aux commandes.»
L’Equipe