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Le Grand collisionneur de hadrons (LHC) est de nouveau complètement opérationnel, et nous annonce de nouvelles merveilles issues de notre monde, ou plus particulièrement de celui de la physique des particules. Les scientifiques travaillant sur la collaboration LHCb (Large Hadron Collider Beauty) ont observé deux nouvelles particules jamais vues auparavant. Ils auraient également constaté la présence d’une troisième particule.
Les deux nouvelles particules, prévues par le modèle standard des quarks, sont des baryons. Il s’agit de la même famille de particules que les protons, utilisés dans les expériences d’accélération de particules du LHC.
Les baryons constituent la majeure partie de l’Univers, y compris les protons et les neutrons. Ils appartiennent à la famille des hadrons et sont composés de trois quarks. Leur spin demi-entier les classe dans la catégorie des fermions. Les baryons peuvent contenir 5 « saveurs » de quarks différentes : des quarks u (up), d (down), s (strange), c (charm) et b (bottom).
Par exemple, les protons se composent de deux quarks up et d’un quark down, tandis que les neutrons consistent en un quark up et deux quarks down.
Mais les deux nouvelles particules découvertes ont une composition légèrement différente, et elles ont été nommées respectivement Σb(6097)+ et Σb(6097)–. Σb(6097)+ se compose de deux quarks up et d’un quark bottom, tandis que Σb(6097)– est constituée de deux quarks down et d’un quark bottom.
Ces particules sont des baryons bottom et sont associées à quatre particules précédemment observées au Fermilab. Cependant, les nouvelles observations marquent la première fois que les scientifiques détectent ces homologues de masse supérieure : ils sont environ six fois plus massifs qu’un proton.
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Article
Le Prix Nobel de Physique 2018 a été décerné au Français Gérard Mourou, ancien étudiant de l’Université Grenoble Alpes, aux côtés de l’Américain Arthur Ashkin et de la Canadienne Donna Strickland. Une récompense qui reflète à nouveau l’excellence de la recherche et de la formation à Grenoble dans l’une de ses disciplines historiques : la physique.
"Je tiens à féliciter Gérard Mourou, actuel Prix Nobel de Physique et ancien étudiant de l’Université Grenoble Alpes. C’est une très bonne nouvelle pour le site qui est en train de se rassembler pour devenir une université intégrée regroupant l’ensemble des forces scientifiques et académiques du territoire Grenoble Alpes. C’est aussi la première fois qu’un étudiant grenoblois obtient un Prix Nobel. Nous pouvons être très fiers de notre établissement et de la recherche sur le site." déclare Patrick Lévy, Président de l’Université Grenoble Alpes.
Diplômé de l’Université de Grenoble en 1967 (actuelle Université Grenoble Alpes), Gérard Mourou a ensuite obtenu un doctorat de l’Université Pierre et Marie Curie (aujourd’hui Sorbonne Université). Gérard Mourou a passé la majeure partie de sa carrière entre les grands laboratoires de recherche français et américains. Il a ainsi notamment dirigé le laboratoire d’optique appliquée, unité mixte École Polytechnique / CNRS / ENSTA ParisTech.
Les travaux de Gérard Mourou et Donna Strickland ont permis de démultiplier la puissance des lasers par la création d’impulsions ultra-courtes et ultra-intenses. Ils sont à l’origine de la technique d’amplification des lasers appelée "Chirped Pulse Amplification", qui a permis de repousser les limites de la physique expérimentale en passant la barrière de la femto-seconde et en rendant accessible la dynamique interne des atomes et molécules, qui relevaient l’une et l’autre jusqu’alors de la seule physique théorique. Il a aussi ouvert la voie à l’accélération de particules par laser ce qui permet d’explorer de nouveaux pans de la physique relativiste et de mieux comprendre la nature physique du vide.
Publié le 3 octobre 2018
Mis à jour le 12 octobre 2018
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