J'étais présent sur l'hippodrome de La Gacilly. Quelle émotion de voir triompher la "triplette" Aga Khan-Rouget-Pacault sur un "petit" hippodrome de l'Ouest, j'en tremble encore !!! Et la "surprise" de sa victoire qui a pimenté les rapports, que du bonheur !Henri Bambelle écrit: Très bon week end pour l'écurie Jean-Claude Rouget : une victoire à la Gacilly et une victoire à Aurillac. Heureusement qu'il reste quelques petits hippodromes pour que les entraineurs avec un effectif limité s'en sortent.
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Alors Granville c'est bien ???Bzh-44 écrit: J ai fait Granville aujourd'hui gui avec le grand cross
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Gilles Raffré (co propriétaire de Valko Jenilat) : "Que cela dure le plus longtemps possible"
Par Kévin BAUDON | Publié le dimanche 22 février 2015 à 10:51
Petit Poucet au départ de ce Prix de Paris 2015, Valko Jenilat permettra à une poignée de Bretons, les frères Raffré, Gilles et Jean-Pierre, ainsi que Guy Chaumont, de participer à l'une des épreuves phares du meeting d'hiver. Une belle aventure placée sous le signe de la convivialité.
Si dans la famille Raffré, on est dans la volaille depuis trois générations, la passion des chevaux est également inscrite dans les gènes. Au côté de leur associé, Guy Chaumont, avec lequel il partage le même goût du plaisir de la compétition, Gilles et Jean-Pierre seront évidemment présents pour supporter leur champion Valko Jenilat, qui prendra part dimanche au marathon de Paris.
Comment êtes-vous arrivés dans le milieu des courses ?
Notre famille était bercée dans les chevaux et nous partageons cette passion. On a commencé notre expérience hippique avec Daniel Béthouart, chez qui nous avons toujours des chevaux. Mon père était président de la Société des Courses de Cordemais et de la Fédération Ouest. Il a eu, entre autres, Un Gergaud, qu'il a élevé. Son frère, Chic Gergaud, qui est prometteur, va bientôt débuter à Laval. Pour la petite histoire, il a vendu à Éric Lambertz une fille de Beauséjour II, Almansa, qui est devenue la grand-mère de Viking de Val. Pour ma part, je suis président de Dinan (Côtes d'Armor). Avec mon frère, Jean-Pierre, nous avons connu de belles joies avec notamment Isatis d'Elge.
Depuis quelques années, vous avez pris un nouveau virage…
En parallèle, on a commencé une expérience en compagnie de Guy Chaumont. Nous nous sommes rencontrés grâce à un ami commun. Tout de suite, nous avons trouvé des sujets de discussions. Lui avait eu des chevaux chez Pierre Allaire. Nous sommes des dinannais qui prennent plaisir à aller aux courses, en recherchant la convivialité. On a débuté avec l'année des “V”. Sur les conseils de Sébastien Guarato, nous avons été au Haras d'Ourville, chez Vincent Hautemanière. Ainsi, nous nous sommes portés acquéreurs de Virgin d'Ourville et Valko Jenilat , tous deux vainqueurs ensuite à Paris. Tous les ans, nous achetons deux ou trois poulains, aux ventes ou à l'amiable. Nous faisons aussi de l'élevage. Sa Gergaudrie, sœur d'Un Gergaud, a eu un produit de Prince d'Espace dans les “E”, est pleine de Texas Charm, et cette année promise à Bold Eagle.
Il n'est pas trop dur de s'accorder lorsque l'on est plusieurs ?
Chacun a son avis, mais on arrive toujours à se mettre d'accord. En ce qui concerne Valko Jenilat, j'avoue je ne voulais pas l'acheter. Je le trouvais un peu petit. Par solidarité pour mes associés, auxquels je rends hommage, j'ai dit d'accord, on prend les deux poulains. Et au final, c'est lui qui nous fait rêver…
Comment s'est fait le choix de Sébastien Guarato ?
À l'époque où nous nous sommes rencontrés, Guy était l'éleveur-propriétaire (avec Daniel Jeulin) de Prince d'Espace, qui a véritablement lancé Sébastien Guarato. C'est pour cette raison que nous sommes allés chez lui. C'est un grand professionnel et tout se passe très bien. Il est simple et avec lui les choses sont directes.
Rapidement, il détecte un gros potentiel chez Valko Jenilat.
“Valko” a toujours été très prometteur. Il a gagné en débutant à Moulins-la-Marche. À 4 ans, il avait été troisième d'un groupe II monté, et quatrième au même niveau à l'attelé. Sébastien a toujours pensé que c'était un trotteur d'avenir. Il nous avait dit : “Vous pouvez vendre votre voiture, mais gardez le cheval !” Il a fait du super travail.
Après des fortunes diverses, les bons résultats se sont enchaînés en 2014.
Depuis le mois de juin de l'année dernière, le cheval est mieux et ne cesse de progresser. La ferrure a été changée. Il faut remarquer qu'il s'entend bien avec Glenny Delaune ; ils se comprennent. Le cheval a repris confiance et devient plus sûr en compétition. Il a gagné en début d'hiver et n'a été battu ensuite que par des très bons chevaux. Dans le Prix Ténor de Baune, dans lequel il a fini troisième, à cent mètres du poteau, on se voyait déjà au Prix d'Amérique ! On vit un rêve avec ce cheval-là. Il est super courageux. Il ne rechigne pas pour aller au boulot. C'est un combattant. Depuis un an, il s'est épaissi, prenant du dos. En ce moment, il est magnifique, vraiment pleine peau, et respire la santé.
Ce qui vous rend optimistes pour dimanche ?
La dernière fois, à l'autostart, il a pris un peu peur et a commis une faute. Mais Sébastien nous a dit : “Ce n'est pas grave, il en fera d'autres. On va courir le Prix de Paris.” À partir de là, on avait déjà tout oublié ! Il nous fait partager son optimisme. Dimanche, on se dit que l'on a une petite chance et une place, quatrième ou cinquième, serait formidable. C'est un cheval dur, à l'aise sur les longues distances. Mais cela nous fait déjà plaisir de courir, peu importe le résultat. On ne va pas faire la fine bouche. Le plus important est de profiter de ces moments. Si cela se passe mal, il y en aura d'autres. On ne joue pas la carrière d'un cheval sur une deux ou courses. On adore aller sur les hippodromes. On aime la compétition et le sport hippique dans l'absolu.
Et Valko Jenilat vous permet de vivre une belle histoire…
Nous avons des chevaux depuis trente ans. On dit qu'il ne faut pas tomber sur un bon cheval trop rapidement. Là, on a vu le coup arriver (rires) ! On essaye d'en profiter à sa juste valeur. Il faut en passer quelques-uns avant de trouver le bon. D'où cette politique d'être associé sur plusieurs éléments, afin de partager et rêver un peu plus. Courir ce genre de courses, on pense que ce n'est que pour les autres. Et quand c'est notre tour, on y prend goût (Valko Jenilat avait participé au Critérium des 5 Ans) ! D'autant que cela fédère beaucoup de personnes autour. Nous n'avons demandé qu'une seule chose à Sébastien : “Fais nous durer le plaisir le plus longtemps possible.”
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