Mickaëlle Michel

bravo Mickaëlle!

Oui bravo Mickaëlle joli travail

www.telegraph.co.uk/racing/2020/05/10/ja...dyguards-crazy-meet/

«Au Japon, les gens me demandaient sans cesse des autographes. J'avais des gardes du corps, c'était fou "

Rencontrez l'étoile montante de la course française
Le passage très réussi de Mickaelle Michel au Japon fait d'elle l'un des jockeys à surveiller alors que la course se prépare à reprendre en France

Parmi celles qui attendent avec impatience le début de la saison du French Flat, Mickaelle Michel, la jockey qui est revenue d'un séjour d'hiver au Japon en avril avec une réputation améliorée après avoir monté un nombre record de vainqueurs pour un jockey étranger pour le National Racing du pays.

Il y a deux ans en France - une nation qui a été lente à embrasser les jockeys féminines, d'où l'allocation de 1,5 kg pour encourager les entraîneurs à les utiliser - elle est devenue la première femme à devenir championne apprentie. Pendant trois mois de cette saison, elle a dirigé le championnat des jockeys et a terminé avec 72.

Michel, 24 ans, a été élevé près de Marseille dans une famille sans cheval. «Ma maman n'aime pas les animaux», dit-elle. «J'ai toujours voulu un chien, mais cela n'arriverait jamais. Mais depuis que je suis un petit enfant, j'ai toujours aimé les animaux - je ne sais pas d'où vient cette passion. »

À neuf ans, elle est allée dans un camp d'été, est montée et a tout de suite su que ce serait des chevaux. «Ma mère ne m'avait jamais laissé faire parce que c'était trop cher et trop dangereux, mais quand je suis rentrée à la maison, elle m'a laissé prendre des cours d'équitation.

«Quand ils m'ont demandé à l'école ce que je voulais faire, j'ai dit 'Chevaux'. Ma mère était contre, car elle ne pensait pas que c'était un vrai travail et que je devais me concentrer sur mes études. »

L'année dernière, Mickaelle Michel a été invitée à participer au Championnat du monde des jockeys All-Star à Sapporo, au Japon.



À 15 ans, elle s'est rebellée et, après avoir cherché sur Internet, a constaté que l'une des écoles de course de France était à 15 minutes de Marseille.

À temps, l'école l'a placée avec un petit entraîneur local qui avait six chevaux et aucun autre personnel. «C'était juste moi et lui», dit-elle. «J'ai appris à monter à cheval, c'est vrai. Mais j'ai appris plus sur la façon de prendre soin des chevaux. On m'a rapidement donné beaucoup de responsabilités. Après deux mois, je les nourrissais déjà. »

Après un an et demi, l'école l'a placée avec un plus grand entraîneur près de Lyon. Là, elle a eu son premier tour et son premier vainqueur en 2014.

En 2016, toujours pas convaincue qu'elle serait jockey, elle a décollé impulsivement pour la Nouvelle-Calédonie, un territoire français du Pacifique non connu pour ses courses.

«Je ne sais pas pourquoi je suis allé là-bas», dit-elle. «Je ne parlais pas anglais, je ne pouvais donc pas aller en Australie, en Angleterre ou aux États-Unis, j'ai donc fait mes bagages un jour et je suis parti. Cela m'a appris que lorsque vous faites des choses dans la vie, vous devriez y réfléchir un peu plus! »

Une blessure l'a obligée à être rapatriée en France. Au cours de sa récupération de six mois, elle a décidé que son prochain déménagement devrait être à Chantilly. «J'y suis allé parce que j'aime les chevaux et j'ai pensé que je devrais aller dans les meilleurs endroits pour les chevaux. Marseille et Lyon sont sympas, mais c'est à Chantilly que se trouvent les chevaux champions et les entraîneurs champions. J'avais donc besoin de voir cela et, en 2017, je me suis trouvé un emploi avec David Smaga.

Je ne suis pas allé rouler, mais voir des champions. J'étais en course depuis quatre ans et je n'avais même pas vu de Prix de l'Arc de Triomphe. J'ai donc pensé qu'il était impossible de travailler dans cette industrie et de ne le faire que de manière timide.

«Je voulais toujours rouler, mais je ne l'aurais pas admis. Je ne sais pas pourquoi j'ai pensé comme ça - je pensais juste que ça ne m'arriverait pas. »

En quelques mois, elle a fait son premier tour, en 18 mois, elle a été championne apprentie.

