un peu en difficulté dans le foot actuellement , Grizou trouve du réconfort avec les courses , on sent vraiment qu’il aime ça
Province Courses :
ANTOINE GRIEZMANN : "JE RÊVE EN GRAND DANS LES COURSES"
Jamais les courses n'ont attiré autant de stars françaises du sport. Dimanche dernier à ParisLongchamp, Tony Parker a remporté une prestigieuse victoire dans la Poule d'Essai des Pouliches (Gr.1). Au trot, Antoine Griezmann multiplie les apparitions et était à Vincennes ce mardi. Il a accordé un entretien exclusif à 24h au Trot.
En fait, mardi était coché dans l'agenda d'Antoine Griezmann sous le nom "courses". La star du foot, joueur clé de l'équipe de France et de l'Atletico de Madrid, a fait une sorte de tournée des hippodromes. L'après-midi, il était à Saint-Cloud où il a assisté aux débuts victorieux de sa 2 ans Start Me Up. Après une traversée de Paris d'ouest en est, il a passé son début de soirée à Vincennes pour assister à la prestation de son représentant Iséo de Lou (Prodigious) qui a conclu quatrième. Le joueur s'est livré pour nous à Audrey Fournier. Les courses le font vibrer et lui font même mettre son réveil pour ne rien manquer quand il dort ! Il nous déclare ainsi : "J’étais en pleine sieste dimanche mais j’avais mis mon réveil à sonner pour voir la course de Mangoustine. Sa victoire m'a fait plaisir et j'ai aussitôt envoyé un message à Tony (Parker) pour le féliciter." Les stars du sport s'épaulent visiblement.
Antoine Griezmann commence à devenir une figure régulière de Vincennes. Il était déjà là le 26 mars dernier, servant de guide à d'autres footballeurs de l’équipe de France, dont Olivier Giroud, Hugo Lloris, Jonathan Clauss, Théo Hernandez et Lucas Hernandez. 24H au Trot.- Vous venez désormais assez régulièrement à Vincennes.
C’est à chaque fois le même plaisir ?
Antoine Griezmann.- Oui mais, aujourd’hui, c’est différent, il y a une petite pression, j’ai un partant (N.D.L.R. : Iséo de Lou). La fois précédente, j’étais venu avec d’autres joueurs de l’équipe de France mais je n’avais pas de partant. Mais sur le fond, je suis là pour prendre du bon temps. Pour moi, l’essentiel est que la course soit belle et que le cheval termine bien sa course (Iséo de Lou se classera 4e).
Qu’est-ce que vous regardez aux courses ? Qu’est-ce qui vous occupe sur un hippodrome ?
Quand je viens à Vincennes, je pose énormément de questions. Elles peuvent être techniques ou d'ordre tactique. Les chevaux sont comme nous, ce sont des athlètes et il faut en prendre soin. Je m’intéresse à tous les sujets que l’on peut retrouver aussi au foot. J’aime parler de la récupération, du contenu des entraînements, du fait de ne pas mettre un cheval dans le rouge en course, de bien préparer une course de rentrée. En fait, il y a plein de facteurs qui sont les mêmes que les nôtres au foot. Par exemple, le petit jogging du lendemain de la course pour le cheval, le footballeur le fait aussi au lendemain d’un match.
On a tous des rêves aux courses. Quels sont les vôtres ?
C’est toujours pareil, j’ai envie de faire les grosses courses, au trot comme au galop. J’essaie de trouver des pépites ou le crack du futur. Ce n’est pas facile évidemment et c’est très bien comme cela. Je prends beaucoup de plaisir, que ce soit au galop comme au trot. Je kiffe comme propriétaire. Je rêve en grand et dans les courses mes rêves sont tout simplement d’avoir un partant dans le Prix d’Amérique (au trot) et un dans le Prix de l’Arc de Triomphe (en plat). J’ai déjà eu mes couleurs au départ du Prix de Diane avec Natsukashi (non placée en 2021). Ce sont les grosses courses et les classiques qui me font rêver.
Mais comment suivez-vous votre effectif. Avez-vous un truc spécial avec vos entraîneurs comme Mickaël Cormy au trot ?
Avec Mickaël, le coach comme je l’appelle, j’arrive à suivre mes chevaux à l’entraînement très régulièrement. Souvent, il les filme sur le sulky et m’envoie après les images. Je demande des news, j’essaie de ne pas rater les courses de mes chevaux. J’aime bien aussi découvrir moi-même leurs résultats en conservant le suspense si je vois les courses en décalé. Quand je suis dans l’avion, je demande à tout le monde de ne pas me dire le résultat et je regarde ensuite la course en replay.
Vous avez félicité Tony Parker dimanche. Vous pourriez être rivaux en plat. Êtes-vous dans un esprit "battle" avec lui ?
Non, pas du tout. Et pourquoi ne serions-nous pas ensemble sur un poulain ? Cela fait partie de notre projet pour tout dire et cela devrait se faire avec le temps. Et puis, on pourrait aussi amener Tony aux courses à Vincennes. Je vais en parler à coach Cormy (rires).