Prix du Bourbonnais 2018 (gr. II, attelé, Vincennes) - Délia du Pommereux

Radio Balances - Emission du vendredi 30 décembre 2018

Avec S. Guarato à partir de 47:35

TorontoPat écrit: Et je pense sincèrement que Davidson du Pont gagnera un Prix d’Amerique..

Impossible ,il sera toujours barré par Duc d'idée
Après ,l'essentiel est l'émotion. Si ça te crée de super zémotions, c'est top.
Moi ,Duc d'idée , sur sa course à Vincennes , avant son arrêt, m'en a créé plus que les Up and Quick, Aubrion ,Bold et Davidson du Pont réunis ( note que si j'associe Davidson à de bons poneys, c'est juste pour te faire plaisir).

bullit écrit:

TorontoPat écrit: Et je pense sincèrement que Davidson du Pont gagnera un Prix d’Amerique..

Impossible ,il sera toujours barré par Duc d'idée
Après ,l'essentiel est l'émotion. Si ça te crée de super zémotions, c'est top.
Moi ,Duc d'idée , sur sa course à Vincennes , avant son arrêt, m'en a créé plus que les Up and Quick, Aubrion ,Bold et Davidson du Pont réunis ( note que si j'associe Davidson à de bons poneys, c'est juste pour te faire plaisir).

Ok, je vois donc ce qui te fait vibrer, chacun son truc, et sinon la pêche tu aimes ?

Paris Turf - Prix du Bourbonnais : Bold Eagle pieds nus pour la première fois
Par David FRICAUX | Publié le vendredi 7 décembre 2018


Bold Eagle

Quatrième du Prix de Bretagne, la première épreuve préparatoire au Prix d'Amérique, le 18 novembre, Bold Eagle disputera dimanche le Prix du Bourbonnais en étant déferré des quatre pieds pour la première fois de sa carrière...

Habitué à évoluer déferré des postérieurs depuis le début de son année de 3 ans, le crack Bold Eagle devrait donc apparaître dans une nouvelle configuration, dimanche prochain, puisque le double vainqueur du Prix d'Amérique, qui comptabilise plus de quatre millions d'euros de gains, sera pour la première fois déferré des quatre pieds en course.

On se souvient que son père, Ready Cash, l'avait été une seule fois dans sa carrière à l'occasion du Prix d'Amérique 2010, dans lequel il s'était montré fautif en plaine avant de très bien se comporter en retrait. “J’espère que le déferrer des quatre pieds va l’améliorer, comme cela améliore les autres chevaux, nous a indiqué son entraîneur, Sébastien Guarato. Comme Bold Eagle a besoin de poids, il sera équipé d’une paire de cloches, mais il sera bel et bien déferré des quatre pieds sans résine. Le risque est qu’il ne soit pas à l’aise ou qu’il passe à l’amble, mais nous en aurons ainsi le cœur net.”

À bientôt 8 ans, Bold Eagle n'a désormais plus la marge de manœuvre dont il disposait auparavant sur ses adversaires, on le sait. L'entraîneur normand n'a donc pas le choix. Essayer au moins une fois Bold Eagle sans ses quatre fers est presque une obligation. “Je pense que cela devrait aller, mais seule la course nous le dira. Toujours est-il que le cheval est très bien au travail.  Il a bien récupéré de son Prix de Bretagne. Sachant le petit contretemps qu’il avait connu la semaine précédente, je n’étais pas déçu de sa prestation, ce jour-là. Il a bossé normalement depuis et retravaillera une dernière fois jeudi.”

Avec aussi Carat Williams et Valko Jenilat...

Outre Bold Eagle, l'entraîneur du Ménil-Bérard présentera, comme dans le Prix de Bretagne, Carat Williams et Valko Jenilat. “Tous les deux sont restés en forme. Carat Williams a bien tenu sa partie dans le Prix de Bretagne et je le trouve super bien. Il va avoir besoin d’un bon parcours, mais il peut terminer dans les cinq premiers, car il est sur la montante, comme Valko Jenilat, en bonne condition lui aussi. Il n’a pas mal couru en dernier lieu. Lui aussi est capable d’accrocher une place dans les cinq.”

caribou écrit: Un peu moins quand même.
Faire le derby, avant le derby n'a pas beaucoup de sens.
Certains devront chercher a se rassurer, et Bold sera de ceux là. Maintenant si le DF4 de Bold ne devait pas lui nuire, je doute que ça le transcende de 25ml. Mais comme tu dis, on verra bien.

