Equistratis

Une organisation électorale à la "En Marche", quelques énormités à la "Trump" que d'aucuns avaient envie d'entendre et une volonté réelle de l'emporter ont conduit à cette très belle victoire.

Félicitations aux nouveaux élus, les nouveaux arrivants, ceux qui ont exprimé une sincère volonté de changement et certainement pas à ceux fort nombreux qui étaient déjà aux affaires depuis des lustres et qui ont tourné casaque en se lavant les mains de leur responsabilité quant à une situation qu'ils dénoncent aujourd'hui ou qui ont un compte personnel à régler avec l'Institution.

Vu les scores, effectivement aucune excuse pour ne pas appliquer les 4 points
Avec légèreté, concernant le point 1, les turfistes, il faudra l'expliquer notamment à J-Phi Dubois
Un peu plus sérieusement, le point 2, la gouvernance, quand les cooptés seront remplacés par des "compétences extérieures" majoritaires et probablement salariées, pas certain que les socio-pros s'y retrouvent.
Quant au PMU, tout en restant convaincu qu'en l'état, le vivier potentiel des nouveaux parieurs se trouve dans les stades, j'ai déjà donné maintes fois mon avis sur ce risque inconsidéré de faire écrouler une baraque que le monde hippique international nous envie.
Et je ne doute pas maintenant que Pierre Levesque et consorts arboreront fièrement sur leurs combinaisons de course, la marque de notre opérateur national plutôt que Geny ou autres...

Dubois et Levesque... c'est assez cosmique comme paradoxe, en effet !!
" fait ce que je dis. Mais surtout pas ce que je fait ''

marclorr écrit: On en reparlera dans qq années et ce ne sera pas beau.

Ce n'est pas impossible, effectivement.

Ça aurait été comment si les "conservateurs" au pouvoir depuis longtemps avaient été réélus ?

Sea Bird écrit: Quant à augmenter le nombre de partants dans les courses évènements, c'est d'une simplicité biblique, il suffit déjà de virer ou récrire le logiciel du PMU qui les limites à 18 et les problèmes d'éliminations disparaitront avec lui...Quitte à ressortir provisoirement les aiguilles pour le tri des tickets !

Quand on se retrouve avec des courses à 13 partants, que la limite soit à 18 partants ou pas de limite du tout, ça ne change absolument rien, on a toujours 13 partants...
Par ailleurs, au trot, on ne peut pas mettre un nombre trop important de chevaux à cause des incidents qui pourraient survenir au départ. C'est pour ça que c'est limité actuellement.

" Faire revenir les Turfistes et relancer l’attrait pour les Courses hippiques."
Vaste chantier : Reconquérir ceux qui ne jouent plus et ceux qui, comme moi, jouent de moins en moins ! Attirer de nouveaux parieurs, les jeunes en particulier !
Quand on voit "l'Espingouin" qui vient de se faire choper alors qu'il "marchait sur l'eau" depuis plusieurs mois, on peut dire que "c'est pas gagné" !!!

Tanus écrit: " Faire revenir les Turfistes et relancer l’attrait pour les Courses hippiques."
Vaste chantier : Reconquérir ceux qui ne jouent plus et ceux qui, comme moi, jouent de moins en moins ! Attirer de nouveaux parieurs, les jeunes en particulier !
Quand on voit "l'Espingouin" qui vient de se faire choper alors qu'il "marchait sur l'eau" depuis plusieurs mois, on peut dire que "c'est pas gagné" !!!

Pour ma part, je ne me fais pas d'illusion : les quelques jeunes qu'on pourra "recruter" comme parieurs seront en nombre inférieur à ceux qui "disparaissent", soit par décès (il y en a évidemment) soit parce qu'ils en ont marre de perdre de l'argent dans des conditions pas toujours très claires.

Tout est une question d'attractivité : les courses hippiques sont-elles un spectacle attractif pour les jeunes ? pour moi, c'est clair, c'est non ! A partir de là...

