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Poids :
( Graham Pavey
Thursday body weights for Japan Cup, they will of course be weighed again an hour before the race.
)

"all we are:just a dust in the wind"
26 Nov 2020 23:42 #81
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Graham Pavey
Ride DARING TACT in her final work for the Japan Cup using the JRA 360 degree virtual reality camera on jockey Matsuyama's helmet. You can direct the camera by holding left click down and moving on the screen


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27 Nov 2020 02:41 #82

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Alors " holĂ  mon lapin ! ♄ super mon chat ! " ...c'est de WAY TO PARIS dont il est question ♄

ça c'est la scÚne détente avant la Japan Cup de Dimanche ...on sent bien que tout le monde est sur les dents ...

"all we are:just a dust in the wind"
DerniĂšre Ă©dition: 27 Nov 2020 03:41 par ivct.
27 Nov 2020 03:36 #83

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27 Nov 2020 05:02 #84

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La Japan Cup sera diffusée en direct sur Equidia ce dimanche 29 novembre à partir de 7h25.

"all we are:just a dust in the wind"
DerniĂšre Ă©dition: 28 Nov 2020 05:18 par ivct.
27 Nov 2020 19:41 #85
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Hippodrome de Fuchu

CINQ RAISONS D’AIMER LA JAPAN CUP
JDG
Par Anne-Louise Echevin

Ils sont fous, ces Japonais !

Imaginez, en France, des gens dormant dehors par des tempĂ©ratures frĂŽlant les 0 °C afin d’avoir la meilleure place possible, d’ĂȘtre le premier
 Cela arrive pour les concerts des superstars – une bonne place en fosse n’a pas de prix – ou alors pour la sortie du smartphone derniĂšre gĂ©nĂ©ration, par exemple. C’est ce qu’il se passe Ă  Tokyo pour la Japan Cup. Presque une semaine avant la course, les passionnĂ©s dĂ©posent des couvertures dans les couloirs menant aux portes d’entrĂ©e de l’hippodrome, pour marquer leur place. La veille de la course, ils passent la nuit dehors. Et Ă  Tokyo, en novembre, ça caille !

Si vous avez la chance d’assister Ă  la Japan Cup ou Ă  une journĂ©e de Gr1 au Japon, il faut arriver tĂŽt, trĂšs tĂŽt sur l’hippodrome : la premiĂšre course a lieu entre 7 h 45 et 8 h du matin, lorsque les portes sont ouvertes. Par vagues successives, afin d’éviter les bousculades ou qu’une personne tombe et se fasse piĂ©tiner, les fans entrent en courant sur l’hippodrome : lorsque vous ĂȘtes juste Ă  cĂŽtĂ© de ce rush, c’est extrĂȘmement impressionnant
 Voire un peu flippant car vous n’ĂȘtes pas Ă  l’abri d’avoir un spectateur qui se dĂ©robe et vous tamponne !

Chacun veut sa place de prĂ©dilection ! Pour certains, c’est un siĂšge en tribune. Pour d’autres, c’est en face du poteau d’arrivĂ©e, autour du rond des vainqueurs, dans l’espoir d’attraper un autographe d’un jockey, ou prĂšs du rond de prĂ©sentation.

C’est toute une cĂ©rĂ©monie, le rond de prĂ©sentation ! Les fans crĂ©ent des banniĂšres en l’honneur d’un cheval, d’un jockey ou d’un propriĂ©taire et ils attendent que les employĂ©s de l’hippodrome les aident Ă  les attacher le long des barriĂšres du rond : c’est un moment de fiertĂ© que d’avoir sa banniĂšre accrochĂ©e. Une fois que tout le monde a trouvĂ© sa place, les spectateurs ne restent pas immobiles pendant les douze courses du programme. Ce serait dommage, il y a tant Ă  faire sur l’hippodrome de Tokyo
 Ils laissent une couverture au sol pour indiquer que la place est prise et personne ne la leur prendra !

