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QUE NOUS RÉSERVE LE GNT 2024 ?
Alors que nous entrerons samedi dans les deux dernières semaines du meeting d'hiver de Vincennes, il est déjà l'heure de se projeter vers les futurs événements au trot et notamment le Grand National du Trot
qui se lancera dès le 6 mars prochain à Amiens, soit quatre jours seulement après la fermeture du meeting.
Après l'intensité du meeting place au temps long et surtout à la multiplicité de lieux, l'essence même du Grand National du Trot qui fêtera en 2024 sa 41ème édition. Au rayon des analogies, on peut dire que le circuit est entré dans la force de l'âge mais qu'il fait en sorte de se renouveler afin de s'adapter aux situations nouvelles.
Les grandes lignes
■ 13 étapes
■ 1 Finale
■ 14 hippodromes
■ du 6 mars au 1er décembre 2024
Ce qui ne change pas
Le principe même avant tout bien sûr. On reste sur l'organisation d'un tour de France des hippodromes trotteurs de mars à novembre avant une Finale le 1er décembre à Vincennes. Trois compétitions rythment les réunions estampillées GNT avec la course principale (et ses classements chevaux / entraîneurs / drivers), le Grand National des Jockeys (courses au monté) et le Grand National des Amateurs.
Les règles du jeu sont également reconduites et s'articulent autour de quatre grands principes :
→ une répartition des points en fonction du classement à l'arrivée (15 pts au 1er, 10 au 2ème, etc...)
→ une priorité aux vainqueurs d'étape : pour valoriser et fidéliser les gagnants
→ une assiduité récompensée : plus on participe à des étapes, plus on cumule des points
→ une Finale qui compte double pour garder le suspense jusqu'au bout !
Ce qui change
Tout d'abord le casting des hippodromes hôtes. La grande famille du GNT compte un nouveau membre : Cordemais, en Loire-Atlantique (Fédération Ouest). C'est une belle récompense pour l’hippodrome du président Hervé Robert dont les travaux de réfection de la piste en 2022 donnent satisfaction aux professionnels. Cordemais intègrera le tournoi à l'occasion de sa 4ème étape, le 24 avril, dans un calendrier, et c'est le deuxième changement notable, de 13 étapes en région et non plus 14 comme lors des deux dernières années. Exit l'étape estivale du mois de juillet avec départ à l'autostart, laquelle ne parvenait pas à attirer assez de partants (11,3 partants en moyenne ce qui est insuffisant pour être support du Quinté+) et d'enjeux (l'autre défi général du GNT 2024). Autre changement, l'orchestration de la fin du challenge : celui-ci prendra fin à Toulouse quand il se concluait ces dernières années du côté de Mauquenchy notamment.
Pour briller dans le GNT
Les deux premiers atouts à posséder pour devenir un acteur principal du GNT sont bien sûr la qualité intrinsèque et la polyvalence des cordes, en étant capable de performer corde à droite comme corde à gauche. Du côté des gains, l'idéal est de ne pas rendre la distance trop tôt dans le circuit. Les deux premières étapes proposent ainsi des conditions au premier échelon limitant les gains à 263.000€ (Amiens) et 249.000€ (Marseille). À bon entendeur !
L'exploit majeur signé Gaspar d'Angis
La dernière édition du GNT aura été très largement dominée par un trotteur ayant réalisé un parcours exceptionnel : GASPAR D'ANGIS (QUARO). Le protégé de Jean-Michel Baudouin, confié à la drive d'Éric Raffin, a fait dans l'inédit l'an passé en remportant six étapes plus la Finale parisienne. Du jamais vu ! Il avait logiquement emmené avec lui dans son triomphe son entraîneur dans le classement dédié et Éric Raffin dans les rangs des drivers. Celui-ci fut également sacré dans le classement du Grand National des Jockeys quand Barbara Guenet, qui a fait l'actualité ce mardi à Vincennes, le fut chez les amateurs. Qui reprendra le flambeau en 2024 ?
Le GNT dans 24h au trot
Tout au long du circuit, retrouvez dans nos colonnes le GNT en quatre séquences. : les engagés, les partants probables, les partants et les compte-rendus les jours J. Avec bien sûr, les analyses, les réactions, les portraits, etc...