Jean d'Orgeix

Quel personnage ! Acteur, cavalier, pilote de voltige... Mais surtout un grand de l'équitation par ses résultats personnels et ceux obtenus par l'équipe de France qu'il dirigea. Un grand bonhomme comme il en passe de temps à autre. Trop rarement. Patrick Caron est aussi de ceux-là.

JORKY77 écrit: Quel personnage ! Acteur, cavalier, pilote de voltige... Mais surtout un grand de l'équitation par ses résultats personnels et ceux obtenus par l'équipe de France qu'il dirigea. Un grand bonhomme comme il en passe de temps à autre. Trop rarement. Patrick Caron est aussi de ceux-là.

Interview - Patrick Caron - Entraîneur de saut d'obstacles - Le changement de format olympique - 2016 -

Bjr Jorki

Citation: Quel personnage ! Acteur, cavalier, pilote de voltige... Mais surtout un grand de l'équitation par ses résultats personnels et ceux obtenus par l'équipe de France qu'il dirigea. Un grand bonhomme comme il en passe de temps à autre. Trop rarement. Patrick Caron est aussi de ceux-là.

Ce sujet au départ parlait de Jean d'Orgeix pas de Patrick Caron qui a été un excellent cavalier la dessus pas de reproches.
Mais à la lecture de l'interview je ne peux ne pas être d'accord avec la prose des cette personne du monde équestre...

Les propos de ce cavalier vont à l'inverse de ce que prônait Jean d'Orgeix.
L'équitation de nos jours est bien le reflet des propos de Patrick Caron à savoir une élite et les autres de la "merde"...
Excusez moi d'être vulgaire mais c'est exactement ce que dit Patrick Caron dans cet interview ...

Aucune argumentation juste un discrédit des instances de la FEI de décisions prises par la majorité des participants de cette instance en faisant valoir des propos très discordant voir d'une absolue hypocrisie vis à vis des propriétaires qui en en ont rien à foutre de la participation à trois ou quatre chevaux dans le "derby's" internationaux de la Coupe du Monde équestre seul leur cheval compte pas les état d'âmes de Patrick ou des sommités de FEF.

Je crois pouvoir me permettre ces propos étant issu de la filière équestre formé par un Maitre de l'équitation à qui on doit ce que l'on enseigne à Versailles sous la houlette de "Bartabas".
Si je suis allé dans la filière course c'est que je voyais à l'époque les dérives que nous connaissons actuellement et je dois le dire le milieu des courses est régit par des règles strictes et un réglementation en général de bon aloi pas du tout ce qui se passe dans ce monde de l'équitation actuellement.

Maintenant vous avez le droit d’écrire ce que vous ressentez en fait vous ne connaissez pas assez cette fédération équestre qui en 1968 n'a pas aidé Jonquére d'Oriola à devenir champion Olympique (il l'est devenu grâce à son talent et l'aide de certaines personnes hors champ de l'équitation) ni à le défrayer des ses frais à l"époque donc les propos de Patrick sont en complet décalage avec ce qui s'est passé, réécrire l'histoire de cette manière est offensante pour Jonquére d'Oriola à mon humble avis...

Voilà pour ma première réaction
A+

metayer écrit: Bjr Jorki


Ce sujet au départ parlait de Jean d'Orgeix pas de Patrick Caron qui a été un excellent cavalier la dessus pas de reproches.
Mais à la lecture de l'interview je ne peux ne pas être d'accord avec la prose des cette personne du monde équestre...

Les propos de ce cavalier vont à l'inverse de ce que prônait Jean d'Orgeix.
L'équitation de nos jours est bien le reflet des propos de Patrick Caron à savoir une élite et les autres de la "merde"...
Excusez moi d'être vulgaire mais c'est exactement ce que dit Patrick Caron dans cet interview ...

Aucune argumentation juste un discrédit des instances de la FEI de décisions prises par la majorité des participants de cette instance en faisant valoir des propos très discordant voir d'une absolue hypocrisie vis à vis des propriétaires qui en en ont rien à foutre de la participation à trois ou quatre chevaux dans le "derby's" internationaux de la Coupe du Monde équestre seul leur cheval compte pas les état d'âmes de Patrick ou des sommités de FEF.

Je crois pouvoir me permettre ces propos étant issu de la filière équestre formé par un Maitre de l'équitation à qui on doit ce que l'on enseigne à Versailles sous la houlette de "Bartabas".
Si je suis allé dans la filière course c'est que je voyais à l'époque les dérives que nous connaissons actuellement et je dois le dire le milieu des courses est régit par des règles strictes et un réglementation en général de bon aloi pas du tout ce qui se passe dans ce monde de l'équitation actuellement.

