Le Prix de Paris a vu sa première édition courue en ...1942, en pleine guerre.
Et cette première en question fut remportée par un autre cheval de légende, Ovidius Naso, qui n'avait pourtant rien d'un poète ( il fut nommé ainsi en hommage au poète Ovide, que son propriétaire admirait).
Ce superbe champion, sans justement la guerre, aurait eu un tout autre palmarès sans celle çi, même si sa carte de visite demeure l'une des plus enviables de l'histoire.
C'est ainsi qu'il remporta le Prix d'Amérique, à 2 reprises, le Prix d'Été également, et une foultitudes d'épreuves que l'on qualifierait aujourd'hui de G II et III...
Aussi, ses qualités d'endurance faisant de lui une véritable force de la nature, purent s'exprimer dans cette première édition, courue sous un temps exécrable, ou il écrasa ses adversaires, comme il le fit au P.Amérique. Pourtant, son driver, de 2Métres pesait dit-on + de 100 kgs...Mais rien ne pouvait ralentir Ovidius Naso.
Ce cheval atypique se révéla totalement stérile au haras, et fut donc envoyé en..Suisse courir encore, ou dit-on il rafla encore bon nombre de victoires, et ce jusqu'a l'age canonique de 15 ans....
Proprièté ensuite ..d'un laitier, il continua gaiement a tirer des charrettes de lait, dans la campagne Helvéte, et s'éteignit à 28 ans et demi, en 1964..il fut, à la fin de sa carrière, titulaire d'un compte en banque de + de 4 Millions d'anciens francs, somme colossale pour l'époque...
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La triple couronne, c'est pas tous les jours qu'un cheval la tente, et encore plus rare, la réussit : Hommage au dernier en date, le crack Bold Eagle, qui va s'y balader, attaquant en 4eme épaisseur à l'entrée de l'ultime virage, pour s'imposer, traçant une ligne droite sensationnelle-ou il semble que les autres n'avancent plus...Ces " autres" pourtant ont pour nom Briac Dark, Bellina Josselyn ou Bird Parker.....
Mais Bold fut d'un autre calibre : un "Fuori classe" comme l'on dit en Italie, un terme qui désigne celui "au dessus des cracks".
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Et en parlant de ligne droite, celle de 2002 traçée par le Général est entrée dans la légende de l'épreuve : semblant totalement battu dans le dernier virage, ou le champion Insert Gédé met tout le monde dans le rouge par une accélération dévastatrice, le "petit lutin" de Jules Lepennetier va alors nous gratifier d'un sprint assez hallucinant, pour coiffer le champion de Yves Dreux, qui pourtant ne semble pas faiblir...Mais quand le Général était dans cet état de forme, pas grand monde pouvait l'inquiéter.
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Et voici l'une des plus grande championne de l'histoire du Prix de Paris : sa majesté Vourasie, qui, si elle n'est pas aussi complète que son presque homonyme sans V, va faire du Prix de Paris son jardin, l'emportant à 3 reprises elle aussi, comme Bellino et Jardy, dont cette exceptionnelle édition de 1994, ou elle devance Queen L , Abo volo, et Buvetier d'Aunou.... elle remportera l'année suivante, devant les memes adversaires, cette épreuve, faisant donc d'elle la co-recordman de cette "marathon race".
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Elle eut tellement de rivaux, elle a écumée tellement de pistes..
Si Bellino fut le roi de Vincennes, Une de Mai fut sans doute la reine toutes catégories du trot national et international, car elle courait partout, et si l'on tournait un jour un film sur un " champion trotteur" en relatant le fil des succès de Une de Mai, on dirait que c'est bien éxagéré.... et pourtant...
Ainsi, parmi ses ...74 victoires( !!) oui oui, soixante quatorze, figure 2 Prix de Paris.
Elle y battit Upsalin, Tidalium Pelo, Toscan, etc , la liste serait trop longue pour qualifier cette extraordinaire époque, ou un champion naissait tout les 6 mois.
Vainqueur à 6 ans de cette course, elle va récidiver 3 ans plus tard, rajoutant une ligne à un palmarès qui relève de la science fiction, ayant été sur le podium de tous les plus grands G I du monde entier, et fut 2 fois sacrée officieuse championne du Monde, remportant à deux reprises l'International Trot aux USA, devenant sans doute le seul trotteur a avoir battu et Nevele Pride et Fresh Yankee, tout deux considérés comme invincibles sur parcours de vitesse.
Cette remarque pour bien faire comprendre ce potentiel hors norme, d'une jument battant les meilleurs sur le mile, avant d'aller gagner le Prix de Paris... On laissera le soin aux supporters et connaisseurs d'apprécier les qualités qu'il fallait pour réaliser ce genre de performance....
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Le Prix de Paris réclame, plus que toute autre épreuve, d'avoir une sacrée dose de courage, afin de finir le plus vite possible après une course pour le moins éreintante.
Bird Parker va démontrer en cette occasion toute sa tenue, l'emportant au prix d'un dernier effort terrible dans l'édition 2018 ou, attaqué de toute part, il résiste, et résiste encore, remportant la l'une de ses plus belles victoires, a l'arraché, c'est le cas de le dire.
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Enfin, pour parachever ce livre ouvert sur cette épreuve, l'édition 1978 qui va récompenser la aussi un super champion, en la " personne " d'Eléazar, sujet qui hélas pour lui, a grandi dans l'ombre de Bellino, et qui, une fois débarassé de cet encombrant géneur, va se construire un palmarès exceptionnel.
C'est ainsi qu'après avoir fait 2eme et 3eme de cette épreuve, il va écraser le lot 2 ans durant, avec cette victoire magnifique, dans un Vincennes recouvert de neige, ou il laisse le meilleurs de ses adversaires, un certain GrandPrè, vainqueur du P.A, dans le lointain.
Eleazar récidivera l'année suivante, de son style dévastateur, parcourant la distance de l'époque ( 3175M) en exactement le meme temps les 2 années en question ( 1'19'4")