🇪🇺 Trot européen (en vrac)

C'est vrai que deferré pour la première fois et première course à Vincennes, ça faisait beaucoup de premières...

Oui... et contrairement à ce que l'on a dit de lui avant course, le cheval a démarré très fort. Son driver avait l'obsession de mettre FTB à terre,
ce qui l'a conduit à quelques erreurs, à mon humble avis. Je lis beaucoup que le cheval était cuit, manquait d'air, allait trop vite pour lui...
je n'ai pas vu cela. Je n'ai pas vu un cheval en souffrance, mais un cheval pas bien équilibré, un peu paumé, tout seul devant, avec un driver qui a fait la girouette une bonne partie du tournant et lui en a redemandé dès que FTB s'est annoncé...au lieu de penser à son cheval, à ne le solliciter qu'une fois bien en ligne et courir propre jusqu'au bout.
Les virages à Vincennes ne sont pas ceux auxquels il est habitué. La configuration de course non plus.
D4, ça change les équilibres... et l'attitude du driver joue...
C'est pourquoi je souhaite voir Campo Bahia courir pour lui, avec un driver délicat, connaissant parfaitement les courses sur le plateau de Gravelle.
C'est un très bel athlète qui mérite d'être considéré pour lui même et pas seulement vis à vis de FTB.
Lequel FTB est , lui, est plus avancé dans sa carrière, je pense
et effectivement plus prêt pour un PdA...sur une piste à laquelle il est habitué. Mais à voir contre les vieux, si les vieux sont en forme, parce que les
chronos sont là, et FTB a ce qu'il faut pour faire changer le Trot d'époque.
Ces chevaux sont en fin d'année de 4 ans... il est bon de se le rappeler. FTB semble mûr et son entourage ira de toute façon sur le PdA.
Pour Campo...s'il est respecté et bien utilisé, on pourrait le revoir et voir de belles choses parce que des athlètes comme ça, il n'en passe pas tous les jours devant les tribunes.

Je verrais bien Franck Nivard au sulky, moi... ça risquerait d'être intéressant !

Oui, ce serait intéressant. Quelqu'un de froid en effet, et qui ne serait pas rebuté par une machine puissante à mener avec à propos.
Et pour l'histoire ce serait joli.
En gros, Nivard a fini par descendre du sulky de Bold suite aux mésaventures à l'Elitloppet, et une course difficile contre Readly
à Cagnes (pas sûr qu'il ait eu tort sur toute la ligne, Franck...)
pour être dans une première intention remplacé par un driver... suédois.
Si dans un prochain avenir il devenait le driver français d'un bon athlète suédois...ce serait un beau pied de nez.
Il le dit en souriant, ça ne le dérangerait pas de regagner le PdA...et ça ne l'a pas dérangé de battre Bold avec Delia...
Pour un driver de sa trempe, on comprend bien... les PdA de Ready et Bold, à ce jour, c'est quand même lui...

En gros, et en forçant un peu le trait, la morale de cette histoire est la suivante : sans maîtrise, la puissance n'est rien. Et surtout, il ne faut jamais être présomptueux. C'est ce que la déconvenue de Campo à Vincennes et celle de Bold à Solvalla en 2017 ont en commun. Si les chevaux n'ont pas failli ; on ne saurait en dire autant des hommes...

iroisebleue écrit: les PdA de Ready et Bold, à ce jour, c'est quand même lui...

oui et aussi celui de Meaulnes du Corta, 5 en tout.

Tu as raison Eleazar, je ne limitais pas les victoires de F.Nivard à 4. Mais c'était pour faire remarquer
qu'il a été aux commandes de deux engins peu communs et qui, lorsqu'ils ont gagné le PdA, n'étaient pas
évidents à mener. Bold est devenu plus cool avec le temps mais pour Ready et Bold plus jeune, il valait
mieux que le driver soit calme, concentré, ne s'affole pas de les voir à l'envers au canter.
Et pour Ready, il fallait pouvoir pianoter un peu.

www.equidia.fr/articles/actualite/le-mon...u-trot-etat-de-sante

USA - LES ÉTATS SOUTIENNENT À NOUVEAU LES COURSES
Après quelques années difficiles, les courses américaines ont eu une année encourageante.

Les états qui s’étaient désolidarisés des courses y reviennent, en partie suite aux grandes campagnes publicitaires et au renouveau de l’intérêt des politiques. Les courses reçoivent à nouveau le soutien des états. En février, le gouverneur du New Jersey Phil Murphy, état ou sont installés de nombreux entraîneurs et éleveurs, a signé une déclaration promettant 20 millions de dollars à l’industrie pendant les cinq prochaines années.

Avant 2011, la somme était de 30 millions, en échange que les hippodromes n’ouvrent pas de casinos, restreints dans cet état à Atlantic City. Or, le prédécesseur du gouverneur actuel les avait supprimés. Ce qui a fait que le New Jersey, auparavant un état leader dans les courses hippiques a pris du retard sur New York et la Pennsylvanie notamment.

Cette aide donne le moral et permet d’augmenter les allocations à Monmouth Park, à Meadowlands et Freehold et de relancer le programme des New Jersey Sire Stakes ainsi que l’élevage dans cet état.