Maintenant vous avez le droit d’écrire ce que vous ressentez en fait vous ne connaissez pas assez cette fédération équestre qui en 1968 n'a pas aidé Jonquére d'Oriola à devenir champion Olympique (il l'est devenu grâce à son talent et l'aide de certaines personnes hors champ de l'équitation) ni à le défrayer des ses frais à l"époque donc les propos de Patrick sont en complet décalage avec ce qui s'est passé, réécrire l'histoire de cette manière est offensante pour Jonquére d'Oriola à mon humble avis...

Voilà pour ma première réaction
A+

Bonjour Metayer

Merci de m'avoir rajeuni de presque cinquante ans... mais, même si je n'étais alors pas un élève brillantissime, je n'ai pas vu souvent mes copies revenir biffées d'un rouge "H.S" (Hors Sujet). Mon seul propos en citant Patrick Caron dans ce sujet dédié à Jean d'Orgeix était de mettre en avant le fait que nos équipes de France n'ont pas eu souvent à leur tête des hommes de cette trempe, ayant obtenu de tels résultats. RIEN DE PLUS.

Quant à l'interview, je vous invite à la réécouter attentivement en la replaçant dans le contexte de l'époque, pour ne pas faire dire à l'intéressé -que visiblement vous n'aimez guère- ce qu'il n'a pas dit. Je n'y vois aucun mépris, mais plutôt un plaidoyer pour le sport, pour la compétition (activité élitiste s'il en est) et pour l'attractivité qu'ils doivent présenter aussi bien pour les acteurs que pour le public. Même si il faut plus que jamais compter avec le côté économique et financier, et les divers intérêts afférents. Comme bien d'autres, les sports équestres ne peuvent y échapper. Hélas !

Pour le reste, vous avez bien vous aussi, comme vous le dites, le droit d’écrire ce que vous ressentez... mais l'entretien portant sur les décisions de la FEI, je ne crois pas que les mânes de Pierre Jonquères d'Oriola aient été invoquées lors de l'évocation des JO de Mexico, et les relations tendues de ce dernier avec notre fédération nationale ne sont certainement pas l'argument franco-français avancé. L'honneur et la légende de cet immense champion ne sont donc pas écornés...

Salut Jorki

Je n'ai rien contre Patrick Caron au contraire je l'ai côtoyé c'est un bon cavalier je dirai même "homme de cheval" en revanche je ne veux pas évoquer dans quelle circonstance cette rencontre s'est faites cela n'a aucun intérêt.
Je pense que vous devriez relire ma réponse je donne quelques indications sur la gestion de la FFE qui a été à une époque placée sous sous tutelle de L’État.
Cela a été une période cruciale pour l'équitation ou la plupart des cavaliers ont du faire un choix stratégique et surtout suivre la direction prise par le suite d'ailleurs vous l'indiquez clairement.
Relisez les interventions du Ministre à l'époque Jean-François Lamour c'est édifiant.

"pour l'attractivité qu'ils doivent présenter aussi bien pour les acteurs que pour le public. Même si il faut plus que jamais compter avec le côté économique et financier, et les divers intérêts afférents. Comme bien d'autres, les sports équestres ne peuvent y échapper. Hélas !

L’attractivité hélas n'a pas été au rendez vous et ceci au détriment des cavaliers amateurs dont certains d'un bon niveau pouvant passer pro par la suite professionnel (les plus talentueux) c'est révolu... .
L'enseignement de l'équitation est devenu "déplorable" (je pèse mes mots pour ne pas en dire plus)...en revanche pour l'élite cela a été autre chose puisque seul l'aspect financier est de mise dans cette catégorie élitiste...

Pas du tout d'accord avec l'intérêt de particuliers ou de groupes puisque dans certaines régions il existe un monopole écrasant la concurrence qui existait auparavant (en MP si vous voulez des précisions).
La FFE est (en principe ) au service des cavaliers des bases ou de l'élite ce n'est plus le cas...

Pour l'interview de P.Caron il évoque le tournant après 1968 hors je cite J.d'Oriola afin de mieux appréhender cette époque.
J'ai eu l'occasion de discuter avec ce cavalier extraordinaire dans des circonstance que je n'évoquerai pas juste dire que sans ses sponsors à titre bénévole il n'aurai pas pu aller à MEXICO de surcroit je fais allusion aux frais engagés non remboursé pour ce cavalier...

Il y a bien eu un tournant de la FFE comme l'indique P.Caron mais sous l’égide d' Édouard POURET qui eu une vision extraordinaire du développement de l'équitation.
www.whoswho.fr/decede/biographie-edouard-pouret_13664
Jean d'Orgeix a bien été décrié à l’époque pour ses méthodes car deux écoles s’affrontaient, celles enseignées par les anciens militaires et leurs disciples et un autre manière d'entrevoir les chevaux et le développement de l'équitation.

