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Jean-Jacques Barre n'a plus le coeur à rire.
Certes, le 1er avril, il annonçait que l'hippodrome dont il est le président, Maure-de-Bretagne, allait se doter d'éclairage pour des nocturnes.
Mais au lendemain de cette facétie, c'est l'avenir même du lieu qui est en question. "Nous avons déjà perdu une réunion premium avec les changements de programmes de 2020. Et là, nous allons certainement perdre celle qui devait se tenir le 27 avril en raison du confinement".
Avec 2 réunions Premium et 7 PMH, Maure-de-Bretagne compte 2 salariés, une secrétaire et un homme d'entretien. Il faut ajouter à l'équipe du président une cinquantaine de bénévoles qui se posent, comme les professionnels, la question du retour à la normale.
"Nous sommes un hippodrome privé, sans aides des collectivités.
Nous attendons beaucoup des réponses des instances et de la Fédération avec qui nous sommes en contact étroit. Je comprends ce à quoi ils sont confronté. Je suis moi-même chef d'entreprise et je livre en boissons les bars et les restaurants. Mon business est à zéro. On a besoin de rassurer les professionnels et de ne pas interrompre le lien. Car si cela dure trop, les gens auront-ils peur de remettre les pieds dans des lieux avec du monde? L'économie des courses reprendra-t-elle?"
Jean-Jacques Barre veut y croire. Il continue d'entretenir Maure comme si les portes rouvraient demain. Tout sera parfait pour la reprise.
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