Bah regarde les poulinières des étalons tête de liste sur leurs premières années
et par ailleurs regarde les poulinières qui font des "pères de mère".
Tu ne contrediras pas le fait qu'un étalon est très vite flingué s'il ne sort pas du bon.
Si tu veux soutenir ton étalon, tu t'arranges sur la part qui te revient pour lui adresser les meilleures (et
évidemment il y a la loi d'attraction. dans les deux cas le prix de saillie et le tamisage des candidatures
s'il est besoin exercent un poids).
Un bon étalon et renforcé par de bonnes juments et explose rapidement le carton des "canons de la mode".
Un étalon moyen ou produisant tardif ou difficile, va avoir plus de mal, et il faudra que le carcan saute.
Un bon étalon qui était avant coup un cheval peu remarqué va se débrouiller avec son pool de juments,
et là, c'est l'inversion de tendance qui va attirer l'oeil... Au bout d'un moment cet étalon ayant gagné assez seul
ses galons sera reconnu comme il le faut. Celui que tu aimes tant, Gazouillis, est de ceux-là. Il n'a pas commencé
avec la jumenterie de Love You, qu'elle soit Dubois ou pas.
Pour les pères de mère, je prends un exemple qui casse un peu la baraque d'une cheval que j'adore : Blue Dream est
devenu le père de mère recherché grâce à de bonnes juments dans les 3 premières années. ca a marché cahin-caha,
mais bingo, les filles de Blue, issues de bonnes juments, ou bien croisées, ont ensuite pu montrer de belles choses
car l'état d'esprit était bon. soit elles avaient des perfs, soit déjà une souche solide. Les bons croisements et le soutien
ont suivi et Blue, qui est quand même un sacré améliorateur de modèle et un cheval peu commun, a pris une réputation.
Tu vas/vous allez trouvez des failles dans mon argumentation, no problemp. On a chacun nos croyances/observations...