Les joueurs de foot se plaignent qu’il y a trop de matchs mais pourtant une nouvelle compétition va voir le jour , la brèche était belle pour s’y engouffrer puisque un tel tournoi n’existait pas sous cette forme , on parle de la coupe du monde des clubs , idée ayant pour principal artisan Arsène Wenger , directeur développement à la FIFA
Dès juin 2025 et ensuite tous les 4 ans , 32 clubs :
12 Europe , 4 Afrique , 4 Amérique N , 4 Asie , 6 Amsud ,
1 Océanie , la dernière place pour le pays organisateur ,
8 poules x 4
32 équipes, saison à rallonge… Qu’est-ce que le Mondial des clubs, nouveauté de la Fifa ?
Dévoilée dimanche 17 décembre, la nouvelle formule de la Coupe du monde des clubs, à laquelle participera le PSG, se déroulera tous les quatre ans, pour une durée d’un mois. Une nouveauté qui réunira 32 clubs du monde entier dès juin 2025. Présentation de cette formule 2.0, mais aussi des craintes qui l’entourent.
Nouvelle vitrine pour le football de clubs, ou bien compétition de trop au milieu d’un programme déjà au bord de l’implosion ? L’annonce de la création par la Fifa d’une énième compétition internationale a d’abord suscité la curiosité, avec un format new-look, puis une vague de scepticisme dans le monde du football. Sous l’impulsion de son président Gianni Infantino, la plus grande instance du football mondial a mis au monde un petit nouveau au sein de sa galaxie de compétitions : une formule 2.0 de la Coupe du monde des clubs , qui sera lancée à l’été 2025.
L’idée de la Fifa est de créer une équivalence à la célèbre Coupe du monde des nations, qui a lieu tous les quatre ans. Et ainsi de relancer l’intérêt du Mondial des clubs, qui se déroule actuellement en Arabie saoudite, et qui passe totalement sous les radars médiatiques. Les différents vainqueurs continentaux se retrouvent chaque année dans des destinations exotiques – et qui sortent le chéquier – pour disputer une compétition à la formule alambiquée, engoncée au beau milieu des saisons européennes… Forcément, ce n’est pas vraiment vendeur !
Désireuse de réformer tout cela, et de continuer à faire tourner la machine à billets, la Fifa a donc décidé de lancer une formule qui se déroulera tous les quatre ans avec pas moins de 32 équipes qualifiées (contre 7 actuellement). Ces 32 formations, venues du monde entier, seront réparties dans huit groupes de quatre et s’affronteront durant un mois, de mi-juin à mi-juillet. Les deux premiers de chaque poule seront qualifiés pour les huitièmes. Ensuite, le tournoi se jouera sur un match sec jusqu’à la finale.
Au total, 12 clubs européens participeront à la compétition, dont le Paris Saint-Germain. Sur ces 12 équipes, huit sont déjà connus : il y aura les quatre derniers vainqueurs de la Ligue des champions (Chelsea, Real Madrid, Manchester City et l’heureux élu de l’édition 2024), ainsi que cinq autres clubs qui ont d’ores et déjà validé leurs tickets grâce à leurs coefficients UEFA (Bayern, Benfica, Porto, l’Inter et donc le PSG). Auxquels s’ajoutent quatre clubs africains (Al-Ahly et Wydad déjà qualifiés), quatre asiatiques (Al Hilal et Urawa Red Diamonds déjà qualifiés), quatre d’Amérique du Nord et Centrale (Monterrey, Seattle Sounders, Club Leon déjà qualifiés), six d’Amérique du Sud (Palmeiras, Flamengo, Fluminense déjà qualifiés) et un de la zone Océanie (Auckland City déjà qualifié).
Une multitude de clubs, et donc, forcément, une multitude de matches, qui pose des questions. Quand est-ce que les footballeurs – exclus comme souvent de la consultation – pourront souffler ? En effet, l’édition 2025 se tiendra du 15 juin au 13 juillet aux États-Unis et les grands championnats européens reprendront dans la foulée. Cela donne donc l’impression de continuer à charger des calendriers qui s’étirent déjà comme un élastique sur le point de rompre.
Les plus grands joueurs peuvent d’ores et déjà dire adieu à leur mois de juin, capital pour récupérer de saisons éreintantes : il y aura l’Euro, puis les Jeux olympiques en 2024, la Coupe du monde des clubs en 2025 et le « vrai » Mondial des équipes nationales en 2026, qui s’agrandit lui à… 46 équipes. Cette nouvelle Coupe du monde des clubs semble être la goutte d’eau de trop.
La FIFPro, qui rassemble les syndicats de joueurs de football du monde entier, s’est d’ailleurs fendue d’un communiqué au vitriol. Elle dénonce un « manque de considération pour la santé mentale et physique des joueurs, de même qu’un mépris pour leur vie personnelle et de famille ». Les dates de la compétition sont notamment au cœur des critiques du syndicat, car celles-ci interviennent à la fin d’une saison de 11 mois avec la perspective limitée d’avoir assez de repos avant le début de la saison suivante.
Ouest France