Interview : Pierre PILARSKI
Le 16/03/2015
www.turfomania.fr/actualites/interview-p...htm?idactualite=3859
(interview S Kerichard, mars 2015)
" Bonjour Pierre, commençons par une petite présentation de vous même, vous évoluez dans un milieu professionnel ayant trait aux courses hippiques ?
J'ai 54 ans, je suis marié depuis plus de 20 ans avec Barbara, nous avons 5 enfants, 3 filles et 2 garçons âgés de 13 à 22 ans. Nous vivons au bord du Lac Léman, dans la région de Montreux. Depuis 25 ans je suis franchisé McDonald's, d'abord à Moulins dans l'Allier pendant 5 ans, et depuis 20 ans en Haute-Savoie.
Comment en êtes vous arrivé à devenir propriétaire de chevaux de course ? Hasard, passion ou bonnes rencontres au moment opportun ?
Un ami, Patrick RENE, juge aux allures, m'a fait mieux connaître les courses de trot sur les hippodromes du Centre-Est comme La Clayette, Moulins, Vichy...
Auparavant, mes connaissances se cantonnaient aux grandes courses de cracks commentées par Léon Zitrone ou Guy Lux, mais, et comme pour la quasi totalité de mes concitoyens, je n'avais jamais imaginé que l'on pouvait acquérir un cheval et le faire courir !
Vous avez piloté dans les rangs des amateurs, notamment en Suisse, pourquoi ne drivez vous plus à ce niveau et quelle expérience avez vous retenu de cela ?
A cette époque, je pratiquais le sport amateur avec intensité, pour des résultats très médiocres il faut bien l'avouer, mais je me faisais plaisir avec les amis qui partageaient cette même passion.
La possibilité de driver en amateur m'a tout de suite séduit !
J'ai passé ma «licence» en 1993 ou 1994 (?) chez Roger VERCRUYSSE à Liverdy en Brie.
A quand remonte votre premier achat, quel a-t-il été ?
Pour mener en amateurs, dans un premier temps, le plus sûr était d'être propriétaire de mon cheval.
Je me suis donc porté acquéreur d'un gentil hongre, VIVIEN MONIGA, avec lequel j'ai finit 6ème pour ma première course, sous mes couleurs fraîchement obtenues, à Saint-Galmier en nocturne.
J’étais aussi peu doué qu'en course à pied, mais quelles sensations !
Très peu de temps après, mes activités professionnelles m'ont conduit en Haute-Savoie où grâce à mon ami Jean-François BASTARD, amateur éclairé, lui, j'ai eu l'immense chance d'exercer mes « grands » talents de driver en Suisse.
Quel bonheur de pouvoir courir des chevaux de 2 à 12 ans, affronter les professionnels locaux, parfois deux ou trois fois dans la même réunion !
Vos chevaux ont, dans un premier temps, évolué sous l’entraînement de la famille Bouyer, et cette association perdure toujours, quels sont vos liens avec cet entraînement ?
Manu, Greg et Toto, leur Papa, ont prit une place très spéciale dans ma vie. Pas un jour qui ne se passe sans un petit, et parfois très long, coup de fil.
Dans un premier temps, ils entraînaient nos chevaux (que nous partagions avec Jean-François) et nous les conduisaient jusqu'à Avenches pour que les menions (parfois à la victoire, si si !).
Lorsque, pour des raisons de vie de famille, les enfants grandissant, j'ai mis ma carrière (!) de driver entre parenthèses, j'ai commencé à acheter des yearlings dans le but de les faire courir en France.
Les RODOLPHE D’ACANTHE, SIBELLE D’URZY, TASR D’ACANTHE, TEMPETE DU LOISIR, UGO D’URZY, ALLEZ DARLING, BEA DARLING et autre CRACKTAILO ont été débourrés et entraînés à Servilly au centre d’entraînement de la famille BOUYER.
Aujourd'hui, je possède 10 chevaux de courses (dont 3 « D »), tous stationnés à Servilly dont les bons ULTRA CLASSIQUE et TASR D’ACANTHE.
Vous avez finalement assez vite fait des achats important, notamment ULTRA CLASSIQUE pour 150 000 euros, un tel achat comporte toujours une part de risques. Quels raisons ont fait que vous avez portez votre choix sur celui ci lors des ventes du prix d’Amérique 2013 ?
