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Saturday, November 7

La nuit américaine
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Neuf Grs1, vingt et un millions de dollars, plein de champions et de belles histoires ! Le grand samedi de la Breeders’ Cup est un rendez-vous à ne pas rater, d’autant plus que nous sommes confinés cette année !

On commence à 18 h 02 avec Gamine et ses petites amies du Filly & Mare Sprint et les couche-tôt devront tenir jusqu’à 23 h 18, heure à laquelle partira le Classic (Gr1). C’est quelque chose, le Classic : il offre beaucoup plus que les six millions d’allocations pour le défi entre le "trio Baffert" composé par Authentic, Improbable et Maximum Security, qui seront opposés à Tiz the Law, le meilleur 3ans Made in USA malgré sa défaite dans le Kentucky Derby (Gr1).

Cette course fera tourner des dizaines de millions de dollars sur le marché du pur-sang.

Deux juments françaises d’élevage, Sistercharlie et Uni, sont en piste pour tenter de décrocher chacune un deuxième succès de Breeders’ Cup, respectivement dans le Filly & Mare Turf et le Mile.
La Breeder’s Cup Turf se joue au féminin pluriel avec Magical et Tarnawa, opposées à Mogul et Pierre-Charles Boudot, ainsi que Lord North.

C’est du grand spectacle, une soirée qu’il ne faut pas rater !

Breeders’ Cup Juvenile Turf présenté par Coolmore America (Gr1)
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Fire at Will vise juste, Sealiway grand malheureux

Deux poulains entraînés en France étaient au départ de la Breeders’ Cup Juvenile Turf (Gr1), vendredi à Keeneland.

C’est finalement les États-Unis qui ont eu le dernier mot, avec la victoire de Fire at Will (Declaration of War), entraîné par Michael Maker, devant Battleground (War Front), le fils de Found (Galileo) auteur d’une splendide fin de course non sans gêner un peu Sealiway (Galiway) en cherchant à s’équilibrer.

Ce dernier a eu tous les malheurs du monde, manquant presque de tomber en tout début de parcours et se retrouvant dernier. Il n’a pas eu une ligne droite des plus fluides. Malgré tous les problèmes de trafic, le pensionnaire de Frédéric Rossi a réussi à prendre la cinquième place.

Go Athletico (Goken), pas aidé par son numéro tout à l’extérieur, n’a pas pu avoir un bon parcours et finit onzième.

Breeders’ Cup Turf (Gr1)
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Magical vs Tarnawa, le duel des dames de fer

Quatre victoires en trente-six éditions… Le bilan des femelles dans la Breeders’ Cup Turf (Gr1) n’est pas des plus fameux… Et pourtant, cette année, on assistera à une édition où plusieurs femelles sont en mesure de briller ! Magical (Galileo) est la favorite et son camp espère bien que sa troisième tentative sera la bonne. À 3ans, elle était tombée sur Enable (Nathaniel) et, l’année dernière, elle a dû renoncer juste avant de monter dans l’avion en raison d’une poussée de fièvre. Coolmore, qui avait déjà annoncé sa retraite, a finalement décidé de la garder à l’entraînement à 5ans. Un très bon choix, car elle a ajouté trois Grs1 à son palmarès depuis ! Elle a battu Ghaiyyath (Dubawi) dans les Irish Champion Stakes et le futur lauréat du Cox Plate, Sir Dragonet (Camelot), dans la Tattersalls Gold Cup (Grs1). Magical vient de mal courir dans le terrain défoncé des Champion Stakes (Gr1), mais c’est un détail. Sa grande rivale est Tarnawa (Shamardal), associée à Colin Keane qui remplace Christophe Soumillon. L’élève de S. A. l’Aga Khan a toujours évolué dans la ligue des femelles et a vraiment impressionné dans les Qatar Prix Vermeille et Prix de l’Opéra (Grs1). Vu ses moyens, on s’est même demandé si elle n’aurait pas mieux fait d’aller sur l’Arc plutôt que sur l’Opéra. Réponse à Keeneland !