«C'était incroyable. J'ai rencontré Fred (Spanu - ancien jockey et maintenant son partenaire) qui croyait en moi et voulait faire de moi un jockey. Il m'a poussé très fort. Il sait que vous devez être en bonne condition physique à cheval. J'ai eu des séances sur un cheval mécanique, j'ai fait des tractions, sauté, j'ai fait plein de choses. Je ne pensais pas que cela ferait beaucoup de différence, mais je gagnais soudainement des courses.

«Je venais des provinces, d'une petite famille qui n'était pas liée à la course et je pensais que je ferais quelques courses et que j'en gagnerais peut-être, mais c'était un effet boule de neige.»

L'année dernière, elle a été invitée à participer au Championnat du monde des jockeys à Sapporo, au Japon, où elle a remporté une course et a terminé troisième de l'achèvement.

«Tout le monde était très heureux et ils semblaient m'aimer alors que je passais des heures à signer des autographes. Nous avons donc eu une bonne impression du Japon. »

En novembre, la paire est revenue pour la Coupe du Japon en tant que spectateurs. «Mais j'étais reconnu, et soudain, je ne pouvais pas marcher n'importe où sans que les gens me demandent des autographes. Ils m'ont donné des gardes du corps, c'était fou. J'ai dit à Fred: «Je ne peux pas le croire. Je veux venir ici, l'ambiance est incroyable ».»

Elle a ensuite été invitée à monter par la NAR (National Association of Racing - deuxième niveau de course japonaise). "Nous avons pensé 'génial' et ça l'était."

Basée à Tokyo de fin novembre à mars, elle a remporté 30 courses et battu le record d'un jockey étranger là-bas. Depuis décembre, elle apprend le japonais dans le but de réussir l'examen de haut niveau de la Japan Racing Association - que l'un des meilleurs jockeys du monde, Joao Moreira, a échoué - en septembre.

«L'examen est en anglais, donc j'apprends cela aussi, puis il y a un examen oral en japonais en février», dit-elle. «Ces examens visent à obtenir une licence pour rester au Japon et c'est ce que je veux faire.

«Je suis vraiment tombé amoureux des gens, de la culture, du pays, de la nourriture, des courses, des spectateurs. En France, nous manquons ces grandes foules. L'atmosphère au Japon est incroyable. Ils se moquaient de savoir si j'étais un jockey étranger ou une femme ou si j'avais une réclamation ou non. »

Le verrouillage a permis à Michel de se concentrer sur l'apprentissage du japonais. «Je voulais aller aux États-Unis cet été pour acquérir plus d'expérience, mais c'est fini. Mon plan est de retourner au Japon en octobre. En attendant, je suis indépendant. »

Sa mère est en partie venue à l'idée qu'elle est la mère d'un jockey. «Elle est heureuse que je réalise mon rêve», dit-elle. "Elle est fière de moi quand je gagne des courses, mais quand je ne le fais pas, elle dit que je devrais rentrer à la maison et ouvrir un restaurant sur la plage."

INTERNATIONAL / 12.07.2020

PREMIO CARLO D’ALESSIO (GR3) : UN PREMIER GROUPE POUR MICKAËLLE MICHEL
Premio Carlo d’Alessio (Gr3)

Un premier Groupe pour Mickaëlle Michel

Mickaëlle Michel a fait le déplacement à Rome pour s’offrir un premier Groupe en selle sur l’allemand Walderbe (Maxios), un pensionnaire de Ralf Rohne, dans le Premio Carlo d’Alessio (Gr3) en se payant le luxe de battre Lanfranco Dettori.
La française avait déjà gagné un handicap à Maisons-Laffitte avec ce cheval qui, en dernier lieu, s’était classé deuxième dans le Premio Ambrosiano (Gr3) à San Siro. Elle a décidé de monter le poulain de façon offensive, en mettant la pression sur l’animateur Pretending (Librettist) et l’a mis K.-O. à 400m du poteau, quand Lanfranco Dettori est venu l’attaquer avec le français Time Shanakill (Lord Shanakill).

Il a trouvé une digne réplique et Mickaëlle Michel a poussé jusqu’au bout Walderbe qui s’est imposé par deux grandes longueurs. Elle a expliqué à la chaîne de courses italienne : « C’est magnifique, mon premier Groupe et devant Lanfranco Dettori ! Walderbe est un magnifique cheval, un vrai lutteur, et il m’a tout donné. Il possède beaucoup de tenue. »

Walderbe est le deuxième gagnant de Groupe en plat pour Maxios (Monsun) après la lauréate du Preis der Diana (Gr1) Diamanta. L’étalon, après cinq saisons en Allemagne, est parti intégrer l’antenne obstacle de Coolmore où il officie à 6.000 €. Walderbe a été acheté 17.000 € à la vente BBAG d’octobre et il est le premier produit de Waldfee (Dai Jin), une demi-sœur des gagnants de Groupe Wiesenpfad (Waky Nao) et Waldpfad (Shamardal).