Nous avions envie de gagner un peu de temps en achetant un cheval pour courir niveau quintés. Je me suis donc rapproché du courtier Thomas BERBEREAU en lui demandant l'impossible, me trouver un bon cheval capable de figurer à Vincennes
Avant lui, vos chevaux étaient essentiellement des chevaux qui évoluaient en province. Les émotions doivent être différentes lorsque l’on commence à évoluer à un bon niveau à Vincennes, ou chaque victoire vous fait toujours autant vibrer ?
Ce qui rend différent les émotions c'est leur rareté ! Pour une petite écurie, les rares victoires à Vincennes sont à savourer sans modération ! Mais nous sommes toujours très heureux quand nos chevaux gagnent en Province.
On peut qualifier l’année 2014 comme le grand tournant de votre carrière de propriétaire, la bonne réussite d’ULTRA CLASSIQUE vous a poussé à franchir ce cap ou vous l’auriez franchi même si ce dernier n’avait pas connu de réussite et s’était révélé comme un achat non lucratif ?
Je savais où je voulais arriver, et je n'avais pas l'intention de m’arrêter à ULTRA CLASSIQUE quelque soit l'ensemble des résultats obtenus par le cheval.
2014 donc, achat de plusieurs très bons chevaux pour de coquettes sommes. VILLEROI, ALEX THE WINNER et BOLD EAGLE, les trois sont issus de l’élevage « DUBOIS » et ensuite placés sous l’entraînement de Sébastien GUARATO, ce n’est certainement pas un hasard, quelques explications sur ce choix.
J'ai toujours été fan de VILLEROI que je n'ai pas réussi à acheter lors des ventes du prix d'Amérique 2014. Son début d'année 2014 m'a, par la suite, donné raison ...
Par chance J-Et DUBOIS me l'a proposé « à l'amiable » début juillet. Le cheval avait gagné groupe 2, était classique grâce à sa superbe 5ème place dans le René Ballière, et était agréé étalon à 100 cartes.
J-Et DUBOIS à toujours vendu des bons chevaux, c'est un très grand professionnel qui laisse du temps au temps (et surtout à ses chevaux pour grandir !).
Août 2014, vente « DUBOIS - BAUDRON », ALEX THE WINNER fait afficher le top price à 310 000 euros. Forcément de gros espoirs, il restait d’ailleurs sur deux succès pour J-Et DUBOIS avant cet achat, il n’a été vu que deux fois depuis son achat. Quelques explications sur ce choix coûteux et quelques nouvelles du cheval.
Lorsque j'ai compris que J-Et DUBOIS allait passer la quasi totalité de son effectif aux ventes, je me suis dit que c'était le moment d'essayer de franchir un nouveau cap en achetant avec la famille BERNEREAU ce qui nous paraissait être le mieux : ALEX THE WINNER. Nous ne devions pas être les seuls à vouloir l'acheter, les enchères l'ont confirmé. Le cheval a été malheureux 4ème dans sa batterie de l'UET (battu par AFRICAINE et AMIRAL SACHA) et il était malade lors de sa deuxième course pour nous à Vincennes (à 1 euro 50).
Depuis le cheval a eu un problème de pied, mais tout est en train de rentrer dans l'ordre.
VILLEROI a toujours montré de la qualité, il a réalisé un bon hiver, mais n’a pas encore gagné pour votre compte malgré trois secondes places. Il est selon vous capable de franchir un palier encore, peut être au monté où nous l’avons vu bien débuter en fin d’hiver ?
VILLEROI est un magnifique cheval qui est revenu à son niveau après avoir, lui aussi, connu des soucis consécutifs à un abcès contracté à un antérieur. Il a été battu deux fois du minimum notamment dans le Prix Ténor de Baune où il devançait de très bon chevaux ! Son essai au monté a été plutôt concluant et le Groupe 2 du 21 mars nous en apprendra un peu plus ! A l'attelé, il a un superbe programme car vu sa qualité, il est finalement très peu chargé en gains. C'est un cheval tout neuf qui peut courir avec les bons.
Passons maintenant à votre « extra terrestre », BOLD EAGLE, acheté en copropriété à J-Et DUBOIS lui aussi. Vous pouvez nous dire quelques mots sur cette association et qui la compose ?