P.-C. avec le grand Mogul. Coolmore a engagé Pierre-Charles Boudot pour piloter Mogul (Galileo). Économiquement parlant, son succès ferait très plaisir aux Irlandais. Il a décroché son Gr1 dans le Juddmonte Grand Prix de Paris. Ce succès ne suffit pas pour un futur étalon. En revanche, d’un point strictement sportif, ce succès est important car il n’a fait qu’une bouchée du futur deuxième de l’Arc, In Swoop (Adlerflug). Lord North (Dubawi) n’a pas le profil d’un futur étalon puisqu’il est hongre, mais c’est un détail là aussi. Le cheval a gagné les Prince of Wales’s Stakes (Gr1) et est un candidat sérieux à la victoire. Ses deux dernières défaites comportent des excuses. John Gosden a également décidé d’aligner Mehdaayih (Frankel), qui aurait sans doute eu davantage de chance dans le Filly & Mare Turf. L’Allemagne sera représentée par la pouliche Donjah (Teofilo), lauréate de Gr1 chez elle mais elle est peut-être un peu juste à ce niveau.

Et les américains ? Le niveau des chevaux d’âge américains sur 2.400m est très faible. Channel Maker (English Channel) en est à son troisième essai. Il s’est classé onzième d’Enable en 2018 et douzième (sur douze) en 2019. Il vient de remporter deux Grs1 à Saratoga et Belmont Park et, à ce jour, il est le meilleur de la côte Est. United (Giant’s Causeway) est le champion de Californie. L’année dernière, à domicile, il avait donné chaud à Bricks and Mortar (Giant’s Causeway). Cette saison, il n’a connu qu’une seule défaite, dans le Del Mar Handicap (Gr2). C’était face à Red King (English King), monté par un Umberto Rispoli des grands jours. Mais il portait six livres de plus sur son dos. Flavien Prat peut compter sur lui.

Breeders’ Cup Distaff (Gr1)
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Un match de championnes

Deux championnes suffisent largement pour avoir une grande course ! La Breeders’ Cup Distaff (Gr1) devrait en être le parfait exemple.

Ken McPeek a décidé d’aligner Swiss Skydiver (Daredevil) dans la course réservée aux femelles. Elle aurait pu être au départ de la Classic, elle qui avait battu après une belle lutte le lauréat du Kentucky Derby (Gr1), Authentic (Into Mischief), à l’occasion des Preakness Stakes (Gr1).

De plus, les 2.000m du Classic auraient été plus à son goût mais, pour prétendre au titre de Horse of the Year, elle devra composer avec les 1.800m et battre Monomoy Girl (Tapizar), gagnante du Distaff à 3ans en 2018.
Après avoir raté intégralement la saison 2019 suite à des coliques et à un problème musculaire, elle a fait son retour le 16 mai à Churchill Downs, après 560 jours d’absence. Elle n’a couru que trois fois cette année, remportant les La Troyenne Stakes (Gr1) lors de sa dernière sortie.

Si tout se passe bien, elle restera à l’entraînement à 6ans avec comme objectif la Saudi Cup. Un monde sépare ces deux championnes et les huit autres femelles au départ…

Breeders’ Cup Filly & Mare Turf (Gr1)
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Sistercharlie, sa sœur et Audarya pour la France

L’élevage français sera triplement représenté dans la Breeders’ Cup Filly & Mare Turf (Gr1), une course qui, traditionnellement, nous réussit plutôt bien.

Sistercharlie (Myboycharlie) l’a gagnée en 2018, mais n’avait pas trop apprécié le gazon de Santa Anita l’année dernière. L’écurie des Monceaux pourra également compter sur sa petite sœur, My Sister Nat ** (Acclamation), elle aussi entraînée par Chad Brown pour la casaque de Peter Brant. Leur frère cadet, Sottsass (Siyouni), a eu beau montrer l’exemple, les chevaux ne comprennent pas ce genre de choses…

Sistercharlie n’a couru que deux fois cette année, un peu rouillée, mais il faut savoir que toute sa préparation a été axée sur cet objectif.

La troisième française, Audarya (Wootton Bassett), s’est vraiment révélée cette année. Mais ses deux belles courses, à savoir son succès dans le Darley Prix Jean Romanet (Gr1) et sa troisième place dans le Qatar Prix de l’Opéra (Gr1) sont intervenues en terrain lourd. Pierre-Charles Boudot devra tirer le meilleur de l’élève du haras d’Écouves.