USA - DES VENTES AUX ENCHÈRES RECORD

L’un des autres points forts aux Etats-Unis cette année a été l’augmentation des prix de ventes des yearlings. C’est peut être le résultat de l’optimisme des propriétaires et entraîneurs. Lors de ventes sélectionnées de Lexington plusieurs yearlings se sont vendus à plus d’un million de dollars, des prix record et des ventes record ! Le prix moyen a augmenté de 8%.

Les yearlings les plus chers étaient Maverick, le frère utérin du phénomène Greenshoe par Father Patrick, sa mère Designed To Be était également l’une des meilleures de sa génération. Le yearling, désormais à l’entraînement chez Tony Alagna a coûté 1,100,000$.

Le propre frère de Propulsion (Muscle Hill – Danae), Damien a fait monter les enchères à un million, l’acheteur étant Daniel Redén. Muscle Hill est l’un des meilleurs étalons du monde et la mère a elle aussi gagné l’Hambletonian, mais les Oaks, reservées aux femelles et produit d’autres champions, nommés Dream Together et D’Orsay.

Les enchérisseurs optimistes peuvent se tromper mais la façon de dépenser est souvent parlante concernant le marché, ces ventes ont traduit une confiance dans le monde des courses qui semble encore avoir de l’avenir de l’autre côté de l’Atlantique.


SUÈDE - BAISSE DES ENJEUX EN 2019, BAISSE DES ALLOCATIONS EN 2020

Les courses suédoises ont été marquées par une baisse des enjeux de 13% cette année ce qui a créé un manque à gagner de 30 millions d’euros pour la société de courses et qui entraînera de nombreuses conséquences pour 2020. Cette baisse s’explique par une restructuration des organismes organisateurs des courses et des paris. Des mesures ont déjà été prises dont une baisse de 11% du personnel.

Les allocations suédoises ont augmenté sérieusement en 2018 et 2019. En 2017, 781 millions de couronnes ont été distribués, pour 900 millions en 2018 et 904 millions en 2019, des taux historiques. Après six ans d’augmentation, la société de course marque cette année une baisse de chiffre d’affaires qui se traduit par une baisse des allocations pour 2020. En 2020 les allocations distribuées atteignent 860 millions de couronnes, soit une baisse d’environ 4 millions d’euros.

Les économies à réaliser par le trot suédois sont d’environ 10 millions d’euros, la moitié sera réalisé sur les allocations er primes aux éleveurs, les courses de trois ans seront les plus impactées, ensuite 1.5-2 millions seront économisés sur l’organisation des courses et 1.5 sur les moyens alloués aux hippodromes.

Maria Croon, directrice du trot suédois note que ce n’est pas un signal d’alarme étant donné les très bonnes années 2017 et 2018. D'autant plus qu'il vient d'être annoncé que la TVA pourrait être supprimée sur les gains en courses en 2020.

SUÈDE - LE MOMENT LE PLUS FORT DE L’ANNÉE 2019

Readly Express a presque eclipsé la victoire de Dijon dans l’Elitloppet, le moment où il a défilé avec Björn Goop devant le public de Solvalla quand il a été déclaré non-partant de la finale de l’Elitloppet, le dernier dimanche de mai restera gravé dans les mémoires. Frissons, larmes, tout y était quand Björn Goop a décidé de laisser les fans rendre un rapide hommage à son champion, le vainqueur du Prix d’Amérique 2018.

ITALIE - DES INCITATIONS À CONTINUER À PRODUIRE DES TROTTEURS ITALIENS
C’est le pays qui est entériné dans une crise depuis des années et qui paradoxalement produit peut être les meilleurs chevaux du monde.

Comment pérenniser un élevage de grande qualité et jeune quand les allocations sont payées au lance-pierre ? Les italiens ont trouvé une solution qui motive les éleveurs, les primes ont été augmentées jusqu’à 25% les premières années de compétition et sont de 20% à 4 et 5 ans. Les primes à l’éleveur sont également payées pour les performances des trotteurs italiens à l’étranger ce qui est primordial pour les éleveurs étant donné que le nombreux de chevaux qui poursuivent leur carrière en Scandinavie et en France est en constante augmentation.

ITALIE - ZACON GIO DONNE LE MORAL

Zacon Gio donne le moral aux courses italiennes avec sa série de victoires dont le point culminant a été son brillant succès dans l’International trot à Yonkers aux Etats-Unis le 12 octobre dernier. Les médias généralistes ont reparlé des courses, sujet qui se faisait rare après les années Varenne.


NORVÈGE - L'AUTRE PAYS DE LA SCANDINAVIE DES TROTTEURS

Le « Made in Norway » brille partout dans le monde et plait plus que jamais.

A l’image de l’écurie de Jean-Michel Bazire qui se remplit de trotteurs norvégiens dont Looking Superb, Calina, Hard Times, Valokaja Hindø, Ghazi BR…

Cependant même si la Norvège a été l’un des rares pays à connaître une constante progression des enjeux ses dernières années, la course vitrine va subir une baisse de son allocation.

Le Grand Prix d’Oslo n'aura plus autant à offrir et les organisateurs ont ajouté qu'il y aurait une suppression de l’avion qui amène les chevaux étrangers. De quoi rebuter beaucoup de déplacements : Bahia Quesnot s'était classée 2e en 2019.

Twitter Equidia - Le replay de la course