Pas d'accord de critiquer la FEI comme le fait P.Caron il n'y aucune argumentation sérieuse que celle de garder l'élite et les décisions de certains pays au détriment de pays moins structurés et moins "riches" en cavaliers ou chevaux.
Fédération veut bien indiquer un rassemblement de personnes dans un intérêt commun mais pas au détriment de la majorité pour servir les intérêts privés de quelques individus ou groupes ce que vous cautionnez...
.
A vous lire Cdt

Encore une fois, je ne crois pas qu'il soit question de la Fédération française dans cet entretien, ni des démêlés de Pierre Jonquères d'Oriola avec elle, mais des récentes (au moment de l'interview) décisions de la FEI à propos de la Coupe des Nations. Les JO de 1968 sont évoqués (en creux il faut le dire) plutôt en raison du déroulement particulier des épreuves de CSO par équipes, qui ont vu l'élimination de l'Irlande, focalisée exclusivement sur cet objectif avec seulement 3 chevaux, dans des conditions assez particulières. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il est aussi question du concours complet de ces jeux ; mais souvenons-nous quand-même des conditions dantesques dans lesquelles s'est déroulé le cross.
L'argument que tente de développer Patrick Caron au moment où il est interrogé me paraît être le suivant : la notion d'équipe est amoindrie, voire anéantie, par le passage de 4 à 3 chevaux qui en plus ne laisse pas beaucoup de solutions en cas de problème ; par ailleurs, les objections des nations majeures de ce sport n'ont pas été entendues par les instances de la FEI qui auraient eu plus d'attention pour d'autres moins favorisées par leurs résultats sportifs, mais dont on pourrait penser qu'elles ont su se faire entendre en raison de leur poids politique et financier (ceci est tout aussi valable dans bien d'autres sports). Il avance également autre chose : l'ajout d'équipes qui ne sont pas au niveau ne renforce pas l'intérêt de la compétition, et complique un peu plus la tâche des organisateurs. C'est pour cela que dans d'autres sports, la tendance serait plutôt au resserrement de l'élite. A titre personnel, j'ai tendance à être plutôt d'accord avec ça. Il est certes sympathique de voir des têtes nouvelles et exotiques faire de la figuration dans les grandes compétitions, mais à la fin...

Nous ne sommes de toute façon pas dans un monde parfait, et le système idéal n'existe pas. Les intérêts sportifs, économiques, politiques, aussi, entrent souvent en conflit et, bien souvent, ces deux derniers ont le dessus. On ne peut pas faire plaisir à tout le monde...
L'équitation est, on peut le regretter, élitiste à bien des égards. Elitiste positivement en ce sens que la compétition vise idéalement à faire émerger les meilleurs sujets, hommes et chevaux et à faire progresser l'art équestre et l'élevage. Elitiste "un peu moins positivement" (pour être gentil) parce que les meilleurs des hommes ne se retrouvent pas forcément à la place qu'ils méritent parmi l'élite s'ils ne sont pas "du bon côté de la vie", mais plutôt parmi les piétons, dans certains cas, s'ils n'ont pas l'heur de plaire ; ou s'ils ne sont pas fortunés . La chance et l'entregent font aussi partie du jeu.

Je vous rejoins tout à fait à propos de l'enseignement dans notre beau pays, où l'on se plaît à vouloir à tout prix faire fonctionner ce qui ne pourra jamais fonctionner, au détriment de ce qui marche vraiment ; où l'on aime plus que tout les catégories, les cases et certaines idées toutes faites. Ce qui explique, au moins en partie quelques faits historiques mémorables (mais dont on n'aime pas trop se souvenir) et les déboires qu'ont pu connaître quelques personnages un peu "en dehors des clous" et au caractère bien affirmé comme Pierre Jonquères d'Oriola, Pierre Durand, ou, pour revenir au sujet de ce post, Jean d'Orgeix. Ce dernier a eu, en plus du caractère qu'on lui connaît, de ses résultats de cavalier et de chef de file de l'équipe de France, la mauvaise idée d'appliquer une méthode qui n'était pas celle préconisée. Avec succès, facteur aggravant...

J'aime beaucoup la conclusion :

formidable cette vidéo ! y a pas une suite ?...on voit que ce n'est qu'un extrait d'un ensemble plus long ...♥

psychorigide : c'est pas 1 problème sauf si ça entrave l'innovation ..les gens intelligents comprennent , s'adaptent & gagnent ...♥