L’hippodrome de Tokyo, c’est gĂ©ant

L’hippodrome de Tokyo vaut Ă  lui seul le dĂ©tour. DĂ©jĂ , pour son emplacement. Les Japonais ne s’en rendent peut-ĂȘtre pas compte, de mĂȘme que nous ne nous Ă©merveillons plus vraiment devant la tour Eiffel, qui pointe le bout de son nez Ă  ParisLongchamp ou Ă  Auteuil, ou de la beautĂ© des Grandes Écuries de Chantilly
 Mais ĂȘtre Ă  l’hippodrome de Tokyo (ou de Fuchu, plus prĂ©cisĂ©ment), c’est ĂȘtre presque au pied du mont Fuji. Le magnifique volcan n’est pas tout prĂšs, c’est vrai, mais il y a quelque chose d’émouvant Ă  le voir surgir lĂ -bas, recouvert de neige, au niveau du tournant juste aprĂšs le poteau.

L’hippodrome de Tokyo est
 gĂ©ant : tribunes immenses, sur six Ă©tages. En un week-end, vous aurez dĂ©jĂ  du mal Ă  en faire tout le tour. Conseil d’amie : Ă©vitez les talons hauts car cela n’aide pas Ă  la dĂ©couverte du complexe ! Sur l’hippodrome de Tokyo, cela sent bon les nouilles soba, ou le burger, ou ce que vous voulez manger. Il y a de tout ! Les salles avec les bornes pour les paris sont immenses, Ă  tel point que l’on se croirait dans un aĂ©roport, impression peut-ĂȘtre encore renforcĂ©e par les espaces fumoirs. Au grĂ© de vos dĂ©ambulations, vous tombez sur un coin rendant hommage Ă  Deep Impact, ou une exposition retraçant l’histoire de la Japan Cup. Cela, c’est juste pour les tribunes


Tokyo, c’est aussi l’hippodrome oĂč les entraĂźneurs doivent sauter sur un vĂ©lo pour aller seller leur cheval ! Les Ă©curies sont loin, bien loin de la salle des balances et ce serait bien trop long Ă  pied. Donc tout le monde fait du sport et hop, Ă  bicyclette ! Quelle vision presque cocasse de voir un entraĂźneur tirĂ© Ă  quatre Ă©pingles monter sur son vĂ©lo, la selle sous le bras !

Je peux vous parler de l’immense rond de prĂ©sentation, avec un Ă©cran gĂ©ant qui mĂ©rite cet adjectif "gĂ©ant". Pareil pour l’écran Ă  l’intĂ©rieur de la piste. Je pourrais vous parler du jardin japonais de l’hippodrome, mais je n’ai pas eu le temps d’en faire le tour complet
 Je pourrais aussi vous parler du musĂ©e prĂ©sent dans l’enceinte de l’hippodrome, dont j’ai malheureusement dĂ©couvert l’existence trop tard pour m’y rendre. Une chose est certaine : aprĂšs un week-end Ă  l’hippodrome de Tokyo, je n’ai pas eu le temps de tout dĂ©couvrir. C’est une bonne raison pour y retourner, non ?

Disney version hippique

Il faut ĂȘtre honnĂȘte
 J’aurais certainement eu plus de temps pour dĂ©couvrir un peu plus l’hippodrome si je n’avais pas pris un peu de temps pour flĂąner au
 Turfy Shop ! Niveau merchandising, on ne fait pas mieux que les Japonais : je me suis sentie comme la gamine que j’avais Ă©tĂ© Ă  Disneyland. Peluches Ă  l’effigie des chevaux, porte-clĂ©s, stylos, vaisselle, mais aussi tapis de selle au nom des chevaux
 Il y a tout ! La surprise a lieu Ă  la caisse car, avec les yens et donc tous les zĂ©ros, on perd vite le fil du montant de tout ce que l’on achĂšte ! En faisant la conversion en sortant du Turfy Shop, on se rend soudainement compte que la facture est finalement assez salĂ©e, mĂȘme si les prix sont raisonnables. Pardon, monsieur le banquier, on ne va pas tous les ans Ă  la Japan Cup
 Au bout d’un moment, il fallait bien s’arrĂȘter pour une bonne raison pragmatique. Non, pas le compte en banque
 Mais je ne suis pas Marie Poppins : je n’ai pas de valise magique !

