Ca fait un peu plus de six mois que l'ancienne jockey de trot s'est installée comme entraîneur de galop spécialisée obstacle.
Ses résultats sont plutôt encourageants jusqu'ici (6 victoires et 13 places pour 31 partants en 2022, avec 15 chevaux).
D'autant plus qu'elle vient de récupérer les 6 chevaux de Catherine et Jean-Pierre Coiffier, les propriétaires de
L'Autonomie et a maintenant 28 chevaux dans ses boxes.
Parcours assez typique d'une bonne apprentie au trot monté : tout va bien jusqu'à 50 victoires, avec les 10 kg de décharge et l'avantage sur les garçons grâce au poids. Carrière terminée dès le passage professionnelle. Plus de décharge et désavantage contre les garçons à cause du poids (souvent contraintes de monter avec du poids mort).
Elle était très lucide à ce sujet à l'époque :
En 2013, elle disait déjà vouloir se tourner vers le galop :
« J’aimerais devenir entraîneur de galopeurs, et non de trotteurs. Il faut réussir à percer et si cela ne fonctionne pas, tant pis mais au moins j’aurais essayé. Car pour moi, carrière de jockey pour une femme, c’est assez difficile ; il faut vraiment sortir du lot comme Nathalie Henry et cela est vraiment dur puisqu’il faut avoir les bons chevaux et être surdouée. »
En plus de son expérience dans le trot, elle a travaillé deux ans chez Alain de Royer-Dupré, est passée par Keeneland aux USA et chez John Gosden en Angleterre, durant un été. Après sa carrière de jockey de trot, elle est partie en Irlande, six mois chez Willie Mullins puis trois ans et demi chez Joseph O’Brien. De retour en France, elle a fait un long passage chez François Nicolle avant de s’installer entraîneur au haras de Bauvatier, à Crèvecœur-en-Auge (Calvados)