Cédric Parys : "Morphologiquement Kamehameha a changé. Concernant sa dernière sortie je crois que c’était la bonne tactique "
Il est l'un des hommes de confiance de Thomas Malmqvist et celui qui veille sur Kamehameha, avant même qu'il ne débute. À l'heure des voeux, Cédric Parys nourrit les plus hautes ambitions pour son poulain attendu samedi prochain à Vincennes
Avec 22 succès en 2022, sur les 38 inscrits à son palmarès dans l’hexagone, il en compte 6 autres à l’étranger, Cédric Parys a réalisé sa meilleure saison. Année record pour celui qui disposait d'une licence d'apprenti, elle est aussi celle de la révélation d’un des meilleurs 2 ans français, Kamehameha. Deux destins intimement liés à l’écurie Hunter Valley, le jeune homme originaire de Belgique s’étant vu confier la responsabilité de mener le fils d’Uniclove de ses débuts jusqu’à sa première tentative dans un groupe, à l’occasion du Prix Louis Cauchois.
Le jeune professionnel, qui assume les fonctions de premier garçon au sein de l’écurie, veille quotidiennement sur ce poulain, lauréat depuis du Prix Timoko puis du tout premier groupe 2 réservé aux mâles de 2 ans. Pas revu depuis son sacre obtenu dans le Prix Emmanuel Margouty, le 17 décembre dernier, Kamehameha sera l’une des attractions ce samedi sur la cendrée parisienne.
« C’est un poulain dont on a toujours su qu’il était dur, en début de carrière mais il manquait un peu de vitesse. Il a pris de la force. Morphologiquement il a changé, désormais il fait cheval de course, il s’est bien développé. Concernant sa dernière sortie je crois que c’était la bonne tactique de prendre les devants. Quand il a été battu par Knockonwood il était derrière et n’a pas réussi à le dépasser. Je ne pense pas que le raccourcissement de la distance va le déranger, il a déjà bien fait sur des épreuves sur 2100, 2175 mètres ».
S’il lui est arrivé de concéder la victoire, Kamehameha n’a jamais été devancé par ceux qu’on lui oppose au départ du Prix Maurice de Gheest. La grande piste n’ayant plus de secret, confié une nouvelle fois à Eric Raffin, le poulain Thomas Malmqvist est un choix logique au moment d'engager les paris. Pour autant, une victoire n’étant jamais acquise d’avance et deux challengers se dressent face à lui. Koctel du Dain, son dauphin à l’arrivée du Prix Emmanuel Margouty, et Eminem Font, qui lui aussi reste sur une deuxième place, mais dans un groupe 1 napolitain.
« Il y a des chevaux étrangers qui généralement ont pas mal de vitesse, c’est un peu le point d’interrogation de la course. Et il y a bien sûr le poulain de Philippe Allaire. S’il est battu la dernière fois, Koctel Du Dain a fait une superbe performance en nous attaquant plusieurs fois, en étant à deux, nez au vent. Certes on l’a battu mais je ne peux affirmer qu’on le battra à chaque fois. »
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