" Bold Eagle : Merci pour tout ! "
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Nous avons choisi ce titre en reprenant une expression chère à Pierre Pilarski, propriétaire principal de Bold Eagle. Naturellement, il veut parler des propres "enfants" du crack mais aussi de ceux qui sont venus grossir les rangs de son écurie laquelle a très largement changé de dimension depuis l'avénement du fils de Ready Cash.
Il y a donc tout d'abord les produits de Bold Eagle.
Classique dès l'âge de 3 ans, Bold a connu sa première année de monte en 2015, soit dès le printemps de ses 4 ans.
C'est aussi d'ailleurs ce qui l'aura distingué de ses glorieux prédécesseurs au 'Hall Of Fame' du trotteur français, les exigences du rôle d'étalon ne se combinant pas forcément bien à celles du compétiteur. Une pratique finalement relativement récente.
Étalon à 4 ans, premières naissances en 2016 sous le label Bold Eagle, premiers yearlings sur le marché des ventes aux enchères en 2017 et premiers 2 ans en lice en 2018 pour les qualifications puis les courses ! Tout va vite là aussi, très vite encore un fois dans la vie de Bold Eagle et la première course classique réservée aux 3 ans est remportée par Green Grass, une de ses filles ! Un sacre forcément déterminant dans la carrière qui l'attend.
Quand l'heure de la retraite sportive aura sonné (demain soir donc), Bold Eagle n'aura plus que cette activité à gérer, aussi bien sur le marché français que sur le marché international, les Scandinaves ayant fait appel à ses services régulièrement aussi.
Mais les "enfants de Bold" sont aussi les chevaux auxquels a pu accéder l'homme à la casaque rouge et jaune avec les exploits du champion.
Aujourd'hui, l'Écurie Pierre Pilarski n'est pas immense en nombre mais le propriétaire a su aussi s'associer sur de nombreux trotteurs en co-propriété, et notamment sur le plus célèbre d'entre tous : Face Time Bourbon !
Passionné de courses en général, il a élargi le cercle des "enfants de Bold Eagle" avec des galopeurs.
Une jument de plat, de race Anglo-Arabe, Genmoss est ainsi la leader incontestée de sa catégorie avec 12 victoires pour autant de sorties publiques.
Des sauteurs sont aussi en haut de l'affiche comme Feu Follet et Galléo Conti, deux grands espoirs de la spécialité. Ah oui décidément, Bold Eagle aura été à la source de bien nombreuses histoires hippiques.
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Par Kévin Romain
Le 1 août 2020 à 19h04
C'est l'heure des adieux. Bold Eagle tire sa révérence ce dimanche après-midi à Mons, en Belgique, dans un Grand Prix de Wallonie (Gr. I) dont il est le tenant du titre mais pas le favori compte tenu de la présence de son compagnon de boxes, Face Time Bourbon.
Pour cette dernière, Hugues Monthulé, son lad, sera à son sulky. Un tandem inédit en compétition qui récompense le travaille d'un homme de l'ombre ô combien essentiel au quotidien pour le champion. « Monsieur Pilarski m'a envoyé un texto juste après le Prix René Ballière pour m'annoncer que j'allais le driver, confie Hugues. J'ai relu plusieurs fois le message pour être sûr de ne pas rêver. »
Un moment magique qu'il faut maintenant assumer. « C'est la course de ma vie, poursuit-il. J'ai vraiment envie de le faire finir sur une bonne note. Il y a de la pression car je ne veux pas que cela se passe mal. »
Six ans à ses côtés
Personne ne pourrait pourtant en tenir rigueur au jeune homme de 26 ans qui a partagé six ans de la vie de Bold Eagle. « Je suis arrivé à l'écurie au mois de mai 2014 et Bold quelques mois après. Monsieur Pilarski voulait un lad attitré pour son cheval et « le chef » (Sébastien Guarato) m'a proposé de m'en occuper. »
La complicité n'a ensuite fait que grandir entre l'homme et le cheval : « Il est intelligent, malin et gentil même si, sur la piste, il m'a fait quelques frayeurs. Au début, je pouvais finir dans le fossé si je n'étais pas attentif. La première fois que j'ai fait son heat, Pierre Pilarski m'a dit : « Fait attention de ne pas finir dans un tracteur ». C'était pour détendre l'atmosphère mais je ne faisais pas le malin (rires). »
« Le Prix d'Amérique, le Graal »
Cet dimanche, Hugues vivra un moment chargé en émotions avec celui qu'il surnomme affectueusement « le vieux ». « De ses courses, je retiens son premier Prix d'Amérique parce que c'est le Graal. La Triple Couronne, un grand moment, et son quadruplé dans le Prix René Ballière. Notre aventure au Canada reste également gravée dans ma mémoire. »
L'histoire ne s'arrêtera pas subitement comme l'indique Hugues : « Il restera jogger à l'écurie avant de partir à la station de monte qui est à quelques minutes de l'écurie. Ainsi, je pourrai continuer à lui rendre visite. »
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