Entre communion et tremblement de terre

Émotionnellement, la Japan Cup, c’est les montagnes russes. Outre les grandes courses françaises, au galop comme au trot, j’ai eu la chance d’aller au Festival de Cheltenham, au Derby d’Epsom, Ă  Royal Ascot, au Champions Day
 À Cheltenham, j’ai assistĂ© Ă  l’une des plus grandes ovations que j’aie pu entendre, lorsque le miraculĂ© Sprinter SacrĂ© (Network) a remportĂ© son second Champion Chase (Gr1). Je n’ai pas encore connu les ambiances d’un Kentucky Derby, d’une Melbourne Cup ou des grandes courses Ă  Hongkong, mais ce que j’ai ressenti Ă  la Japan Cup, je ne l’avais jamais ressenti avant et je ne sais pas si cela arrive ailleurs que lors des grandes courses japonaises.

Au Japon, les chevaux tournent trĂšs longtemps dans le rond de prĂ©sentation, environ trente minutes voire plus. Lorsque nous Ă©tions autour du rond Ă  regarder les partants, il y avait quelque chose d’étrange, d’anormal mĂȘme, que j’ai mis un peu de temps Ă  saisir. Puis j’ai compris : je n’entendais rien, Ă  part le bruit des sabots. Pourtant, je me suis retournĂ©e, j’ai regardĂ© autour de moi. Il y avait une foule immense autour du rond, Ă  quoi il faut ajouter toutes les personnes aux balcons des multiples Ă©tages de la tribune. Plus de 100.000 personnes Ă©taient prĂ©sentes sur l’hippodrome
 et je pouvais entendre une mouche voler. C’est le seul jour de course oĂč j’ai senti quelque chose de quasiment mystique. Plus de 100.000 personnes ensemble, en communion, partageant en silence et en respect une mĂȘme passion : celle des chevaux, celle des courses.

Nous sommes ensuite allĂ©s voir la course en bord de piste devant le poteau, si ce n’est mĂȘme sur la piste, devant les barriĂšres contenant le public, nous accroupissant sous la lice extĂ©rieure pour ne pas gĂȘner les spectateurs : rappelez-vous, ils ont dormi dehors et sprintĂ© Ă  l’ouverture des portes de l’hippodrome pour avoir cette place. Nous avons suivi les chevaux qui se rendaient sur la piste, marchĂ© dans leurs traces. Une fois en place, devant des tribunes pleines, toujours ce silence, toujours cette communion. Et, soudain, la fanfare qui annonce l’approche de l’entrĂ©e dans les stalles a retenti. Du silence, nous sommes passĂ©s quasiment Ă  un tremblement de terre : le son de plus de 100.000 personnes qui crient en accompagnant la fanfare, le son de milliers de programmes roulĂ©s dans les mains avec lesquels on applaudit. Quand les chevaux partent, la foule explose encore. La Japan Cup a cela de fantastique que le dĂ©part est donnĂ© devant les tribunes. À l’arrivĂ©e, la folie aussi, au retour du gagnant idem : mĂȘme le cĂ©lĂšbre Roar de Cheltenham est un peu pĂąlot comparĂ© aux Japonais encourageant leurs chevaux. Ce fut une expĂ©rience bouleversante qui, sur le moment, m’a mĂȘme entraĂźnĂ©e dans une petite dĂ©pression ! Le sentiment que jamais, en Europe, je ne pourrais ressentir cela.

Tout Tokyo aux couleurs de la Japan Cup

La Japan Cup est aussi l’occasion de dĂ©couvrir Tokyo. Le Japon n’est probablement pas un pays qui plaira Ă  tous. Mon ami Franco Raimondi, par exemple, n’a pas Ă©tĂ© vraiment convaincu ! Tokyo, c’est une autre planĂšte, oĂč nos repĂšres occidentaux sont bien dĂ©boussolĂ©s. Je pourrais vous parler de la fois oĂč nous devions rejoindre, avec Scott Burton du Racing Post, notre ami Satoshi Hiramatsu pour un dĂźner et que nous sommes arrivĂ©s avec plus de trente minutes de retard car – outre une attaque d’un rat – nous cherchions un restaurant traditionnel, c’est-Ă -dire donnant sur la rue, et non pas un restaurant cachĂ© au quinziĂšme Ă©tage d’une tour !

