Analyse des données français concernant les courses "ouvertes" courues en France (2003-2015)
Tout d’abord nous pouvons constater une légère hausse de telles courses par rapport au total des courses, 2003 = 5,97% et 2015 = 6,23% (le plus bas 5,73 en 2005 et maximum relevé en 2014 avec 6,43%).
En revanche est possible de recueillir une réduction significative du pourcentage des allocations total réservé aux course ouvertes aux étrangers, 2003 = 16,70% et 2015 = 14,99% par rapport à l’ensemble des allocations.
Ces deux trend indiquent clairement la volonté (justifiée) par les dirigeants, de protéger les TF.
Au cours de la période analysée a été enregistré une nette augmentation des étrangers par rapport à l’ensemble des partants dans les courses "ouvertes", 2003 = 14,54% et 2015 = 24,88%.
Les motivations sont certainement multiples, sans doute pas mauvais considérer parmi les principales la rémunération des courses françaises comparée avec celles des pays de provenance, il faut cependant de relever que la hausse n’a pas été constante, au contraire a connu moment de baisse.
Enfin à propos du pourcentage gagné par les chevaux étrangers (par rapport à l’ensemble des allocations dans les courses ouvertes) si le pourcentage des partants étrangers c’était égal à le pourcentage des gains des étrangers nous serions en « équilibre » (presque impossible).
Je pense c’est logique s’attendre le pourcentage des gains des étrangers au dessus du pourcentage des partants étrangers, avant tout parce que la décision de courir en France prend en compte les coût de déplacement, d’autre part il faut considérer la sous-catégorisation due à la provenance des pays « pauvres » en allocations et à la différente comptabilisation des gains (en Italie pour exemple le pourcentage entraîneur et driver n’est pas comptabilisé parmi les gains des chevaux).
Seulement en 2012 le 20,05% des partants (étrangers) ont gagnés le 19,62% des allocations des courses "ouvertes", dans tous les autres cas le pourcentage des gains est au dessus du pourcentage des partants, mais avec une évolution non linéaire, ça pourrait signifier que les raisons reflètent situation particulières, conjoncturelles, pas liées à la « théorie » qui trouve dans la fermeture du stud book français la raison d’un affaiblissement des TF.
Il serait certainement intéressant disposer des données pour un lapse de temps plus large, mais aussi les données exactes relatives aux situations dans les autres pays européennes, nous pouvons affirmer que ces données soulignent la solidité du système français et la capacité des dirigeants.