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tournesol écrit: Ma plus belle rencontre c'est avec Ourasi au haras de Gruchy. C'est un lundi matin, il fait beau, soleil et je ne vois pas une âme dans ce haras. Finalement une jeune fille arrive et nous conduit au box d'Ourasi, il est vraiment impressionnant. Elle le mène à son pré (c'est plutôt lui qui l'emmène, c'est toujours le patron) et nous avons l'autorisation de rester près de lui. Le sentir, le caresser et le regarder gambader, wouah ça donne des frissons, je n'oublierai jamais
une belle rencontre aussi avec Kito du Vivier, un de mes préférés. Il est à l'hippodrome de Ghlin, je vois F Boismartel qui part le marcher et je les suis. Où c'est plus calme je demande si je peux prendre une photo, et là surprise, FB me tend la longe et c'est lui qui prend le cliché. Joli souvenir
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Gribouille29 écrit:
Je n'ai jamais vu Cirrus sur pattes et le regrette...mais le truc rigolo, c'est que le premier PS que j'ai tenu en longe dans ma vie, était une soeur utérine de Cirrus !
Très jolie alezane, Vie des Aigles. Je travaillais alors temporairement dans un haras où elle était aussi de passage. Habituée à la docilité des trotteurs...j'ai pris
une leçon (une belle, hihihi) ce jour là...je me suis demandé quel animal j'avais au bout de la longe, un truc qui sautait comme un chevreuil endiablé, me soulevait de terre...mais me laissait fascinée...pendant ce temps, Cirrus participait fructueusement à l'une de ses premières courses, à Cagnes. Je ne savais pas du tout que j'avais dans les mains la soeur d'un champion, pourtant si j'avais pu je me serais portée acquéreur de cette "Vie", tant elle me plaisait... Une famille de canailles. Plus tard (l'an dernier !), sur le petit hippodrome de Rochefort sur Loire, j'ai pu approcher leur cadet Flash des Aigles, assez sculptural, beaucoup moins talentueux que Cirrus ou Mesnil en piste mais qui gagnait sa course ce jour là et me régalait à nouveau les yeux...
Côté chouchou des courses d'amateur, je salue mon copain Rondolino, disparu depuis longtemps...C'était un fils de Buffet II, grand ténébreux, généreux comme pas possible, qui serrait les dents pour courir après des problèmes tendineux (je me souviens d'avoir été très impressionnée par les traces de feux sur ses antérieurs, et il passait des heures tout calme à barboter dans un ruisseau). Il aimait tellement être devant qu'il pouvait faire les bras à n'importe qui mais toujours en restant poli... C'était chouette de le suivre avec son sympathique propriétaire, et puis "Rondo" m'en a beaucoup appris, un vrai maître d'école, ces chevaux qui savent "lire et écrire" comme on entend parfois dans le jargon. Je me souviens encore de son pas, toujours énergique. Vu depuis le sulky c'est assez magique.
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