Bien d'accord, c'est carrément le "flou artistique" avec comme stratégie "on le déferre et...on verra bien !". Quel que soit le résultat, sa course sera décortiquée en détails.

12 partants seulement!!!

nicolas89 écrit: 12 partants seulement!!!

Pour 120 000€ d'allocation. Les enjeux parviendront-ils a les couvrir ?

Paris Turf - Trois questions à...René aebischer, entraîneur d'Uza Josselyn
Par Philippe Pelletier | Publié le dimanche 9 décembre 2018


René Aebischer

À l'occasion, ce dimanche, du Prix du Bourbonnais, la deuxième préparatoire au Grand Prix d'Amérique, René Aebischer présente sa championne Uza Josselyn qui vient de jouer de malheurs dans le Prix de Bretagne...

• René, pouvez-vous revenir sur la course d'Uza Josselyn dans le Prix de Bretagne ?

Mauvais résultat, mauvais parcours, mauvaise inspiration. La jument est très bien partie et il n'aurait pas fallu laisser passer des non-chances. On aurait vu autre chose. Elle est capable de descendre beaucoup plus vite que sur le pied de 1'10''. La fin de course est à oublier car elle grimpait par-dessus les autres et a touché la roue de sulky d'un adversaire. Heureusement, contrairement à Mons, où Jos Verbeeck a bien joué le coup tactiquement, elle n'a pas été blessée. Je pense que nous aurions battu Aubrion du Gers, ce jour-là. Avec sa grande action, ce n'est pas l'idéal de passer dans un trou de souris. Nous nous sommes mal coordonnés et pas bien compris avec Alex (Abrivard) sur ce qu'il fallait faire. On a joué petits bras et c'était une erreur. Elle vaut beaucoup mieux que cela face aux meilleurs. Nous partageons cette contre-performance. C'est dommage car la jument était parfaite. Mais ce n'est qu'une préparation.

• Justement, le Prix du Bourbonnais est la suite logique. Comment abordez-vous ce rendez-vous ?

Sans pression. On ne fait pas de la qualification au Prix d'Amérique une obsession. Pour deux raisons. Ce n'est pas la fin du monde et elle a un programme qui va durer presque dix mois. De plus, aux gains, je crois qu'elle n'a pas trop de soucis à se faire pour courir la “belle”. Elle va continuer sa préparation. Si elle obtient son billet, c'est bien, mais on ne va pas la “tuer”. Je veux qu'après la course, tout le monde soit content dans son entourage. Le plus important, c'est qu'elle me prouve qu'elle va avec les meilleurs à Vincennes. Je ne crois pas ceux qui pensent qu'elle ne monte pas la côte. Je pense qu'il n'y a jamais eu aussi peu d'écart avec les meilleurs et on a le droit de les regarder les yeux dans les yeux. On va d'ailleurs les affronter tout l'hiver. Même si elle est plus tranchante en venant de derrière, elle est capable de le faire en allant devant et l'a déjà prouvé. On n'est qu'au début du mois de décembre et pour l'instant, tout va bien.

• Comment va se poursuivre sa préparation en vue du dernier dimanche de janvier ?

Par le programme normal, c'est-à-dire par les “B”, sachant que le Prix de Belgique n'est pas une obligation. Aucune décision n'est prise pour le moment. Le “Bourgogne” sera vraiment sa tasse de thé avec son départ en descendant. Pour une jument étrangère qui approche le million d'euros de gains, c'est le passage obligé. Ce programme est justement très bien fait en courant régulièrement avec un intervalle de trois semaines. Il faut le souligner et je sais aussi le dire. Après Vincennes, elle pourra de nouveau briller à l'étranger, en passant par le Grand Prix d'Oslo et l'Elitloppet (si on est invité) notamment, sans oublier la Finlande et le Danemark. Enghien fera aussi partie de son programme. Donc, si cela venait à mal se passer cet hiver, ce ne serait pas si grave. En tout cas, le Prix d'Amérique est un objectif dans le respect de ma jument. J'ai une totale confiance en elle et en mon driver.