Mais je vais plutĂŽt vous parler de la Japan Cup dans les rues de Tokyo. En tant qu’EuropĂ©enne allant Ă  Tokyo, je voulais notamment voir Shibuya : vous savez, cet immense carrefour que des milliers de personnes traversent en l’espace d’une minute. L’un des cƓurs de Tokyo. Quelle ne fut pas ma surprise en sortant de la gare de voir que la Japan Cup s’affichait partout. Dans la gare dĂ©jĂ , mais aussi sur des affiches gĂ©antes surplombant le carrefour, tout comme un Ă©cran gĂ©ant qui diffusait une vidĂ©o pour la course. Dans beaucoup des gares de Tokyo, la Japan Cup Ă©tait partout : Ă  Shinbashi, avec une rĂ©plique de Kitasan Black, sur lequel les gens pouvaient monter et prendre des photos, ainsi que jouer Ă  quelques activitĂ©s. Ou mĂȘme dans l’immense gare de Shinjuku.

C’est un autre monde, Shinjuku : Ă  cĂŽtĂ©, ChĂątelet-les-Halles a l’air d’une gare taillĂ©e pour le monde de Oui-Oui
 À Shinjuku, il y avait partout des affiches pour la Japan Cup, avec les prĂ©cĂ©dents gagnants par exemple, des Ă©crans publicitaires aux couleurs de la Japan Cup. Il y avait aussi une animation avec un robot de la JRA, rĂ©plique du cheval Success Broken, que nous voulions voir. Mais imaginez devoir retrouver cela dans une gare qui est presque une ville, qui brasse 3,5 millions de passagers par jour ! Nous voilĂ  donc Ă  demander Ă  des Japonais Ă©berluĂ©s, aux diffĂ©rents stands d’information de la gare, oĂč il est possible de trouver le "robot horse", en prĂ©sentant une photo sur notre tĂ©lĂ©phone
 Nous avons fini par trouver l’endroit et lĂ , surprise
 Plus de robot ! Nous avons craint qu’il ait Ă©tĂ© dĂ©finitivement dĂ©sactivĂ©, ou "retire" par des Blade Runners. Mais nous l’avons finalement retrouvĂ© en pleine forme sur l’hippodrome de Tokyo.

Un monde à part


La Japan Cup, c’était mieux avant ?

Les chevaux internationaux ne veulent (presque) plus affronter les japonais Ă  domicile. Or c’était ce qui diffĂ©renciait la Japan Cup de l’Arima Kinen, qui se dispute fin dĂ©cembre : le monde entier versus les japonais ! Nous avons demandĂ© au journaliste Satoshi Hiramatsu ce qu’il pensait de la Japan Cup actuelle. Vous le connaissez : chapeau sur la tĂȘte, lunettes, carnet Ă  la main, il voyage dans les valises de tous les chevaux japonais. En Europe, aux Émirats arabes unis, en Australie, aux États-Unis


« J’ai suivi la Japan Cup depuis sa toute premiĂšre Ă©dition, en 1981. Dans les premiĂšres annĂ©es, j’étais surpris de voir que les chevaux japonais n’arrivaient pas Ă  gagner la course ! Cela a changĂ© ensuite. À l’époque, la Japan Cup Ă©tait ma course favorite. Je l’adorais : j’attendais avec impatience de pouvoir y assister ! Voir de trĂšs bons concurrents internationaux venir dĂ©fier les chevaux japonais chez eux : c’était un grand moment. Mais, au fur et Ă  mesure des annĂ©es, le niveau des chevaux japonais a beaucoup progressĂ© et le rĂŽle de la Japan Cup a changé  Les meilleurs chevaux internationaux ont de moins en moins fait le dĂ©placement, voire ne viennent plus. Pour cette raison, la Japan Cup a un peu perdu de ce qui la rendait si unique, si spĂ©ciale.

