Rachat de Paris Turf : Xavier Niel en bonne position pour la reprise du numéro 1 de la presse hippique
Xavier Niel, le fondateur de Free, a fait une proposition pour le rachat de Paris Turf.
Détenu depuis 2013 par Jacques-Henri Eyraud, président de l’OM (66,57 %) et Jean-Claude Seroul, fondateur des Éditions en Direct (33,43 %), Paris Turf, numéro 1 de la presse hippique qui édite une dizaine de titres (Paris Turf, Bilto, Cheval Magazine, etc.) et emploie 250 personnes, a mal vécu la suspension des courses sur fond de crise sanitaire. Ayant du mettre en pause la publication de ses journaux, il rencontre ainsi des difficultés financières et va changer prochainement de propriétaire. On savait d’ailleurs Xavier Niel, fondateur d’Iliad-Free et propriétaire de chevaux, intéressé par cette nouvelle acquisition dans le secteur de le presse, après celles de Nice-Matin et France Antilles.
Parmi la dizaine d’offres de reprises proposées au groupe placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Bobigny, trois concernaient l’ensemble des activités. L’une d’elles a été retirée. Derrière la première, qui propose de reprendre 136 journalistes et 50 pigistes, on retrouve l’imprimeur Riccobono, Mayeul Caire, fondateur de Jour de galop, Éric Brion, ex-patron d’Equidia, et Philippe Abreu, membre du directoire de Paris Turf. À l’origine de la seconde, il y a NJJ Presse, la holding personnelle de Xavier Niel. Soutenue par Hugues Quilain, actuel président du directoire de Paris Turf, elle propose la reprise de 121 journalistes et 30 pigistes. Quant à la troisième, montée par les syndicats sous la forme d’une Scop (Société coopérative d’intérêt collectif), elle promettait la conservation de tous les effectifs. Les salariés n’étant plus payés, elle a été retirée faute se trésorerie.
Deux projets différents, selon les syndicats : “Il y a un projet clairement journalistique et éditorial, alors que l’autre favorise le digital et la diversification et veut remplacer les journalistes”. Ils doivent être fixés le 22 juin