Equistratis

Tanus écrit: Question bête : Qui paye le cocktail ???

Les pigeons

Voici le lien du direct :

www.facebook.com/Francesire/videos/1655641971129957/

Juste vu la fin. A-t-il été question de l'avenir des hippodromes PMH ???

La vidéo sera mise en ligne sur la chaine You tube EQUISTRATIS très prochainement.

www.youtube.com/channel/UCO6GOujeZwOX6k38a90gqrg

Tanus écrit: Juste vu la fin. A-t-il été question de l'avenir des hippodromes PMH ???

Arnaud Poirier a demandé s'il ne serait pas plus judicieux de faire passer des reunions PMH en PMU ( a condition que des reseaux telephoniques le permettent ) a la place des courses d'inconnus au bout du monde ... le but serait par la meme occasion de grossir la masse commune des enjeux .

Il a fait une autre intervention interessante au sujet de son passage chez Equidia ( 8 ans ) au poste de directeur des programmes en direct . Il y explique les rouages du systeme et pourquoi il en est parti lorsque, a partir de 2005 on lui a demandé de faire jouer les gens , trouver un favori et un outsider et faire jouer les gens la dessus . Le sport etait completement secondaire pour la direction , et ca ne s'est pas arrangé depuis . A VOIR .

Samcup écrit: La vidéo sera mise en ligne sur la chaine You tube EQUISTRATIS très prochainement.

www.youtube.com/channel/UCO6GOujeZwOX6k38a90gqrg

Merci. vous pouvez peut-être répondre à ma question svp ?

Vous avancez dans vos réflexions mais d'après votre président il y a urgence car fin 2018, c'est la cessation de paiement.
La bonne question est de savoir si c'est les joueurs qui font les courses ou les courses qui font les joueurs.
Personnellement je pense que si les courses françaises venaient à disparaître, les joueurs s'en remettront et continueront, par exemple, de jouer sur les courses Anglaises ou Américaines.

Voici presque 3 ans que je collecte au grès des forums les idées des uns et des autres. Peut être qu'un jour le public sera consulté et écouté. En attendant, voici un condensé des idées recueillies et qui reviennent régulièrement.
Tout n'est pas à jeter et si cela peut vous aider...

LE JEU

- Revenir sur le système des cotes au moins pour les jeux simples.
On désire faire venir les jeunes vers les hippodromes mais ils préfèrent les paris sportifs. Il me semble qu'une des raisons principales vient du fait que la cote évolue jusqu'au départ de la course, voire même après le départ et qu'elle est unique.
Ainsi pour un pari gagnant, vous pouvez valider votre jeu à 8/1 le matin et être payé 3/1 après la course.
Il n'y a que sur les paris hippiques où l'ont retrouve cela. Certes le système mutualisé a prouvé son efficacité mais place au modernisme et au système de cotation en continu. Les taxes et prélèvements ne changeront pas et l'argent de la filière sera préservé mais le parieur pourra enfin gérer son investissement et n'aura plus l'impression d'avoir acheté une pochette surprise en attendant les rapports...
Prenons pour exemple les valeurs boursières. A l'époque la cotation des actions se faisait à " la criée " avec un prix par jour ( comme les courses aujourd'hui ).
Depuis 1987, on est passé à une cotation en continu avec une explosion des volumes dès le début de cette réforme.
Avec cette réforme, on pourrait enfin mettre en place des jeux adaptés à notre ère et répondant à une demande.

- Avoir la possibilité de parier à l'avance et de bénéficier de meilleurs cotes.
Jouer sur les courses plusieurs mois avant leur déroulement.
Organiser des jeux sur les sulkys ou les cravaches d'or, les meilleurs entraîneurs ou encore à l'occasion des différents meetings...

- Rendez les centimes aux turfistes. On estime à près de 40 millions d'euros par année, l'argent non réglé aux joueurs en n'intégrant pas les centimes dans les rapports.
Comment appelez vous cela ?

- Trop de chevaux font le tour ( ne pas défendre l'argent du parieur).
Avec les progrès de l'audiovisuel, (on peut désormais observer les poils de nez des jockeys durant la course) comment se fait il que cela reste impuni ?

L'ORGANISATION

- Il faut ouvrir les hippodromes.
Permettre aux gens de faire le tour de piste en aménageant des zones sécurisées.
Regarder les courses différemment en assistant aux départs, en prenant des photos au pied des obstacles, en se promenant, en pique-niquant, en faisant du sport...
Aujourd'hui, l'espace des hippodromes est très loin d'être optimisé. Un aménagement de qualité pourrait amener une nouvelle clientèle.

- Il faut repeupler les hippodromes parisiens. Le seul spectacle des courses n'attirent plus le public et ce n'est pas en proposant un tour de manège ou de poney que cela va changer. Pourquoi ne pas présenter différents spectacles ( sportifs, culturels, artistiques...) durant les réunions.

- Le parieur est le financier des courses françaises.
A cet égard, il réclame légitimement la gratuité de l'entrée des hippodromes.