C'est la même association que pour ALEX THE WINNER et CASH AND GO (le propre frère de BOLD EAGLE), 50% pour moi, 30% à la famille BERNEREAU et 20% à l’écurie FOUQUETTE. Les chevaux courent sous mes couleurs ce qui est bien agréable.
Sébastien GUARATO n’hésite pas à le surnommer son « petit VARENNE », ni plus ni moins, et il reste sur 11 victoires consécutives désormais, dont les Groupes I prix de Sélection et Critérium des 3 Ans. Cette réussite du fils de READY CASH ne donne pas le tournis !
Franchement ? Non ! J'ai bien conscience que c'est quelque chose d'exceptionnel qui m'arrive et j'aimerai bien me montrer à la hauteur. Comment ? En contribuant à donner la meilleure carrière en course à ce champion d'exception. Garder les pieds sur terre, profiter de chaque instant et construire sur cette belle histoire la suite de mon aventure parmi les trotteurs.
Les passionnés de la discipline semblent déjà très attaché à ce jeune phénomène et le voient d’ores et déjà comme un candidat à la victoire lors du prochain Grand Prix d’Amérique, vous partagez cet avis ?
Vu les chronos affichés en toute décontraction par le cheval, une participation serait évidement tentante !
Mais pour quoi faire ? Combien de très bons jeunes chevaux se sont fracassés dans l'épreuve Reine ?
Un PA à tout prix ? Un PA et puis plus rien ? NON !
Le rêve absolu serait qu'il gagne le Prix d'Amérique, encore, à 10 ans ! Et pour ça, il faut bien gérer.
Les trotteurs sont protégés de leurs aînés jusqu'à 5 ans, alors, pourquoi vouloir prendre des risques inutiles ?
Je ne ferme pas la porte, nous en discuterons entre associés, mais il faudrait que beaucoup de conditions soient réunies !
A ce sujet, vous vous contentez de votre rôle de propriétaire simplement ou vous êtes un propriétaire très investi sur la carrière et le suivi de la carrière de vos pensionnaires ? Donnez vous votre avis, niveau engagements et objectifs par exemple, à vos entraîneurs ?
Interrogez donc mes entraîneurs, les frères BOUYER ou Sébastien GUARATO ! Je me demande comment ils peuvent encore me supporter. Je pense qu'ils ont compris que les avants et les après courses étaient, à mes yeux, largement aussi importantes que la course elle-même.
Le rôle de l’entraîneur est de faire en sorte que le cheval soit au top pour un programme décidé avec le propriétaire . Je suis plutôt « minimaliste », je préfère courir à bon escient, surtout avec des chevaux qui se préparent très bien à l’entraînement. Pour BOLD, le programme est assez simple à établir.
Passionné vous l’êtes, on doit s’attendre à vous voir investir de nouveau de manière conséquente dans les mois et années à venir ?
Le fait de « toucher » un cheval de ce niveau, (d'ailleurs, quel est son réel niveau ?), me rend plus difficile pour mes projets d'achats, mais j'imagine aussi que lorsque l'on a goûté au haut niveau, on ne doit pas avoir envie d'en redescendre tout de suite !
Votre politique d’achat restera-t-elle sur des achats de chevaux ayant déjà montré de la valeur en piste ou allez vous tenter d’investir sur des « jeunes pousses » ?
Les bons chevaux de courses sont rarement à vendre, et je sais qu'il sera très difficile de faire aussi bien qu'en 2014 avec, VILLEROI, ALEX THE WINNER, BOLD EAGLE et CASH AND GO, mais Thomas reste à l’affût pour nous dénicher la perle rare, quelque soit son âge ! Et puis J-Et DUBOIS a toujours un élevage de tout premier plan ...
Il n’est pas rare qu’un propriétaire défraie la chronique avec des achats tonitruants, et parfois une très belle réussite, mais qui disparaissent finalement assez vite et de manière inattendue des programmes et de la vie des courses. De votre côté, vous souhaitez vous inscrire dans la durée ? L’élevage est quelque chose qui vous tente ?
Comme je l'ai souvent dit, les courses et moi c'est pour la vie, et depuis un bon moment. Je sais que « l'histoire BOLD EAGLE » est exceptionnelle, mais je ne suis pas dans la peau d'un joueur qui aurait gagné au loto lors de sa première tentative. Cela fait très longtemps que je « joue » !
