La Depeche - L'éleveur Jean-Pascal Bragato inconsolable après la mort du crack « Aubrion du Gers »
Au lendemain de l'accident survenu dans la Sarthe, au centre d'entraînement de l'écurie Jean-Michel Bazire, l'éleveur et copropriétaire d' "
Aubrion du Gers", Jean-Pascal Bragato a du mal à réaliser qu'il ne reverra plus son fabuleux cheval dont il souhaitait faire, une fois sa carrière sportive terminée, son animal de compagnie.
La mort brutale d’
Aubrion du Gers, un des meilleurs chevaux de trot du monde, est une épreuve douloureuse pour son éleveur et copropriétaire, Jean-Pascal Bragato. Le Mauvezinois s'est confié ce mercredi soir à La Dépêche du Midi. « Avec ma femme, nous avions prévu d’en faire notre animal de compagnie… ». C’est dire qu’
Aubrion du Gers aurait vécu une « vieillesse » des plus douces aux côtés de Jean-Pascal Bragato et de son épouse.
« Après toutes les joies, tous les bonheurs que nous lui devons, nous le voulions près de nous ».
Aubrion du Gers était le « plus beau fruit » de l’élevage Bragato. « J’ai eu sa grand-mère
Tanga de Challenge qui a donné
Quinoa et
J’Arrive du Gers qui était la mère d’
Aubrion. Lui c’est le crack, l’exceptionnel, un des tout meilleurs chevaux du monde. Un cheval au fort caractère, intelligent, attachant ».
"Je n'ai pas souvenir d'un accident semblable, c'est du jamais vu"
Jean-Pascal Bragato ne veut jurer de rien mais sa conviction paraît faite, « jamais plus » il n’aura une telle pépite dans son élevage. Il en partageait la propriété avec Jean-Michel Bazire. « 
Aubrion avait encore une saison et demie à courir en France avant ses 10 ans qui est la limite d’âge ici. Je pense qu’il aurait ensuite effectué deux ou trois saisons à l’étranger où il s’est déjà souvent distingué. Scandinavie, Etats-Unis… il allait encore nous faire beaucoup voyager et continuer à nous enchanter ».
Les deux co-propriétaires n’ont pas été témoins « du tragique accident » qui les prive de leur pépite. « Je n’ai pas souvenir d’un accident semblable, du jamais vu. C’est dur à vivre, jamais nous n’aurions pu imaginer une telle fin pour
Aubrion du Gers » poursuit Jean-Paul Bragato, visiblement très affecté.