Rushing Fall la favorite.

Chad Brown est bien armé dans les épreuves sur gazon réservées aux femelles. Il peut compter sur la favorite Rushing Fall (More than Ready), invaincue cette année mais qui n’a pas fait ses preuves sur 2.200m. Lors de sa dernière sortie, elle a battu sa rivale la plus coriace jusqu’à maintenant, Mean Mary (Scat Daddy), à l’occasion des Diana Stakes (Gr1), mais sur 1.800m. Rushing Fall portait quatre livres de plus, Mean Mary n’a pas su saisir sa chance et s’est fait surprendre sur une pointe de vitesse. Cela paraît plus ouvert que ne l’indique le papier entre deux américaines.

De son côté, la canadienne Starship Jubilee (Indy Windy) peut ajouter un nouveau chapitre à son conte de fées, elle qui est passée des petits réclamers aux Grs1.

Cayenne Pepper sans Lasix.

Le Filly & Mare est une course pour européennes ou ex-européennes. Peaceful (Galileo), lauréate des Irish 1.000 Guineas et troisième du Diane, doit faire oublier son échec dans les Sun Chariot Stakes (Grs1). L’irlandaise Cayenne Pepper (Australia) et l’anglaise Terebellum (Sea the Stars) visent un premier Gr1.
La chance pourrait enfin leur sourire.
Cayenne Pepper est la seule des quatorze candidates à courir sans l’aide du Lasix.

Breeders’ Cup Mile (Gr1)
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Uni a rendez-vous avec l’Histoire

L’élève du haras d’Étreham, Uni (More than Ready), tient son rendez-vous avec l’Histoire à l’occasion de la Breeders’ Cup Mile (Gr1). Les grandissimes Miesque (Nureyev) et Goldikova (Anabaa) ont remporté cette course respectivement deux et trois fois. Mais, à l’âge qu’est celui d’Uni actuellement, c’est-à-dire 6ans, la championne de la famille Niarchos avait déjà pouliné du futur grand étalon Kingmambo (Mr Prospector), tandis que la jument des Wertheimer s’était classée troisième de la Breeders’ Cup Mile. L’an dernier, après son succès, on aurait pu croire qu’Uni allait devenir poulinière. Mais son entourage, très sportivement, a préféré la conserver à l’entraînement pour tenter le doublé. Son entraîneur, Chad Brown, lui a fait un programme aux petits oignons et, après deux courses en demi-teinte, elle s’est imposée de belle manière dans les First Lady Stakes (Gr1), exactement comme en 2019.

L’Europe avec Kameko et Siskin.

Sur le papier, l’opposition semble plus relevée que l’an passé. Kameko (Kitten’s Joy) a remporté les 2.000 Guinées et Siskin (First Defence) la version irlandaise du classique. Le premier a manqué de tenue lorsque son entourage a essayé de le rallonger et il a joué de malchance dans les Qatar Sussex Stakes (Gr1). Mais il a remis les pendules à l’heure en s’imposant dans les Joel Stakes (Gr2), avec cinq livres de surcharge. Siskin, élève du prince Abdullah, n’a depuis pas convaincu à Goodwood ni dans le Prix du Moulin de Longchamp (Gr1). Nous verrons s’ils sont tous deux capables de s’adapter au mile avec deux tournants…

Circus Maximus (Galileo), régulier comme d’habitude, en est à sa deuxième Breeders’ Cup. Aidan O’Brien l’a déclaré sous Lasix, contrairement à tous les autres européens. Le parcours spécial pourrait favoriser Safe Voyage (Fast Company), qui a fait la meilleure valeur de sa carrière dans le Qatar Prix de la Forêt (Gr1).

Des américains pas trop américains… Le danger pour Uni pourrait venir des américains. En réalité, ni Ivar (Agnes Gold), ni Raging Bull (Dark Angel) ni Digital Age (Invincible Spirit), les deux autres pensionnaires de Chad Brown, n’ont été élevés aux États-Unis. Ivar est né au Brésil, il a déjà remporté une Breeders’ Cup en Argentine, la Carrera de las Estrellas Juvenile (Gr1) sur le dirt, et il est entraîné aux États-Unis par un grand professionnel brésilien, Paulo Lobo. Il a fait forte impression en remportant le Shadwell Turf Mile (Gr1) sur ce même parcours. Il avait battu ce jour-là le "FR "Raging Bull, un produit de l’élevage Wildenstein, qui sera compétitif malgré sa mauvaise place à la corde. Digital Age, quant à lui, est né en Irlande et a été acheté 325.000 Gns (388.000 €) à Tattersalls par Klaravich Stable, l’un des propriétaires américains les plus actifs en Europe. Si le mile est un peu court pour lui, il a cependant refait tout le peloton pour gagner le Turf Classic (Gr1).

