This is how it went on SHOUPY, Goodluck to all the EX-Fourmist
And thanks to Stephane aka Phaeton
Vanishing Point a confirmé son très impressionnant Prix Hémine en remportant le plus ancien de nos classiques, le Saint-Léger des Trotteurs, ce mercredi. Et avec ce poulain, Sharmila (qui lira peut-être bientôt ces lignes) a sans doute produit son chef d'oeuvre.
Vanishing Point est le premier produit vainqueur classique de Ludo de Castelle, cheval classique dans les deux disciplines et très bien né puisque fils d'un Cygnus d'Odyssée dont la qualité d'étalon ne se dément pas au fil des ans et frère de la championne montée Miss de Castelle. Premier vainqueur classique de ce jeune étalon donc mais venant après des produits d'un bon niveau soit le très classique Torino d'Auvillier, gagnant des Prix Emmanuel Margouty, Maurice de Gheest et Jacques de Vaulogé, 2ème du Critérium des Jeunes et du Prix de Sélection, 4ème du Critérium des 4 ans, 5ème du Critérium des 3 ans, Suricate, la soeur de Ready Cash, ayant triomphé dans le Prix Pierre Gamare et 4ème du Saint-Léger des Trotteurs, mais encore la semi-classique Soana du Levant, 2ème du Prix Joseph Lafosse. Autant dire des débuts encourageants au haras.
Viking's Way, étalon des plus réputés, ne signe pourtant que son deuxième gagnant classique en tant que père de mère après My Lady Way, gagnante quant à elle, du Prix d'Essai. Résultat peu en rapport avec son standing de triple tête de liste. Sans soute plus unpère d'étalon alors même qu'il n'avait aucunement ni à se plaindre de sa lignée maternelle, ni de la qualité de ses meilleures filles.
Autant dire qu'Engane du Perthois peut aisément passer pour sa meilleure fille au haras à présent puisque celle-ci signe avec Vanishing Point son 6ème qualifiés parmi 4 vainqueurs en 8 produit en âge de courir. Parmi eux, la semi-classique Redemption Song, gagnante à Vincennes et 3ème du Prix Ali Hawas, 5ème des Prix Holly du Locton et Hémine, 6ème du prix d'Essai (pour 105 000€ de gains) ou encore le sudiste Tchao Tempo, seulement 2 victoires (souvent placé) mais pour plus de 106 000€ de gains. Une poulinière éprouvée donc, cette carrière faisant suite à de bons moyens montrés en course puisque victorieuse par 2 fois dont 1 à Vincennes pour 37 000€ de gains.
La deuxième mère, Opale de Der ne s'imposa qu'une fois, petitement, en piste, mais fît montre d'une belle régularité au haras qualifiant 6 de ses 8 produits, dont 4 fûrent victorieux, la meilleure étant de loin Audace du Perthois (par Quarisso), gagnante à 3 reprises dont 2 à Vincennes, mais surtout 3ème des Prix Guy Deloison et 4ème du Prix Robert Auvray au niveau semi-classique. Une Poulinière dont la carrière est déjà couronnée par la naissance de King du Perthois, gagnant des Prix Camille de Wazières, Louis le Bourg, Henri Ballière et Emile Riotteau, 2ème du président de la République (...). Opale du Der est une fille de Duc de Feulavoir, étalon très correct surtout vu sa carrière de course presque anecdotique (seulement une victoire à Vincennes et à Enghien), comme père du classique Noble du Pont, 2ème du Prix Maurice de Gheest, 3ème des Prix Capucine, Kalmia, Henry Cravoisier, 5ème du prix de Tonnac-Villeneuve ou encore de l'étalon Rémus la Garenne. Si cheval de course moyen, Duc de Feulavoir pouvait au moins faire valoir sa naissance étant issu de Pacha Grandchamp et de Pré en Paillaie, une fille de Carioca II et d'une poulinière chérie par Sharmila, Dame d'Atout II. Dès lors, Duc de Feulavoir allait être un père de mère très correct présent dans bon nombre de souche Rayon avec pour meilleur fille, Une de Saint-Brice ayant donné les tardifs L'idéal Briçois (3ème du Prix de Buenos Aires) et Kelso Briçois (2ème du Prix Théophile Lallouet).
