Paris turf
Hussard du Landret ne semble pas marqué par ses efforts
Au lendemain de sa brillante victoire dans le Prix de Paris (Gr. I), Hussard du Landret va bénéficier d'une journée de détente. Son entraîneur Benoît Robin est encore sur son nuage.
La nuit a été très courte voire quasi inexistante pour Benoît Robin, croisé ce lundi matin à Grosbois, une tasse de café à la main et entouré de quelques amis venus partager ce moment festif. Fort heureusement, Hussard du Landret a, lui, très bien dormi et était déjà bichonné par François Mabile, son fidèle lad, sous l’œil attentif de son pilote Yoann Lebourgeois, venu assister au réveil du “Roi de Paris” : “Il n'a pas l'air marqué par ses efforts d'hier. Il va aller au paddock avant d’être referré par le maréchal. Comme chaque lendemain de course, il joggera une vingtaine de minutes dans les allées, en fin de matinée.” Puis, revenant sur sa brillante victoire dans le Prix de Paris, son metteur au point était encore sur son nuage : “Il faut le vivre pour le croire. C’est difficile de décrire ce que procure une telle victoire. C’est géant ! Je m’étais mis beaucoup de pression après son départ au galop dans le Prix d’Amérique. Quand vous vous ratez à ce niveau, il faut attendre un mois pour qu’une nouvelle chance se présente. Le cheval était top et je savais que je pouvais compter sur Yoann. Je souhaite à tout le monde de croiser un tel cheval.”
Dans les pas de Rapide Lebel ?
Quant à la suite, Benoît Robin était dans l’expectative : “Je ne sais pas s’il y aura une suite cet hiver. Faire le très long déplacement à Cagnes-sur-Mer, au risque d’hériter d’un mauvais numéro derrière l’autostart et de prendre une cinquième place, me refroidit. Nous allons peut-être changer d’avis mais, à l’heure où je vous parle, je suis plutôt partant pour qu’il n’y ait pas de suite immédiate.”
À plus long terme, cela pourrait passer par la première édition de l'Åby World Grand Prix (NDLR : qui prend la suite de l'Åby Stora Pris), disputé dans le sud de la Suède, le 10 août sur 3.140 mètres et offrant 6.000.000 de couronnes suédoises à son lauréat (environ 540.000 €) soit la plus importante allocation européenne distribuée à un vainqueur. S’il n’y a pas encore de liste officielle, les organisateurs ont d’ores et déjà approché l’entourage d’Hussard du Landret.
Un tel déplacement rappellerait de bons souvenirs à son copropriétaire André Battal, vainqueur de l'Åby Stora Pris avec Rapide Lebel en 2011 (NDLR : l'épreuve se disputait alors sur 1.640 mètres avant son passage sur 3.140 mètres en 2018).