Les courses américaines à deux tournants ce ne sont pas des courses faciles, chacun a sa tactique et souvent il y a du train, ça fait que le départ est super important, à ne rater sous aucun prétexte, et je regrette mais Sealiway avec le 1 il ne prend pas un assez bon départ, peut-être que c'est volontaire mais ensuite il se met dans les ennuis car soit il aurait été emmuré soit il se retrouvait tout à la fin avec la possibilité de s'exprimer ça a été le cas puisqu'il fait 5e mais bien dépassé par le O'Brien quand même. Donc l'analyse de la course je ne pense pas que ce soit sa gêne mais plutôt un départ insuffisant avec autant de partants. Vequist dans une autre course le jockey prend un bon départ accepte de se mettre en 2e position se range heureux à la corde et ça s'ouvre dans la ligne droite, c'est pas que le cheval qui a fait la différence!

Compte rendu des courses de vendredi par JOUR DE GALOP

BREEDERS’ CUP JUVENILE TURF PRÉSENTÉE PAR COOLMORE (GR1) : FIRE AT WILL DANS UNE COURSE DE STOCK-CARS

Keeneland (US), vendredi

Fire at Will (Declaration of War) s’est imposé facilement dans la Breeders’ Cup Juvenile Turf (Gr1), non sans avoir contrarié beaucoup de ses adversaires en début de parcours. Il s’est bien élancé de la stalle 7 avant que Ricardo Santana Jr ne se rabatte sans ménagement pour aller chercher l’appui de la corde. S’en est suivi un carambolage général.

Rispoli frôle le vol plané. Le plus malheureux a été Abarta (Into Mischief), pris en tenaille entre New Mandate (New Bay), côté corde, et Public Sector (Kingman), lequel a penché avec le mouvement de Cadillac (Lope de Vega) lorsque Fire at Will est passé sous le nez de ce dernier. Umberto Rispoli, le jockey d’Abarta, s’est retrouvé quasiment sur l’encolure de son poulain, perdant un étrier – et le rechaussant à l’entrée du tournant. Sealiway ** (Galiway), juste derrière Abarta à son intérieur, a été perturbé par le mouvement du poulain et a cogné le rail, passant de mi-peloton à quasiment dernier… Les carottes étaient cuites à ce moment-là.

Le représentant du haras de la Gousserie et de Guy Pariente a bien tenté de venir au sein du peloton dans la ligne droite, se retrouvant à l’intérieur de Battleground (War Front). Mais l’imposant fils de Found (Galileo) a eu du mal à s’équilibrer après le dernier tournant et est venu s’appuyer sur lui, avant de passer une vitesse supérieure. Pendant ce temps, Fire at Will, qui a eu le bon parcours dans le sillage de l’animateur, Outadore (Outwork), a trouvé l’ouverture dans la ligne droite pour filer au poteau et s’imposer de trois longueurs devant Battleground, qui a montré un vrai passage de classe pour finir, prenant une encolure à Outadore, troisième. Sealiway est cinquième.

Quant à Go Athletico (Goken), il a payé son 12 dans les stalles : dans de telles conditions, il faut être capable de bondir dès l’ouverture, comme le font les américains. Difficile pour un européen… Longtemps à l’arrière et venu en épaisseur dans le tournant, il n’a pas pu se rapprocher et il conclut onzième.

