époque lointaine

JORKY77 écrit: Louis Boulard, 90 ans, l'homme de Poroto parle de ses vieilles douleurs et du cheval de sa vie... J'aimais bien ce valeureux trotteur reconnaissable entre tous, et qui a bien mal fini.

Alors c'était bien une question de souffrance pour Poroto, ce voile inquiétant dans ses yeux... J'ai une de ses filles, âgée de 27 ans... adorable de chez adorable. elle n'a jamais eu de poulain à elle (pieds pourris aussi...et coeur pas terrible hérité de sa mère), mais après avoir juste un peu promené nos couleurs (mais quel bonheur...) et appris à plusieurs personnes à driver, après aussi nos promenades en sulky en forêt, elle a fait nounou pour les poulains des autres avec beaucoup de douceur. Alors cela m'émeut de savoir que Poroto était si gentil car dans le cadre sportif il était si compliqué, et ses poulains l'étaient aussi pour la plupart...
Je l'adorais. Quelle tristesse quand il s'est blessé dans le Prix de Bourgogne...et puis ces nouvelles tombées comme un couperet quelques jours après. Nous venions d'acheter notre poulinière, pleine de ce généreux montagnard de Vincennes.
Je ne perdrai jamais une occasion de le saluer. Il était à part.
Très heureuse de savoir que Louis Boulard était toujours sur un sulky à 90 ans...
Merci pour cette video qui donnerait envie d'en voir et entendre plus...

juste le prix poroto

voila le vrais rois

Idéal du Gazeau, le petit bonhomme, c'était la joie de trotter là où d'autres donnaient vraiment l'impression de bosser. Il était mené par Eugène Lefebvre, son entraîneur-driver, un homme attachant au physique de boxeur. Retrouvons-les en 1983 à la Challenge Cup. Sur la piste d'abord, puis pour l'interview du pilote :

Plus proche de nous, une personnalité incontournable du Trot. Jean-Etienne Dubois a épaté les Suédois lors de l'Elitloppet 1996 avec Cocktail Jet. Il faut dire que la dernière ligne droite abordée quasiment en avant-dernière position a laissé un souvenir impérissable aux amateurs... Quel cheval ! Ready Cash n'est donc pas le seul "responsable" du coup de jarret de Bold Eagle

Ce petit doc sur les grands moments du Prix d’Amérique est l'occasion de revoir en action quelques-uns des plus grands noms du Trot, chevaux et hommes, avec pour n'en citer que quelques-uns, Uranie, Cancanière, Gélinotte, Ozo, Roquépine, Une de Mai, Tidalium Pelo, Bellino II etc. Côté drivers, je ne peux pas m'empêcher de remarquer, dans les temps les plus anciens, l'usage répété, appuyé et prolongé de la cravache qui me chagrine un peu... Pourtant, même à cette époque, certains n'aimaient pas trop ça, comme Jean Riaud qui confessait n'avoir jamais frappé Jamin, sauf une fois. C'était pour battre Tornese