C’est bien entendu toujours une grande course, mais elle est devenue un Gr1 un peu plus comme les autres. L’Arima Kinen est plus populaire auprĂšs des Japonais, elle reçoit encore plus d’attention des mĂ©dias locaux et elle est la course qui attire le plus d’enjeux au Japon [elle est d’ailleurs numĂ©ro 1 en termes d’enjeux dans le monde entier, ndlr]. L’Arima Kinen a rĂ©ussi Ă  s’établir auprĂšs des Japonais comme l’évĂ©nement majeur de la fin de l’annĂ©e. Cela Ă©tant dit, la Japan Cup 2020 attire Ă©normĂ©ment d’attention cette annĂ©e, et Ă  raison ! Pour tous ceux qui connaissent les courses hippiques, la Japan Cup 2020 est beaucoup plus attendue que l’Arima Kinen, puisqu’il y aura les adieux d’Almond Eye et la prĂ©sence de Contrail et de Daring Tact, les poulains de Triple Couronne. »

Une derniĂšre question, Satoshi : qui va gagner ? « Je crois qu’Almond Eye peut gagner ! Et Contrail deuxiĂšme
 Daring Tact ? Peut-ĂȘtre quatriĂšme ou cinquiĂšme ! »

Rendez-vous sur Equidia dĂšs 7 h 20

Equidia prendra l’antenne dimanche Ă  7 h 20 pour la retransmission de la Japan Cup, dont le dĂ©part sera donnĂ© Ă  7 h 40.

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29 Nov 2020 05:48 #86
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Japan Cup (Gr1)
JDG
Une Ă©dition d’anthologie

À l’occasion de son quarantiĂšme anniversaire, nous allons assister Ă  une Ă©dition de rĂȘve de la Japan Cup (Gr1).

Pour la premiĂšre fois, le gagnant invaincu de la triple couronne des mĂąles, Contrail (Deep Impact) va affronter celle des femelles Daring Tact (Epiphaneia). L’arbitre de ce match entre deux invaincues de 3ans sera la championne Almond Eyes (Lord Kanaloa). Cette derniĂšre avait rĂ©alisĂ© une saison parfaite Ă  3ans avant de s’imposer dans la Japan Cup 2018, avec Ă  la clĂ© un chrono record (2’20’’60). Pour les parieurs japonais, l’issue de la course ne fait aucun doute. Vendredi, quand ils se sont couchĂ©s, Contrail Ă©tait favori Ă  0,5/1, Almond Eyes Ă  2,8/1 et Daring Tact Ă  3,3/1. Ajoutons aussi que le quatriĂšme cheval au betting est Glory Vase (Deep Impact). ÂgĂ© de 5ans, c’est un laurĂ©at du Hong Kong Vase (Gr1) et il compte douze sorties. Cette annĂ©e, il a couru Ă  deux reprises. Il a remportĂ© sa prĂ©paratoire et affiche un rating de 119. S’il a tout du prĂ©tendant sĂ©rieux Ă  la victoire, il est, malgrĂ© tout, Ă  37,6/1. Tandis que huit des quinze partants sont Ă  plus de 150/1.

MĂȘme Deep Impact n’avait pas rĂ©ussi.

C’est un dĂ©fi historique qui attend Contrail. Les poulains de 3ans entraĂźnĂ©s au Japon ont gagnĂ© Ă  quatre reprises la Japan Cup. Un seul d’entre eux, Jungle Pocket (Tony Bin), avait remportĂ© le Derby. Le grand Deep Impact (Sunday Silence), aprĂšs avoir dĂ©crochĂ© en invaincu la triple couronne, avait fait l’impasse sur la Japan Cup. Lors de son premier essai face aux chevaux d’ñge, il avait essuyĂ© sa seule dĂ©faite japonaise, dans l’Arima Kinen (Gr1). Le Kikuka Sho (Gr1), le St Leger japonais, est une course dure. Et Contrail a dĂ» se battre pour la remporter, sur une distance trop longue pour ses aptitudes. Le poulain, qui a survolĂ© le Derby japonais (Gr1) – le Tokyo Yushun si vous prĂ©fĂ©rez – peut rĂ©ussir cet exploit.

Almond Eye revient sur 2.400m.

Sur l’échelle des ratings, en considĂ©rant que les femelles bĂ©nĂ©ficient de 2 kg de dĂ©charge, sa tĂąche s’annonce compliquĂ©e. Il est pris Ă  122, alors qu’Almond Eye est Ă  124 et Daring Tact Ă  115. Almond Eye a fait sa meilleure valeur de la saison dans le Victoria Mile (Gr1) lors de sa rentrĂ©e, mais rĂ©cemment elle a remportĂ© le Tenno Sho (Gr1, 2.000m) en affichant un rating autour de 120. Et sur 2.400m alors ? Elle a gagnĂ© sur ce parcours mais son entourage l’a toujours prĂ©fĂ©rĂ©e sur plus court.

