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En pleine tempête du Coronavirus, nous avons souhaité savoir comment le propriétaire de Bold Eagle comptait gérer cette situation exceptionnellement dramatique...
• Vous avez désormais pas mal de chevaux qui courent sous vos couleurs dans les trois disciplines. Comment allez-vous gérer cette période de crise par rapport au paiement de vos entraîneurs ? Allez-vous mettre des chevaux au repos ?
Je me suis entretenu avec mes entraîneurs principaux, à savoir Guillaume Macaire, Sébastien Guarato, Didier Guillemin et Anastasia Wattel chez laquelle j'ai des chevaux avec mon ami, Jean-Pierre Micholet. La réponse est simple : il est hors de question d'arrêter l'entraînement des chevaux.
Car quand les courses vont reprendre, il faudra être présent et ne pas rajouter du temps au temps.
C'est également une façon pour nous de soutenir nos entraîneurs. Si on commence à ne plus se payer les uns les autres, il va manquer des gens au rendez-vous au moment de la reprise. Il faut faire très attention à cela ! Si quelqu'un ne doit pas être payé, à mon sens, ce sont les banques, car ce sont elles qui vont être massivement aidées par les états.
• Est-ce que le ralentissement de votre activité professionnelle (N.D.L.R. : Pierre Pilarski détient trois établissements McDonald’s) peut avoir des conséquences sur l'enveloppe que vous octroierez aux courses ?
Oui, bien sûr. J'ai une façon très simple de fonctionner : les gains de courses me servent à payer l'activité quotidienne de mes chevaux, essentiellement les pensions, alors que j'effectue mes achats sur mes fonds propres. Aujourd'hui, étant donné qu'il n'y a plus de gains de courses, par transfert, je vais beaucoup moins investir dans l'achat de yearlings. La priorité, c'est de payer tout le monde.
• Toutes les mesures prises vont-elles modifier le plan que vous aviez avec Bold Eagle ?
Vous savez, “Bold”a fait sa carrière... On voulait courir Bold Eagle à Argentan, puis Caen, et ensuite préparer le Canada et les États-Unis. On est bien obligé de faire comme si la vie continue. Mais j'ai envie de vous dire que “Bold”a fait sa carrière, cette crise est nettement plus gênante pour les jeunes, tels que Face Time Bourbon, qui avaient un programme tout tracé. Idem, pour les chevaux d'obstacle qu'on ne peut pas imaginer faire courir à Auteuil en juillet ou en août.
Moi, j'ai 60 ans, je m'inquiète pour mes enfants, leurs études et pour tous ces jeunes qui s'installent...
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Aujourd'hui, l'Écurie Pierre Pilarski n'est pas immense en nombre (voir la fiche) mais le propriétaire a su aussi s'associer sur de nombreux trotteurs en co-propriété, et notamment sur le plus célèbre d'entre tous : Face Time Bourbon ! Passionné de courses en général, il a élargi le cercle des "enfants de Bold Eagle" avec des galopeurs. Une jument de plat, de race Anglo-Arabe, Genmoss est ainsi la leader incontestée de sa catégorie avec 12 victoires pour autant de sorties publiques. Des sauteurs sont aussi en haut de l'affiche comme Feu Follet et Galléo Conti, deux grands espoirs de la spécialité. Ah oui décidément, Bold Eagle aura été à la source de bien nombreuses histoires hippiques.
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