Franchement, j’ai regardé comment fonctionne le style électif et vous devez être rassuré car avec les cooptés, Savibel garde encore toutes ses chances de prendre la présidence... Un drame selon moi !

www.france-sire.com/actu_webtv-21453-jea...auds_les_marrons.php

Jean-Pierre Barjon élu Président de la SECF : chauds les marrons
11/12/2019 - Evénements

Au terme d'une élection extrêmement serrée, Jean-Pierre Barjon a été élu à la Présidence du trot à la SECF face à Philippe Savinel, successeur officiel du pouvoir en place depuis toujours.

L'aboutissement triomphal de la campagne menée par Equistratis depuis 3 ans conduit à un scrutin complètement incroyable où le battu ne s'est incliné que d'extrême justesse alors qu'il avait tous les socio-professionnels contre lui. Il ne s'en est fallu que d'une voix.

Il s'est passé 2 choses extraordinaires en ce jour du 11 décembre 2019 sur l'hippodrome de ParisVincennes. Premièrement, Jean-Pierre Barjon a été élu président de la SECF, la société-mère en France. C'est le truc le plus incroyable de tous les temps au niveau du trot français : le sacre du candidat porté par le think tank Equistratis. Ce groupe de réflexion a attaqué il y a 3 ans l'Everest par la face nord en plein hiver, conspué, villipendé, méprisé et calomnié par les barons et les bien-pensants. Mais à force de bon sens et de travail, Equistratis a obtenu un succès objectivement logique et attendu par une grande majorité d'acteurs jusque là silencieux.

Deuxième chose incroyable : alors que les listes d'Equistratis avaient effectué un véritable raz-de-marée le 31 octobre au scrutin des socioprofessionnels, sa tête de liste Jean-Pierre Barjon n'a gagné l'élection présidentielle que d'extrême justesse, seulement d'une voix au 3ème tour à la faveur d'un sénateur qui a dû quiter la salle du vote pour assumer des obligations professionnelles.

En effet, contre toute attente, le candidat Philippe Savinel, successeur annoncé de Dominique de Bellaigue qui était président de la SECF depuis la fin des Bee Gees, s'est maintenu en lice. il pouvait donc gouverner contre la quasi totalité des acteurs des courses, ce qui est une situation totalement intenable, mais à laquelle il pouvait prétendre avec le support indéfectible des fameux cooptés.

Ceux-ci, victimes de plus en plus de critiques au trot comme au galop, accusés à tort ou à raison de tous les maux et surtout de leur immobilisme, ont ainsi justifié spectaculairement tous les motifs de leur rejet populaire.

Ils ont soutenu bec et ongle un candidat contre vents et marées. Les résultats chiffrés ne peuvent s'expliquer autrement que par l'esprit de corporatisme et de blocage de la part des cooptés qui ne prendraient aucunement en compte, du haut de leur tour d'ivoire, les problème graves dont souffrent la filière et dont les tenanciers du pouvoir actuels s'entêtent à nier l'évidence.

Cette élection complexe et indirecte exige une majorité absolue de 26 voix lors des 2 premiers tours. Jean-Pierre Barjon a obtenu 24 voix au 1er tour, puis 25 voix au 2ème tour. Au 3ème tour, qui offre cette fois la victoire à la majorité relative, un sénateur qui votait jusqu'alors pour Philippe Savinel a dû partir. Barjon a alors conservé ses 25 voix, contre 23 seulement pour Savinel, sachant que 2 personnes ont continué de voter blanc comme aux 2 premiers tours.

Et c'est ainsi qu'après 154 ans d'existence, la première alternance a réellement eu lieu au trot (voire aux courses en général...) avec une élection qui a bousculé l'ordre établi depuis toujours. Mais il a fallu un tsumani à la base pour que le sommet bouge.

IVTC: ...alors que les listes d'Equistratis avaient effectué un véritable raz-de-marée le 31 octobre au scrutin des socioprofessionnels, sa tête de liste Jean-Pierre Barjon n'a gagné l'élection présidentielle que d'extrême justesse, seulement d'une voix...

Confer l'actualité du "Brexit", force est de constater que les "establishments" en places sont réticents, pour ne pas dire plus*, devant les processus démocratiques...
*hostiles.