Ils ont dit...
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Daniela Mele (Gavray (50), entraîneur de
Rosario Baron, 1er)
« Je ne voulais plus qu’il courre à Auteuil avant la grande épreuve. Je l’ai donc couru à Compiègne sur les haies pour le garder en condition et il avait gagné sur sa classe. C’est un cheval qui fonctionne énormément au moral. Je voulais qu’il soit prêt mentalement pour le
Grand-Steeple.
Rosario Baron est très généreux. Je ressens beaucoup de bonheur. C’est génial, un vrai travail d’équipe. Les propriétaires sont formidables et qui nous soutiennent. Un rêve se réalise pour tout le monde. Le bonheur, c’est de façonner un jeune cheval et de le faire progresser dès le départ. Il fait partie de ma première génération de 3ans lorsque je me suis lancé en tant qu’entraîneur. »
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Jean-Yves Baron (Livre la Touche (53), éleveur de
Rosario Baron, 1er)
« Ce n'est pas un hasard... Même dans le
Prix Troytown ce ne l'était pas ! Certes,
Rosario Baron était le petit poucet : mais le petit poucet a grandi ! J'étais tendu pendant la course.
Rosario Baron était vraiment bien placé. Il fallait aller au bout et il l'a fait. Il y a eu une magnifique lutte après la dernière. Mais il a un cœur tellement gros. Je n'ai que sa mère à l'élevage. J'élève sur mes terres. C'est une petite ferme mais j'ai un peu de terrain. Ma femme est passionnée de course et un jour nous avons décidé d'acheter une poulinière,
Early La Hutte, et elle nous fait des produits exceptionnels ! »
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Emmanuel Clayeux (Vaumas (03), entraîneur de
Gex, 2e)
« Je suis forcément déçu mais il ne faut pas toujours regarder en permanence le verre à moitié vide.
Gex est quand même bon deuxième. Il confirme tout simplement qu’il fait partie des meilleurs. Cela étant dit, il y a eu quelques faits de course qui nous ont contrariés. Je ne veux pas citer de noms mais c’est le genre de courses qui ne doivent pas être montées par des jockeys inexpérimentés. Aujourd’hui, c’est à cause d’eux que nous perdons la course. Les ordres étaient de venir sur la tête après le deuxième passage de la rivière des tribunes. Habituellement,
Gex est plutôt un cheval qui préfère se faire emmener. Sinon, je n’ai rien à reprocher à mon jockey, Bertrand Lestrade, qui a été irréprochable. Ce sont les courses, et nous gagnerons l’année prochaine... »
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François Nicolle (Saint Augustin (15), entraîneur de
Starlet du Mesnil, 3e)
« C'est très bien ce que fait
Starlet du Mesnil. C'est une jument de
Grand Steeple ! C'est la première fois qu'elle fait ça. Avant coup, j’avais un doute concernant la distance. Mais finalement, cela ne lui a pas causé de problème. La course a vraiment été très belle et très régulière.
Starlet du Mesnil fait toujours toutes ses courses. Un jour, elle va finir par en gagner une bonne. »
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Nick Littmoden (Servilly (03), entraîneur d’
Imperil, 4e)
« Quel cheval fantastique ! Je savais qu’il ferait bien la distance extrême. J’étais ravi de sa dernière performance, sur une distance trop courte pour ses aptitudes. Nous reviendrons l’année prochaine ! Peut-être irons-nous courir outre-Manche ! C’est génial pour un jeune entraîneur français comme moi (rires)… »
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Josef Bartos (République Tchèque, jockey de
Suroit, 5e)
« Avant la course, nous aurions signé pour une place dans les cinq premiers ! Le cheval a été fort tout au long de la course. Il a un peu fatigué sur la fin avant de repartir grand son courage après le dernier obstacle. »