- L'attente entre les courses est trop longue pour le non initié qui finit par s'ennuyer. Pourquoi les professionnels qui n'ont pas de partant à seller n'iraient pas plus souvent vers eux pour leur transmettre leur passion et les fidéliser ?

- Trop de courses étrangères.
Nombreux sont les turfistes qui se plaignent de ses courses fantômes.
Autant les retransmissions de grandes épreuves sont légitimes (Elitlopett, Ascot, Dubai, Breeders...), autant certaines réunions sont à bannir.
Accord des maisons mères ou pas.

COMMUNICATION

- Il y a un manque de publicité pour annoncer nos événements (sauf pour les grandes courses). On devrait présenter nos réunions avec la même vigueur qu'un match de football.

- Le grand public pense encore que les courses sont "magouille et compagnie". Il faut casser cette image par une grande campagne publicitaire et attirer de nouveaux investisseurs.

- Obliger l’entraîneur à communiquer vers le parieur.
Trop de professionnels refusent de parler aux journalistes, ce qui pénalise le turfiste, donc la filière.
A la déclaration des partants, l'entraîneur donne une note, selon un barème défini, sur l'état de forme de ses partants.
Note visible gratuitement sur les sites Le Trot et France Galop garants d'une bonne information.
Aucune intervention des médias, donc aucune raison de se cacher.
Vous voulez relancer les enjeux, alors donnez de la matière au public.

- Les parieurs sont également en manque de renseignements en ce qui concerne le profil des hippodromes, les futurs engagements, les bons de priorités (au trot), le bonnet fermé (au trot), les chronos et les temps de passage... (la liste est loin d'être exhaustive)

J'oubliais dans la rubrique COM.

- L'émission Kaleïdoscope diffusée il y a quelques années sur Equidia est regrettée.
Elle permettait de revoir les courses différemment à travers des ralentis, des gros plans et des images insolites.
Elle faisait la joie des turfistes et des néophytes.

ideeturf écrit: Vous avancez dans vos réflexions mais d'après votre président il y a urgence car fin 2018, c'est la cessation de paiement.
La bonne question est de savoir si c'est les joueurs qui font les courses ou les courses qui font les joueurs.
Personnellement je pense que si les courses françaises venaient à disparaître, les joueurs s'en remettront et continueront, par exemple, de jouer sur les courses Anglaises ou Américaines.

Malheureusement d'accord avec vous, aujourd'hui ce ne sont plus les courses qui font les joueurs. Il faut dire que la politique du PMU qui favorise plus le hasard que le fait de faire le papier n'y est pas étrangère.
De plus, la multiplication des courses Premium a fait se vider certains hippodromes de province, garnis lors des réunions PHH et bien vides lorsque ça court à 11h30 ou 16h30, en semaine, à des moments où les spectateurs potentiels ont d'autres occupations (travail, école, etc.)

Voici presque 3 ans que je collecte au grès des forums les idées des uns et des autres. Peut être qu'un jour le public sera consulté et écouté. En attendant, voici un condensé des idées recueillies et qui reviennent régulièrement.
Tout n'est pas à jeter et si cela peut vous aider...

LE JEU

- Revenir sur le système des cotes au moins pour les jeux simples.
On désire faire venir les jeunes vers les hippodromes mais ils préfèrent les paris sportifs. Il me semble qu'une des raisons principales vient du fait que la cote évolue jusqu'au départ de la course, voire même après le départ et qu'elle est unique.
Ainsi pour un pari gagnant, vous pouvez valider votre jeu à 8/1 le matin et être payé 3/1 après la course.
Il n'y a que sur les paris hippiques où l'ont retrouve cela. Certes le système mutualisé a prouvé son efficacité mais place au modernisme et au système de cotation en continu. Les taxes et prélèvements ne changeront pas et l'argent de la filière sera préservé mais le parieur pourra enfin gérer son investissement et n'aura plus l'impression d'avoir acheté une pochette surprise en attendant les rapports...
Prenons pour exemple les valeurs boursières. A l'époque la cotation des actions se faisait à " la criée " avec un prix par jour ( comme les courses aujourd'hui ).
Depuis 1987, on est passé à une cotation en continu avec une explosion des volumes dès le début de cette réforme.
Avec cette réforme, on pourrait enfin mettre en place des jeux adaptés à notre ère et répondant à une demande.

En effet, il faut moderniser le système de côtes tout en conservant le système du mutualisme, qui permet d'assurer la pérennité de la filière. Par exemple, betting anticipé à côte fixe et mutualisme le jour J sur les grandes épreuves.

- Avoir la possibilité de parier à l'avance et de bénéficier de meilleurs cotes.
Jouer sur les courses plusieurs mois avant leur déroulement.
Organiser des jeux sur les sulkys ou les cravaches d'or, les meilleurs entraîneurs ou encore à l'occasion des différents meetings...

Ce type de jeu est de ceux qui pourraient prétendre à la côte fixe

- Rendez les centimes aux turfistes. On estime à près de 40 millions d'euros par année, l'argent non réglé aux joueurs en n'intégrant pas les centimes dans les rapports.
Comment appelez vous cela ?