La 3ème Mère, Gertrude, par Quibus V, s'imposa en piste à deux reprises en bonne province et n'eût que 2 produits au haras. L'autre de ses filles, Nouba du Der (par Vallauris du Pont) fût elle mère de Donjon du Perthois (Minou du Donjon), bon cheval monté, triple gagnant à Vincennes et 4ème du Prix Fandango à Cabourg pour près de 200 000€ de gains. Quibus V fût un bon trotteur, gagnant du Prix Octave Douesnel, 4ème du Prix Doynel de Saint-Quentin et 5ème du Critérium des 4 ans. Par ailleurs, bien né puisque issu de Hermès D et d'une deuxième mère Veine d'Atout (Jakow), soeur de Dame d'Atout II (en donneuse de X là -encore donc). Quibus V ne fût pas transcendant au haras (mais n'eût que 4 petites générations) et c'est néanmoins le père de mère de Stockholm, 2ème du Prix Ephrem Houel et 3ème du Prix Phaéton.
La 4ème mère Tournebize P, issue du classique et étalon de tête Jokaï, ne fût qu'une toute petite gagnante en piste et, si 3 de ses 4 produits connurent la compétition, ce fût sans relief.
Néanmoins Tournebize P n'avait aucunement à rougir de sa naissance puisque son propre frère Urbanjo, fût un bon cheval de course, gagnant 6 fois et 5ème du Prix Kalmia. Et Lurbize, la 5ème mère ici, allait, donner marier à Fuchsia VII, Epi de Cormon, double gagnant à Vincennes et 5ème du Prix Paul Bastard. Au final, Lurbize, par le classique et bon étalon Ephédra allait donner 5 vainqueurs en 9 produits.
La 6ème mère Urbise III (par le grand étalon Djérid) ne fût que petite gagnante en piste mais fût une bonne poulinière ayant elle même donner le semi-classique Illis III (Sois Disant), 3ème des Prix René Palyart et Olry-Roederer mais encore et peut-être surtout, en étant 3ème mère du classique Ebbon (Mick Ann), vainqueur des Critérium des 3 ans, Prix Capucine, de Tonnac-Villeneuve et Paul Bastard, 2ème du Prix Jacques de Vaulogé, 3ème des Prix Maurice de Gheest, Pierre Plazen, Victor Régis, Abel Bassigny, Louis Forcinal et 5ème du Prix de l'Etoile. Un Ebbon dont la mère Taxe est issue d'Ephédra donc 3/4 soeur de Lurbize.
Urbise III est fille de Strumitza, par le grand père de poulinière Kentucky, la 7ème mère ici, à qui on attribue souvent cette souche, même si improprement, une Strumitza qui aura su tracer par une autre de ses filles, Quermitza (propre soeur d'Urbise III), dont une fille (par Odessa V soit le même papier que Fontanes V, 2ème mère d'Ebbon) fût mère de la semi-classique Nanette IV (Grenadier IV), gagnante du Prix Victor Régis et 4ème du Prix Pierre Plazen. Une Quermitza, par ailleurs, 5ème mère de Superman (Tatius), 4ème de la Finale du GNT et 5ème du Prix de Paris et du prix d'Eté, un Superman, dont la 3ème mère procède du même croisement Grenadier IV/Odessa V.
Strumitza, issue de Lydia (fille du bon père de mère Vindex), valait donc au haras, sans doute parce que pas sans moyen en course, mais encore par sa naissance, puisque deux de ses frères fûrent des performers d'un niveau semi-classique, son propre frère Filstucky ayant montré de la vitesse comme 4ème du Grand International de la Ville de Nice, son frère par Halifax, Dastifax, finissant 3ème du Prix Juvigny.
La 9ème mère Stenka fût la première à donner un trotteur. Elle combinait des influences de sang différent, entre un père Royal produit d'un croisement très anglo-normand (Cherbourg/Niger) et une mère issue de l'américain Uncle Sam et d'une fille de l'Orloff, Krolik.
Mais on sait que la caractéristique première de Vanishing Point, c'est bien évidemment la force de son croisement. La concentration du sang à partir de la 5ème génération est rare. Sur Carioca II d'abord (5*5*5*5*5*6=3*5*6), mais encore sur Hermès D (5*5*5=4*5), Arlette III (5*5*5), Fandango (5*5), Sa Bourbonnaise (6*6*6*6=5*5), Quinio (5*6) mais encore Javari (7*7*7*7*7*7*7*8=5*6*7*8). Et Jongleur partout vecteur du sang de Belle Poule plus encore que son chef de race de frère Intermède. Un croisement jouant beaucoup sur les frères, Kerjacques, Quito et Seddouk d'un côté mais encore Hermès D et Infante II voire donc sur Dame d'Atout II et Veine d'Atout, donneuse de x chez tous les produits d'Engane du Perthois. Et en n'omettant pas de remarquer que les deux lignées mâles, soit Workaholic et Mickey Viking défendent tout deux les sangs de Speedster et Florican.