Waldfee a une 2ans par Reliable Man (Dalakhani) et un yearling par Maxios.


PREMIO CARLO D’ALESSIO

Gr3 - 4ans et plus - 2.400m

1er WALDERBE M. Michel

(Maxios & Waldfee, par Dai Jin)

Pr. : Stall Dusseldorf Fighters

Él. : M. Ohlig

Ent. : R. Rohne

2e TIME SHANAKILL

(Lord Shanakill & Cherry Creek, par Montjeu)

3e PRETENDING

(Librettist & Brumeux, par Machiavellian)

JDG

Bonjour,
Une jolie frimousse dans un corp de mec, avec un caractère bien trempé. C'est une sacrée jeune femme!...

Equidia
Impossible de rejoindre le #Japon pour le moment pour
@MickaelleMichel
, elle aurait dû passer la 1ère partie de son examen. Rencontrée ce lundi à Compiègne, elle nous explique tout

Gran Premio del Jockey Club Sire - Memorial Pio Bruni (Gr2)

JDG

Mickaëlle Michel a écrit l’Histoire en remportant le Gran Premio del Jockey Club Sire – Memorial Pio Bruni (Gr2), en selle sur son ami allemand Walderbe (Maxios). Les deux s’entendent à merveille et ils avaient déjà joué un drôle de tour à Capannelle à Lanfranco Dettori et Time Shanakill (Lord Shanakill) dans le Premio Carlo d’Alessio (Gr3). Elle sait comment il faut le monter et lui galope comme un diable ! Toutes les plus fines cravaches figurent au palmarès du grand événement milanais, mais pas encore une femme… Maintenant, c’est chose faite.

Mickaëlle Michel a monté la course parfaite en selle sur Walderbe. Elle l’a poussé en tête en imposant un train sélectif, accompagnée par Memphis (Jukebox Jury). Le 3ans allemand Nerium (Camelot), un vrai spécialiste du lourd, a patienté parmi les derniers et a gagné des rangs à la fin du tournant. Quand il est venu prononcer son effort dans le passage entre la corde et Walderbe, qui s’était décalé de deux couloirs à la recherche d’un meilleur terrain, il semblait parti pour la gloire. Nerium a pris l’avantage, mais c’était sans compter sur l’entente entre Walderbe et Mickaëlle : elle a changé sa cravache de main et le pensionnaire de Ralf Rohne a donné un dernier coup de reins pour gagner par une encolure. Red Verdon (Lemon Drop Kid) n’a pas aimé le terrain lourd et Olivier Peslier l’a accompagné à la troisième place, loin des deux premiers.

Les turfistes milanais ont réservé à Mickaëlle Michel un accueil digne de celui qu’ils offrent à Lanfranco Dettori. La jeune Française a répondu aux applaudissements : « Grazie Mille ! Walderbe est un super cheval et j’étais très confiante : il aime le terrain lourd et la distance. Il était en très belle forme et comme d’habitude il a tout donné. J’y ai cru même quand Nerium a pris l’avantage. »

La grande souche de Waldgeist. Walderbe est le troisième gagnant de Groupe en plat pour Maxios (Monsun). L’étalon, après cinq saisons en Allemagne, est parti intégrer l’antenne obstacle de Coolmore où il officie à 6.000 €.

Il a été acheté 17.000 € à la vente BBAG d’octobre et il est le premier produit de l’inédite Waldfee (Dai Jin), une demi-sœur des gagnants de Groupe Wiesenpfad (Waky Nao) et Waldpfad (Shamardal). Elle remonte à la grande souche allemande de Waldgeist (Galileo).

Waldfee a une 2ans par Reliable Man (Dalakhani) et un yearling par Maxios.

Vidéo ici :
www.france-sire.com/actu_lessentiel-2566...%E2%80%99honneur.php

www.paris-turf.com/actualites/mickaelle-...de-lallemagne-263528

Un nouveau défi pour Mickaëlle Michel et Walderbe.

Lauréats ensemble d'un groupe III à Rome en juillet, puis d'un groupe II fin octobre à Milan, la jeune jockey et le pensionnaire de Ralf Rohne s'attaquent dimanche à Munich au Grosser Preis von Bayern.

Dans ce groupe I, disputé sur 2.400 mètres, ils devraient affronter plusieurs locaux, mais aussi quelques anglais de qualité.