Je n'ai, certes, pas les moyens d'avoir à coup sûr des chevaux de groupes tous les ans, je vais juste essayer.
L’élevage ? Non, il faut laisser cela aux spécialistes. Juste deux ou trois juments qui m'ont fait plaisir en course et dont je ne veux pas me séparer.
Le meeting hivernal de Vincennes s’est achevé il y a peu, quels chevaux vous auront le plus marqué sur cet exercice ?
BOLD EAGLE, pour sa facilité dans l'effort.
BILLIE DE MONTFORT pour son courage face au Monstre !
UPPERCUT DE MANCHE qui s'est métamorphosé depuis qu'il coure monté.
UP AND QUICK, pour le travail réalisé par son entourage pour amener le cheval où ils avaient décidé.
TIMOKO dont le palmarès se passe fort bien d'un prix d’Amérique ! Comme quoi...
Et parmi les hommes, votre entraîneur a réalisé une véritable razzia dans les courses de groupes, mais avez vous envie de souligner les performances d’un ou plusieurs autres professionnels ?
Comme je vous l'ai dit, la capacité de Philippe DELON et de Franck LEBLANC à amener UP AND QUICK au top le jour J... Chapeau !
Jean-Michel BAZIRE, les mots me manquent... Un Géant !
Sans démagogie aucune, tous ces entraîneurs, qui font un boulot très dur, qui n'ont pas toujours la chance de vivre confortablement de leur travail, et qui malgré tout donnent tout pour les courses, j'aimerai leur dire bravo.
Bien entendu, mention spéciale à Sébastien GUARATO qui, non seulement marche sur l'eau, mais qui le fait avec une simplicité et une décontraction telle qu'il donnerait des complexes aux plus humbles d'entre nous. Ce garçon c'est la joie de vivre... les courses !
Vous suivez les courses depuis de nombreuses années, parmi les chevaux du passé, quels sont ceux qui vous ont le plus marqué ? Y a t il une ou plusieurs courses qui ont marqué de manière indélébile votre esprit ?
OURASI, bien entendu ! Son 4ème prix d'Amérique à 10 ans, son match Outre-Atlantique contre McLOBELL (et SUGARCANE HANOVER !), mais aussi la ligne droite de COKTAIL JET lors de l'Elitloppet 1996.
Et puis, à titre personnel, le Critérium des 3 ans de BOLD EAGLE qui refait le champ de courses, à trois nez au vent, après avoir complètement manqué son départ.
Les courses au galop vous passionnent également ? On pourrait envisager de vous voir figurer dans la colonne des propriétaires de cette spécialité également à l’avenir ?
Jamais ! J'aime comprendre comment fonctionnent les choses. Et dans le galop, il y a même des mots que je ne comprends pas! De plus, les sommes à investir sont d'un tout autre niveau, les carrières en plat beaucoup trop courtes et les courses d'obstacles trop effrayantes pour un propriétaire !
La santé financière des courses hippiques n’est pas vraiment au beau fixe ces derniers temps, baisse des enjeux en particulier. Que pensez vous que les institutions et sociétés organisatrices pourraient faire pour renverser, ou du moins tenter de le faire, la tendance ?
Pas au beau fixe, peut-être... J'ai couru en Suisse, avant l'arrivée du Président KRATZER, pour des allocations très faibles et la passion était la même ! C'est certain que pour faire vivre l'ensemble de la filière il faudrait pouvoir maintenir les allocations au très bon niveau où elles le sont aujourd'hui.
L’important pour la profession est d'avoir de la visibilité pour l'avenir.
La baisse des enjeux n'est pas une fatalité, les gens jouent de plus en plus aux jeux d'argent, il faut se battre pour réorienter leurs paris vers les courses en innovant afin de séduire les plus jeunes. Je pense que c'est possible.
Vous êtes passionné de sport en général si je ne me trompe. Que pensez vous du fait que la communication du PMU se fasse essentiellement en mettant en avant des « gros gains », tentant de marcher sur les plates bandes d’un jeu comme l’Euromillions finalement, plutôt que de baser cette communication sur l’aspect sport des courses ?
Si une solution miracle existait, cela se saurait. Je pense plutôt qu'il faille aborder le sujet sur plusieurs angles différents à la fois.
