Une équipe du CERN annonce avoir observé un nouveau type de particule composé de quatre quarks. Une découverte qui pourrait aider à mieux comprendre les façons dont les quarks, sous l’effet de la force forte, se lient les uns aux autres pour former des protons et des neutrons, présents dans les noyaux des atomes.
Les quarks des particules élémentaires à la base de toute forme de matière observable (ou baryonique). Ces particules se rassemblent pour former ce que les physiciens appellent des hadrons, qui comprennent des protons et des neutrons, présents dans les noyaux atomiques.
Autrement dit, si vous aviez la capacité de zoomer sur toutes les formes de matière observable, les plus petits composants, in fine, seraient les quarks.
Une particule exotique encore jamais vue
Pour former ces fameux hadrons, les quarks se combinent généralement en groupes de deux et de trois. Pendant longtemps, cependant, les physiciens ont théorisé l’existence de hadrons à quatre quarks (tétraquarks) et à cinq quarks (pentaquarks). Au cours de ces dernières années, des expériences menées au LHC ont confirmé l’existence de plusieurs de ces hadrons dits “exotiques”.
Une équipe du LHC annonce aujourd’hui la découverte d’une autre de ces particules. D’après l’étude, publiée sur le serveur de préimpression arXiv, elle se composerait elle aussi de quatre quarks, à la différence qu’il s’agirait ici de quatre quarks lourds du même type : deux quarks charmés et leur antiquarks.
“Jusqu’à présent nous n’avions observé que des tétraquarks avec deux quarks lourds au plus, et aucun avec plus de deux quarks du même type, explique le porte-parole sortant du Collaboration LHCb, Giovanni Passaleva. L’étude d’un système aussi nous permettra de tester nos théories sous contrainte“.
Ces particules constituées de combinaisons inhabituelles de quarks se présentent en effet comme de véritables “laboratoires” permettant aux chercheurs d’étudier l’une des quatre forces fondamentales connues de la nature, essentielle à la liaison de ces particules.
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En ce début juillet, la comète NEOWISE est actuellement visible à l’œil nu en toute fin de nuit. À fil des jours, son éclat diminue un peu mais elle gagne de la hauteur.
C’est la bonne surprise de ce début d’été : la comète C/2020 NEOWISE a actuellement une magnitude inférieure à 1 et gagne de la hauteur pour les observateurs de l’hémisphère Nord. Cela signifie qu’elle est repérable sans instrument d’optique et que de jour en jour, elle devient de plus en plus aisée à observer avant le lever du Soleil.
Contrairement aux précédentes alertes aux comètes survenues depuis le début de l’année (avec SWAN et ATLAS), NEOWISE semble tenir ses promesses car elle ne s’est pas fragmentée. Ces derniers jours, plusieurs astronomes amateurs ont pu la photographier dans les lueurs de l’aube et du crépuscule.
Visible toute la nuit à partir du 10 juillet 2020
Depuis la France, la comète est plutôt visible le matin jusqu’au 10 juillet 2020, mais elle devient ensuite circumpolaire, ce qui signifie qu’elle peut être observée toute la nuit. Elle reste très proche de l’horizon nord-est en milieu de nuit. Il faudra donc toujours privilégier le soir et le matin pour la suivre. Elle remonte de la constellation du Taureau (facile à repérer actuellement car Vénus, l’astre le plus brillant du ciel, s’y trouve) vers la Grande Ourse en passant par le Cocher et le Lynx.
Misez sur l’aube
Pour la localiser, n’hésitez pas à vous aider de jumelles car, même si la magnitude est favorable, la comète est relativement basse dans le ciel et peut être quelque peu difficile à repérer. Elle reste à moins de 10° de l’horizon en fin de nuit — évitez les immeubles, les arbres et les collines en direction du nord-est. C’est pour cela qu’il est intéressant d’observer jusqu’au début de l’aube afin de lui laisser prendre de la hauteur.
Autour du 5 juillet 2020, plusieurs observateurs en France ont en tout cas attesté de sa bonne visibilité à l’œil nu. C’est le cas de Guillaume Cannat, auteur du Guide du ciel et dont la photo prise au lac des Pises dans les Cévennes, illustre cet article.
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