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Quels sont les principaux “faits marquants” des résultats électoraux ? Le monde du galop étant extrêmement “politique”, il est intéressant de revenir sur les leçons des votes…
1. Une légitimité renforcée.
Comme pour les élections au Trot (mais dans une moindre mesure), France Galop a vu le nombre de votants progresser par rapport à 2015. De 4 points sur le plan national (pour atteindre un chiffre quasiment similaire à celui de 2011) et de 5,5 au niveau régional. À l'heure où l'avenir des courses inquiète, on aurait pu pronostiquer un peu plus de bulletins électroniques.
2. Un renouvellement.
Parmi les 23 nouveaux élus vendredi après-midi à Boulogne, un peu plus de la moitié (13) ne font pas partie du Comité dont la mission s'est achevée. Parmi eux, seulement trois visages féminins (Antonia Devin, Nelly de la Guillonnière et Isabelle Gallorini), contre deux en 2015, et trois membres issus de la jeune génération (Patrice Détré, Nicolas de Chambure et Gabriel Leenders).
3. Le Syndicat des Propriétaires détaché.
Si les “parts de marché” (28,3 % en 2019 contre 32,2 % en 2015 et 37 % en 2011) du Syndicat s'érodent au fil des élections et des listes qui apparaissent, le mouvement emmené par Serge Tardy a cependant terminé, vendredi, assez nettement en tête dans le collège des Propriétaires. Via un appui émanant d'Equistratis, le Syndicat s'est montré particulièrement actif pendant la campagne sur le terrain de la communication.
4. Alliance Galop en force.
Cette année, les AQPS avaient décidé de faire entendre leur voix par eux-mêmes, avec le résultat que l'on connaît. Emmené par Nicolas de Lageneste et Jacques Cyprès, Alliance Galop a conquis 2 sièges chez les propriétaires et 3 chez les éleveurs (soit le même nombre que la Fédération du Galop). La voix de l'obstacle va se faire entendre au Comité de France Galop.
5. Une extension réussie.
Si la Fédération du Galop présidée par Loïc Malivet a été délestée d'un siège dans la bataille des éleveurs par rapport à 2015, la puissante association a conquis deux sièges dans le collège des Propriétaires. Et le pari était loin d'être gagné d'avance, la liste emmenée par Antonia Devin étant accusée d'aller “chasser” en terres moins connues. Dans le seul département des éleveurs, la Fédération voit, comme le Syndicat des Propriétaires, ses parts de marché reculer au fil des élections (47 % en 2011, 42,7 % et 33,9 % en 2015). Ceci est également, pour 2019, la conséquence de l'apparition de listes estampillées Alliance Galop. Néanmoins, avec un total de 5 sièges d'ores et déjà acquis pour décembre (propriétaires + éleveurs), la Fédération va peser dans les négociations.
6. Les “PP” reculent mais résistent.
Les traditionnelles listes “Paris Province”, chères à Hubert Tassin, terminent avec 3 sièges contre 5 il y a quatre ans (grâce à leur alliance avec les AQPS), mais il faut dire qu'elles ont affronté, cette année, les élections certes avec les permis d'entraîner mais sans les AQPS. La “casse” s'est finalement avérée limitée pour les “PP” qui n'ont pas été balayés par le vent du “dégagisme” qui souffle sur les scrutins.
7. Sorties de piste.
Avec autant de listes, forcément, il allait y avoir des perdants. En 2019, le couperet est tombé tout d'abord sur la liste conduite par l'administrateur de France Galop Marcel Chaouat, lequel n'a pas été épaulé, cette année, par un potentiel présidentiable, comme l'avait été Daniel Augereau il y a quatre ans. Génération Galop a eu bien du mal pendant cette campagne et les votes sanctions ont plu. Les listes emmenées par Steve Burggraf et Georges Rimaud n'ont pu conserver un seul des trois sièges dont elles disposaient au Comité.
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