Source Paris turf
Koctel du Dain vs Kamehameha, acte III
À l’issue des deux premiers rounds, les deux ténors de la promotion chez les mâles sont à égalité. À trois semaines de la grande échéance, Koctel du Dain va tenter d’asseoir dans le Prix Paul Viel son leadership sur les 2.700 mètres de la grande piste, où Kamehameha l’avait battu dans le Prix Emmanuel Margouty.
Résumer une course à un match entre deux compétiteurs peut, parfois, s’avérer hasardeux. Mais force est d’admettre qu’en l’occurrence, Koctel du Dain et Kamehameha sont les chefs de file incontestables chez les poulains attelés de 3 ans. Le premier a pris l’ascendant psychologique en s’imposant avec autorité dans le Prix Maurice de Gheest, sur les 2.175 mètres de la grande piste. Épargné par les problèmes de toux ayant affecté certains pensionnaires de marque de Philippe Allaire (NDLR : le Breton a récemment fait forfait avec Callmethebreeze, Just A Gigolo ou encore Izoard Védaquais), le fils de Boccador de Simm retrouve le parcours sur lequel son grand rival Kamehameha l’a dominé le 17 décembre dernier. “Il a certes été devancé dernièrement, mais il court très bien, confie Tomas Malmqvist à Arnaud Lecomte. Peu importe la distance en ce qui le concerne. Il a très bien travaillé et il est meilleur que jamais.”
“King Opera vole au travail”
Absent lors du Prix Maurice de Gheest, son mentor ayant préféré faire l’impasse, King Opera retrouve la cendrée parisienne où il s’est distingué à plusieurs reprises (2 victoires et 2 accessits en autant d’apparitions). “Il est très bien au travail. Il vole même, révèle William Bigeon à Arnaud Lecomte. J'ai modifié un peu ses habitudes et lui ai appris à sortir des dos le matin. J'ai l'ambition de terminer sur le podium.” Le Mayennais a d’ailleurs déterminé ses montes en vue du Critérium des Jeunes, le 19 février prochain, où il sera triplement représenté. S’il se mettra au sulky de Kyrielle, qui défend ses couleurs, Matthieu Abrivard drivera quant à lui King Opera dès vendredi, imité par Benjamin Rochard au sulky de Kana de Beylev dans le Prix Roquépine.