Le PénélopeGate

- Trop de chevaux font le tour ( ne pas défendre l'argent du parieur).
Avec les progrès de l'audiovisuel, (on peut désormais observer les poils de nez des jockeys durant la course) comment se fait il que cela reste impuni ?

Il pourra toujours être évoqué le fait que le jockey ne sentait pas le cheval dans un grand jour, etc. Au galop, il faut revoir le système des handicaps. Les pénalisations sont trop souvent incompréhensibles...

L'ORGANISATION

- Il faut ouvrir les hippodromes.
Permettre aux gens de faire le tour de piste en aménageant des zones sécurisées.

Pas pendant les courses mais avant le début de la réunion oui, organiser des "visites de la piste et des infrastructures"

Regarder les courses différemment en assistant aux départs, en prenant des photos au pied des obstacles, en se promenant, en pique-niquant, en faisant du sport...

Trop dangereux... Quand on voit ce qui se passe quand les chevaux sautent les lices et rejoignent le public, entrainant parfois des blessés et que des procédures sont quasi-automatique envers la société organisatrice, ce n'est pas prudent votre affaire... Les chevaux sont des animaux qui restent imprévisibles.

Aujourd'hui, l'espace des hippodromes est très loin d'être optimisé. Un aménagement de qualité pourrait amener une nouvelle clientèle.

Et bien des ennuis en cas d'accidents. Les gens sont devenus trop procéduriers de nos temps

- Il faut repeupler les hippodromes parisiens. Le seul spectacle des courses n'attirent plus le public et ce n'est pas en proposant un tour de manège ou de poney que cela va changer. Pourquoi ne pas présenter différents spectacles ( sportifs, culturels, artistiques...) durant les réunions.

TOUS les hippodromes. La réserve de population turfiste n'est pas majoritairement à Paris, là où rien n'est accessible.

- Le parieur est le financier des courses françaises.
A cet égard, il réclame légitimement la gratuité de l'entrée des hippodromes.

Pas d'accord. La recette des entrées va à la société des courses, pas les enjeux.

- L'attente entre les courses est trop longue pour le non initié qui finit par s'ennuyer. Pourquoi les professionnels qui n'ont pas de partant à seller n'iraient pas plus souvent vers eux pour leur transmettre leur passion et les fidéliser ?

Vous les reconnaissez comment vous les non initiés qui s'ennuient et qui souhaitent échanger courtoisement à les pros ? La maladresse et le manque de savoir vivre de certains ont aussi contribué au fait que l'accès public soit de plus en plus restreint.

- Trop de courses étrangères.
Nombreux sont les turfistes qui se plaignent de ses courses fantômes.
Autant les retransmissions de grandes épreuves sont légitimes (Elitlopett, Ascot, Dubai, Breeders...), autant certaines réunions sont à bannir.
Accord des maisons mères ou pas

Entièrement d'accord.

COMMUNICATION

- Il y a un manque de publicité pour annoncer nos événements (sauf pour les grandes courses). On devrait présenter nos réunions avec la même vigueur qu'un match de football.

- Le grand public pense encore que les courses sont "magouille et compagnie". Il faut casser cette image par une grande campagne publicitaire et attirer de nouveaux investisseurs.

- Obliger l’entraîneur à communiquer vers le parieur.
Trop de professionnels refusent de parler aux journalistes, ce qui pénalise le turfiste, donc la filière.
A la déclaration des partants, l'entraîneur donne une note, selon un barème défini, sur l'état de forme de ses partants.
Note visible gratuitement sur les sites Le Trot et France Galop garants d'une bonne information.
Aucune intervention des médias, donc aucune raison de se cacher.
Vous voulez relancer les enjeux, alors donnez de la matière au public.

Pas convaincu de l'effet. Les notes sont très subjectives et les surprises toujours possible. Imaginez un entraineur qui met 3 à son cheval et que, suite à un parcours en or, ce dernier s'impose. L'entraineur se verra taxé de menteur, voleur, magouilleur...

- Les parieurs sont également en manque de renseignements en ce qui concerne le profil des hippodromes, les futurs engagements, les bons de priorités (au trot), le bonnet fermé (au trot), les chronos et les temps de passage... (la liste est loin d'être exhaustive)

D'accord avec vous.

Au plaisir de lire d'autres avis.

Bonsoir Kirk et merci pour tes remarques.

J'insiste encore sur le fait que toutes ces idées ne sont pas de moi, même si j'en revendique quelques unes.
Je me suis clairement positionné du coté des parieurs pour récolter ces infos mais j'en ai vu tout autant, voir plus, du cote des professionnels. Et elles étaient loin d'être inintéressantes également.

L'issue de cette crise ne se fera que par le dialogue et le recoupement des points de vues.
Il faut casser les murs qui font que ce milieu reste en vase clos.
Actuellement chacun tire les draps dans sa direction et tente d'assurer ses arrières.
Le joueur l'a bien senti et n'en peut plus de cette indifférence croissante. Donc il s'en va...