Lys Gracieux quitte la scène hippique de la plus belle des façons !
Après avoir remporté les Takarazuka Kine et la Cox Plate en Australie, la fille de Liliside a dominé cette édition 2019 de l'Arima Kinen, finissant le plus vite après avoir patienté dans la seconde moitié du peloton, en dedans.
Elle offre un premier succès dans ce groupe I à son entraîneur, Yoshito Yahagi, qui prenait part à cette épreuve pour la première fois ! “Avant le coup, je pensais qu'Almond Eye était imbattable, commente le jockey victorieux, Damian Lane. Mais j'avais vraiment confiance dans les capacités de ma jument, qui restait sur deux succès dans des groupes I. La course rythmée nous a servis et, après avoir patienté en dedans, j'ai pu trouver le passage et elle a fait le reste !”
Et en faisant le reste, elle mate Saturnalia, avec lequel Christophe Soumillon a eu un court instant le meilleur. Dominé par une jument de qualité, Saturnalia, malgré cette défaite, confirme qu'il est bel et bien le meilleur poulain de l'année au Japon.
Attendue par tout un peuple, Almond Eye n'a été que l'ombre d'elle-même. Après un parcours peu envieux, en dehors, elle n'a pu se relancer pour finir. “Physiquement, elle était très bien, mais elle s'est montrée très tendue au passage devant les tribunes, commente Christophe Lemaire. Elle ne s'est jamais relâchée..”
Stupeur à l’arrivée de l’Arima Kinnen (Gr.1), Almond Eye (Lord Kanaloa) la grande favorite, attendue par tout le public, évolue loin de son niveau habituel, et termine à la neuvième place.
Placée en milieu de peloton par Christophe-Patrice Lemaire, la pouliche progresse vivement dans l’ultime virage, prend même l’avantage à deux cents mètres du but, mais est incapable de poursuivre son effort, et rentre dans le rang, à l’extérieur surgit à ce moment là , Lys Gracieux (Heart’s Cry), qui place une spectaculaire accélération, gagnant très facilement, la seconde place revient à son compagnon de couleur, le 3ans Saturnalia (Lord Kanaloa), déjà lauréat du Satsuki Sho (Gr.1), 2000 guinées japonaises et associé pour l’occasion à Christophe Soumillon.
Yukata Take prend la troisième place en selle sur World Première (Deep Impact).
Lys Gracieux réalise à cinq ans la meilleure saison de sa carrière, après les Takarazuka Kinen (Gr.1) et la Cox Plate (Gr.1) en Australie, il signe aujourd’hui un troisième succès consécutif au plus haut niveau, associé à chaque fois au top Jockey australien Damian Lane.
La mère de Lys Gracieux, est la française Liliside (Américan Post), une gagnante au niveau Listed sur notre sol, elle est issue de la meilleure famille de Madame Pierre Lepeudry, celle de Robin of Navan (Américan Post) lauréat d’un Critérium de Saint-Cloud (Gr.1) et étalon au Haras de la Barbottière.
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Une victoire sans forcer pour Contrail. Le fils de Deep Impact s'impose avec une longueur et demie d'avance "seulement" mais nettement ralenti par son partenaire.
Une victoire qui lui permet de préserver son invincibilité pour ce qui était sa troisième sortie.
Contrail succède à Saturnalia au palmarès et sera l'un des poulains à suivre la saison prochaine au Pays du Soleil-Levant.
Christophe Lemaire est sacré Cravache d'Or au Japon pour la troisième fois de suite avec 164 victoires.
Parmi ses succès les plus marquants, on retiendra les 1000 Guinées avec Gran Alegria, les 2000 Guinées, associé à Saturnalia, le Tenno Sho de printemps avec Fierement et le Tenno Sho d'automne, en selle sur la championne Almond Eye.
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LES COURSES FACE À L’ETAT D’URGENCE
Le gouvernement japonais l’a annoncé en ce début de semaine, l’état d’urgence pourrait être déclenché dans certaines régions du pays, ce qui de facto imposerait un confinement plus strict des populations concernées. Les courses hippiques, qui fonctionnaient à huis clos pourront elles continuer à y être organiser ?
Certainement dans les régions qui ne seront pas concernées par ce durcissement, pour les autres, au premier des rangs desquels Tokyo et sa région, il convient d’attendre la décision que prendront les autorités locales concernant cette activité.