Il y a des joueurs de gros gains pour qui la « cagnotte » est certainement adaptée.
Les joueurs « connaisseurs » du monde hippique cherchent, à mon avis, à obtenir plus d'informations de la part des professionnels. Leur plaisir n'est pas que dans le gain. Gagner aux courses c'est aussi avoir eu raison, avoir su lire la course.
L'exemple de communication de jeunes professionnels comme Romain LARUE, la disponibilité des tops entraîneurs comme Sébastien ou JMB doit faire des émules. Notre sport peut s'ouvrir à un plus large public, nos entraîneurs et nos top drivers doivent en être les vecteurs.
Equidia, c'est merveilleux pour notre microcosme. Mais pas suffisant !
Vous n'imaginez pas les appels, amis, famille, que j'ai eus après le Critérium des 1 Ans de BOLD EAGLE. Parce que c’était le support du quinté, donc, diffusé sur une chaine grand public !
Pour le prix de Sélection, rien de cela. Seuls les gens des courses m'ont félicité.
OURASI n'aurait pas été OURASI sans les chaînes généralistes.
Notre sport est un véritable sport et nous avons les moyens financiers de le faire savoir. Nous devons avoir des RDV dans le quotidien L’Equipe, pas seulement sous l'angle du seul PMU.
Le cheval est l'animal préféré des Français, servons nous en !
Oui, il faut que les gens reviennent sur les hippodromes pour le spectacle d'abord, et jouer ensuite, si ils le désirent.
Nous avons besoin d’icônes comme JMB ou READY CASH. Aider à leur promotion sans arrières pensées et dans le seul but de faire connaître et aimer notre sport à un large public me semble nécessaire.
Il faut aussi créer les conditions pour que les gens aient envie de devenir propriétaires, seuls ou à plusieurs. Ensuite, aux entraîneurs de s'ouvrir d'avantage au monde extérieur.
Même si l'argent est le nerf de la guerre, de vouloir ne regarder les courses qu'à travers le prisme du PMU et du jeu en général, est un pari mortel à court terme.
La multiplication des réunions, notamment internationales, avec les petits soucis que cela posent certains jours en matière de diffusion télévisée sur Equidia, qu’en pensez vous ?
Pourquoi pas multiplier l'offre pour ceux qui le souhaitent ? Mais ont-ils besoin de voir ces courses, souvent illisibles, sur notre chaîne. Peut-être …
En revanche, zapper où tronquer nos grands événements c'est insupportable, sportivement parlant.
Pour les groupes 1, quelque soit la discipline, ne pourrait-on pas se servir d'une des deux chaînes pour diffuser ce spectacle en continu.
Le jour de l'Arc pas de courses au trot diffusées et inversement pour le PA.
J'aime bien regarder la journée de l'Arc !
Quels sont justement les autres sports qui vous passionnent ?
Pratiquement tous ! Un meeting d'athlétisme ou de natation, une mass-start de biathlon, un match de foot pour faire plaisir à mon fils, sont des moments privilégiés.
Pour finir en en revenant à vos chevaux, pouvez vous nous parler des chevaux que nous n’avons pas évoqués ici et qui sont votre propriété ? Espoirs, objectifs etc…
Nous avons fait référence à pratiquement tous mes chevaux..
Pour résumer :
TSAR D’ACANTHE mon vieux serviteur, va être orienté vers les courses montées qui seront ses objectifs.
ULTRA CLASSIQUE qui vient de bien courir (4ème) à Parilly le 12/03 va être engagé dans le GNT le 8/04, toujours à Parilly.
ALLEZ DARLING va essayer de trouver son jour à Vincennes dans un bel engagement réservés aux femelles.
ABSOLUTELY FASHION va très bien courir sur l'herbe à la belle saison.
BEA DARLING devrait bien faire à Vichy ce printemps.
CRACKTAILO continuera à apprendre son métier gentiment tout au long de l'année.
VILLEROI a de très bons engagements à venir et la course montée du 21 mars sera très instructive.
ALEX THE WINNER devrait être revu à Enghein ce printemps.
CASH AND GO fera sa rentrée normalement le 14 avril à Caen.
BOLD EAGLE sera au départ du Prix Gaston Brunet le 17 avril puis prendra part avec de grosses ambitions au Critérium des 4 ans le 2 mai. "