Seiches sur le Loir : l'hippodrome vendu

Ce sera définitif le 16 octobre. Mais le conseil départemental confirme. L’hippodrome et la ferme du domaine de Boudré à Seiches-sur-le-Loir, va accueillir centre d’entraînement et haras.

C’est presque acté. Le domaine de Boudré, du moins l’hippodrome, la ferme et les terres agricoles, va être vendu par le Département à un entraîneur de chevaux. Christian Gillet, le président du conseil départemental, l’affirme dans un communiqué : le projet est « sur le point d’aboutir ».

140 chevaux

La décision définitive sera prise le 16 octobre. Mais quand le Département est allé rencontrer les élus locaux, mardi, Christian Gillet l’a présentée comme quasi certaine. « L’offre présentée par l’entraîneur de chevaux Yannick Fouin se détache nettement. »

Cet entraîneur, installé à Maisons-Laffite, dans la région parisienne, met 800 000 € sur la table. Il promet aussi d’investir deux millions d’euros. Yannick Fouin souhaite, selon le communiqué du Département, « transférer en Anjou son centre d’entraînement de 80 chevaux », qui s’installerait sur l’actuel hippodrome. Le haras de 60 chevaux de l’entraîneur serait basé dans la ferme.

L’hippodrome, promet le Département, « continuerait à être occasionnellement ouvert au public, lors de visites ou de l’accueil de scolaires ». Et un « espace d’animation festif et convivial » pourrait être aménagé au sein du domaine pour les habitants de Seiches-sur-le-Loir.

Une douche froide pour le collectif qui défend le domaine et qui avait soumis d'autres propositions. Il organise le 30 septembre une fête et projette une chaîne humaine autour de l'hippodrome.

Source Ouest France

Malgré une météo souvent fraiche et parfois capricieuse, c'était toujours un plaisir d'aller à Seiches. Il faut dire que les 2 réunions de fin d'année sonnaient le glas de la saison dans l'Ouest et qu'en début d'année, c'était la renaissance qui s'annonçait pour ceux qui avaient passé l'hiver au chaud, à regarder Pau, quand ils n'avaient pas la chance d'y descendre.

Aujourd'hui, c'est un sentiment d'amertume qui pointe son nez.