Fire at Will surprend, Battleground confirme. Fire at Will offre une troisième victoire de Breeders’ Cup à Mike Maker, ancien assistant de la légende vivante D. Wayne Lukas. Proposé à 30/1, il n’était pas attendu à pareille fête mais arrivait sur la Breeders’ Cup Juvenile Turf fort d’un succès facile dans les Pilgrim Stakes (Gr2), à Belmont Park. En quatre sorties, il compte trois victoires, n’ayant été battu que lors de ses débuts. Mike Maker a dit : « Je vous le dis : nous l’adorons depuis le début et, à chaque sortie, il a progressé. Je suis très heureux d’offrir à son propriétaire, Three Diamond Farm, une première victoire de Breeders’ Cup. »

Côté européen, outre les malheurs des français, il faut noter la deuxième place de Battleground. Premier produit de la championne Found, il a montré un éclair de classe pour aller chercher la deuxième place : il n’a pas paru à l’aise sur le tourniquet de Keeneland. Lauréat des Chesham Stakes (L) à Royal Ascot et des Vintage Stakes (Gr2) à Glorious Goodwood, il a dû faire l’impasse sur les Grs1 européens pour 2ans mais montre qu’il faudra compter avec lui l’an prochain.

Sa tante passe en vente à Arqana. Fire at Will a été acheté 97.000 € yearling à Keeneland par Three Diamonds Farm. Derrière ce nom, on trouve Kirk Wycoff, qui a fait fortune dans le milieu bancaire. C’est un fils de Declaration of War (War Front), désormais étalon au Japon, et de Flirt, une fille du top étalon de gazon américain Kitten’s Joy (El Prado). Fire at Will est le premier produit de la jument, qui n’a pas brillé en course. Flirt est une fille de Decorated Invader (Declaration of War), gagnant des Summer Stakes (Gr1) au Canada, et de Jubliant Girl (Henrythenavigator), gagnante des Runaway Stakes. Jubliant Girl est inscrite à la vente d’élevage Arqana, où elle sera présentée pleine de Wootton Bassett par le haras de l’Hôtellerie. Elle est déjà la mère de Native American (Intello), qui avait montré des promesses : il avait remporté le Prix Ridgway avant de s’accidenter mortellement dans le Prix Eugène Adam (Gr2).

Compte rendu des courses de vendredi par JOUR DE GALOP

[color=blacBREEDERS’ CUP JUVENILE FILLIES (GR1) : VEQUIST POUR LA PENNSYLVANIE
Keeneland (US), vendredi

Il faut une sacrée confiance pour courir dans un Gr1 une pouliche battue dans un maiden à Parx, l’hippodrome de Philadelphie. Butch Reid, après 37 ans dans la profession avec des bons et des mauvais chevaux, l’a fait et sa pouliche Vequist (Nyquist) a gagné les Spinaway Stakes (Gr1) à Saratoga. Il n’a pas hésité à l’aligner dans la Breeders’ Cup Juvenile Fillies (Gr1) malgré sa défaite dans les Frizette Stakes (Gr1) et elle a pris sa revanche sur Dayoutoftheoffice (Into Mischief). Les deux favorites, Simply Ravishing (Laoban) et Princess Noor (Not This Time), ont couru mollement et Joel Rosario a monté une super course en selle sur Vequist en économisant chaque centimètre. Résultat des courses : Vequist est la meilleure pouliche de 2ans aux États-Unis. La Pennsylvanie a fait la une dans les courses aussi et Butch Reid en est très fier : « C’est la démonstration qu’on peut entraîner des bons chevaux à Parx, pour la troisième année consécutive il y a un gagnant de Breeders’ Cup qui vient de Philadelphie. » Vequist appartient à Gary Barber, qui a produit des films à succès comme Seabiscuit, et à deux associés, dont l’éleveur Swilcan Stables.

Le départ canon de Nyquist. Vequist n’avait pas atteint son prix de réserve (120.000 $) à Keeneland September. Son père, Nyquist (Uncle Mo), a gagné la Breeders’ Cup Juvenile à Keeneland en 2015 et le Kentucky Derby (Gr1) en invaincu. Il est à la lutte pour le titre de Champion First Crop Sire aux États-Unis et il a produit un autre gagnant de Gr1, Gretzky the Great. Darley America a monté son tarif de 40.000 à 75.000 $ (63.200 €). La mère, Vero Amore (Mineshaft), s’est classée deuxième dans les Black-Eyed Susan Stakes (Gr2) et ses deux premiers produits ont gagné.

Vero Amore a une yearling par Astern (Medaglia d’Oro) et une foal par Daredevil (More than Ready).k]
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