Daring Tact, difficile mais jouable.

Deux pouliches de 3ans ont remportĂ© la Japan Cup : Almond Eye et Gentildonna (Deep Impact). Elles avaient aussi dĂ©crochĂ© la triple tiara (la triple couronne des femelles). Daring Tact n’a pas eu de courses trĂšs dures jusqu’à maintenant, devançant trois rivales diffĂ©rentes qui n’ont pas vraiment brillĂ© par la suite. Elle passe ici son premier vrai test face Ă  des chevaux plus ĂągĂ©s. Difficile donc, mais jouable quand mĂȘme. Son rating est un peu bas, mais rappelons-nous qu’avant la Japan Cup 2018, Almond Eye Ă©tait elle aussi Ă  115


Way to Paris, quinze ans aprĂšs Alkaased.

La Japan Cup a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e pour que les locaux puissent affronter les Ă©trangers. AnnĂ©e aprĂšs annĂ©e, elle est cependant devenue une course japonaise. Le dernier succĂšs Ă©tranger remonte Ă  2005, quand l’anglais Alkaased (Kingmambo) avait battu d’un petit nez Heart’s Cry (Sunday Silence). Il Ă©tait entraĂźnĂ© Ă  Newmarket par le Milanais Luca Cumani et montĂ© par Lanfranco Dettori. Ajoutons aussi qu’il avait gagnĂ© le Grand Prix de Saint-Cloud (Gr1). Tout cela ne vous rappelle pas quelqu’un ? Le français Way to Paris (Champs ÉlysĂ©es) bien sĂ»r, qui est entraĂźnĂ© Ă  Chantilly par le Milanais Andrea Marcialis. Il sera montĂ© par l’Italien expatriĂ© Mirco Demuro et s’est imposĂ© dans le Grand Prix de Saint-Cloud (Gr1). Celui qui figure en huitiĂšme position dans le betting, Ă  157/1, a par ailleurs dĂ©jĂ  conquis le cƓur des fans japonais Ă  cause de sa robe.

Mission impossible, mais trĂšs rentable.

Remporter la Japan Cup est mission impossible pour les Ă©trangers. Plus mesurĂ©, Luca Cumani nous avait confiĂ© : « C’est difficile, pas impossible. Il faut avoir un vrai cheval de Gr1 en Europe, Ă  son aise en bon terrain et capable de tenir un vrai parcours de 2.400m dur. Il faut bien anticiper ce dĂ©placement, en renonçant Ă  pas mal de courses. Et aussi avoir beaucoup de chance. »
La Japan Racing Association a mis en place un programme avec bonus pour attirer les Ă©trangers, mais les vocations se font de plus en plus rares. Les laurĂ©ats des vingt-quatre courses qualificatives ont droit Ă  une prime de 200.000 $ (167.800 €), mĂȘme s’ils terminent Ă  la derniĂšre place. Le gagnant d’une de ces courses bĂ©nĂ©ficie d’un autre bonus s’il se classe dans les trois premiers. Cela signifie que la victoire finale permet de dĂ©crocher un pactole de 4,8 millions d’euros, sachant Ă©galement que les places de la sixiĂšme Ă  la dixiĂšme sont payĂ©es.

Le meilleur classement des europĂ©ens ces dix derniĂšres Ă©ditions est la cinquiĂšme place d’Idaho (Galileo) en 2017. Way to Paris, en se classant sixiĂšme, peut rapporter Ă  son propriĂ©taire, Paolo Ferrario, 367.000 €. C’est beaucoup et en mĂȘme temps pas grand-chose si on compare cela au plaisir pris par le doyen des propriĂ©taires ces six derniĂšres saisons.

"all we are:just a dust in the wind"
29 Nov 2020 05:58 #87

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Les chevaux de la Japan Cup 2020 viennent d'ĂȘtre pesĂ©s
différence de poids affichée depuis la derniÚre course :



"all we are:just a dust in the wind"
29 Nov 2020 07:03 #88
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Incroyable !!!

elle l'a fait !!!! :ola: :ola: :ola:
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29 Nov 2020 07:53 #89

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DerniĂšre Ă©dition: 29 Nov 2020 09:19 par ivct.
29 Nov 2020 07:58 #90
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