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OLIVIER PESLIER RÉPOND TOUJOURS À L'APPEL
A peine avait-il mis pied à terre qu’Olivier Peslier, tel un jeune jockey venant de remporter sa première course pour son patron d’apprentissage, embrasse un Freddy Head tout sourire.
Sous le titre : « Triomphe de Call Wind », la photo est en bonne place dans Paris Turf. Ce samedi 29 février à Riyad (Arabie Saoudite), le cheval de Georges Strawbridge venait de vaincre dans le Longines Turf Handicap doté de 2,5 millions de dollars.
« Ce n’est pas un cheval facile à utiliser », et Freddy d’ajouter à la presse « mais Olivier l’a monté à la perfection ». Olivier Peslier, la force tranquille et Freddy Head, le maître d’oeuvre. Deux artistes associés longtemps à la casaque bleue coutures blanches de l’écurie Wertheimer, la marque Chanel au doux parfum de victoires. Ainsi, ils ont apposés leur signature sur les 14 groupes 1 de la championne Goldikova.
TOUJOURS À L’OR
Olivier Peslier, 47 ans. Aucun jockey français en exercice n’a son palmarès orné de 4 cravaches d’or, 4 Prix de l’Arc de Triomphe, 1 Derby d’Epsom, 2 Japan Cup…
Depuis plus de quatre ans, il s’est installé dans le Sud-Ouest. Il a quitté la casaque classique des frères Wertheimer. Rassurez -vous ! il est toujours aussi motivé, a toujours confiance en lui, toujours maître de son art. Et toujours, il ne connait pas la pression. Là est sa force. Un Arc de Triomphe ou un modeste réclamer, c’est du pareil au même. Il faut être le premier sans se poser de question.
Dans son livre d’or, trois images me reviennent en mémoire. Peslier, c’est royal ! A Goodwood, lorsqu’il galope sur un tapis rouge pour « Her Majesty » en selle sur Darmouth.
Peslier, c’est le premier Triomphe, alors que le poteau n’est pas franchi. Debout sur ses étriers, il salue la foule, en selle sur Helissio. Peslier, c’est avant tout l’artiste, je le vois encore ce dimanche à Deauville associé à une jument Britannique Amazing Maria venir prendre la mesure de la favorite Eredya, sans un coup de cravache. Un petit bijou ciselé par l’orfèvre.
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