L’importance est d’autant plus grande dans certaines préfectures qui accueillent des épreuves des deux circuits JRA/NAR. Sur le circuit de la deuxième division nippone Oï, Kawasaki, Urawa, Sonoda pourraient être les premiers hippodromes menacés de fermeture. En "premier league », l’hippodrome d’Hanshin, qui doit organiser ce dimanche les 1000 Guinées japonaises, est dans l’oeil du cyclone.
NANAKO FUJITA FAIT DES ÉMULES
27 ans que cela n’était plus arrivé, si au cours des presque 3 décennies écoulées quelques-unes ont intégré l’école de formation des jockeys de la Japan Racing Association, cela faisait bien longtemps qu’une promotion n’avait pas un tel nombre de postulantes dans ses rangs. Ce mardi Hiroe Oehara, Mikoma Kobayashi et Nanan Kawahara intègrent donc l’école de formation de la JRA avec pour modèle et en exemple Nanako Fujita, unique femme jockey sur ce le circuit de la première division japonaise. Cette dernière vient de reprendre l’entrainement après avoir été victime d’une fracture de la clavicule. Les aspirants jockeys entament une scolarité de 3 ans, à l’heure actuelle une élève est inscrite dans ce cursus.
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Ce samedi, la Nakayama Grand Jump attirait tous les regards au Japon avec la victoire historique -la cinquième dans cette épreuve- d’Ojun Chosan
En marge de cet événement, le jockey français Christophe Lemaire a réalisé un nouvel exploit en enlevant cinq courses.
Tout n’avait pas commencé pour le mieux avec la huitième place de Iron Maiden. Puis, en selle sur le favori Sun Butte, il a épinglé la troisième épreuve du programme, avant d’être battu de peu dans la quatrième (troisième à moins d’une longueur). Avec la favorite Izarra, il a dû faire face à un outsider Ecoro Kingdom, dominé d’une encolure. Ne montant pas les sixième, septième et huitième courses, il s’est remis en selle dans la neuvième et la dixième, enlevées avec facilité associé à Scent of Gold, puis Make Happy. Cette dernière renoue avec le succès à l’occasion des Shimousa Stakes. Après avoir assisté à la Nakayama Grand Jump, Christophe Lemaire a ponctué la journée en enlevant la douzième et dernière course du programme avec Baskerville, sous les couleurs Godolphin.
Cinq succès, dont quatre consécutifs, voilà qui met dans les meilleures disposit
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En enlevant une quatrième Nakayama Grand Jump consécutive, Ojun Chosan avait établi un record. Samedi, il place la barre encore plus haut, dominant assez nettement Meisho Dassai. Vingt quatre courses en obstacle, seize victoires -dont sept dans des groupes I- et auteur d’un temps record dans la Hanshin Spring Jump (Gr2) lors de sa rentrée le 14 mars, son palmarès s’enrichit donc d’un des steeple-chase les mieux dotés au monde (plus d’un million d’euros), au bout d’un parcours de 4.250 mètres.
Inexistant lors de ses deux premières sorties, en plat, à 2 ans, il ouvre son palmarès lors de sa quatrième sortie en obstacle, à 4 ans. Un peu plus d’un an plus tard, il prend part à sa première Nakayama Grand Jump, qu’il enlève. Première victoire d’une série de onze, incluant quatre autres groupes 1, dont la Nakayama Grand Jump 2017 et celle de 2018, dans laquelle il établit un nouveau temps record, en 4’43’’0, et deux courses plates. Beau joueur, son entourage tente même l’aventure dans l’Arima Kinen, course plate du plus haut niveau au Japon sur la distance de 2.500 mètres. Sa neuvième place clôt sa saison 2018.
L’an dernier, il suffit à Ojun Chosan d’une préparatoire -victorieuse-, pour être à l’heure au rendez-vous : malgré la pression de ses adversaires, il conserve son titre et efface le précédent record de Karasi, lauréat de trois Nakayama Grand Jump consécutives, de 2005 à 2007. Revenu en plat, il échoue lors de ses trois tentatives et tourne la page sur 2019. Le 14 mars 2020, il effectue une rentrée et marque les esprits : record de la Hanshin Spring Jump à la clé. Voilà qui fait de lui un grand favori pour la Nakayama Grand Jump 2020.
Encore une fois exact à son rendez-vous avec l’histoire, il obtient un nouveau titre et conserve son invincibilité en obstacle depuis le 16 avril 2016… date de sa première victoire dans la Nakayama Grand Jump. Treize victoires consécutives, Ojun Chosan n’a, à 9 ans, plus rien à prouver.
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