époque lointaine

Je n'ai pas trouvé de vidéo pour Roger Céran-Maillard et Ovidius Naso, vainqueurs des Prix d'Amérique 1945 et 1946. Retraité et étalon décevant, Ovidius Naso s'en alla en Suisse reprendre la compétition jusqu'à 15 ans, avant de finir ses jours en tirant paisiblement la charrette d'un laitier. Un sort peu enviable dira-t-on un peu vite ; Venutar eut moins de chance... Ovidius Naso repose sous une stèle en marbre chez son dernier propriétaire.

J'aime beaucoup ce sujet, merci aux contributeurs
J'ai toujours beaucoup de plaisir à les revoir et pour certains et certaines, les découvrir.
De vrais stars

C’est juste un peu orienté.... mais c’est vieux et ça parle aussi des autres...
torontopat.unblog.fr/category/les-du-pont-dantan/

J'aime bien l'afixe Dop. Fallait oser...

Retournons à une époque plus lointaine... Le nom de Th. Monsieur ne dit peut-être pas grand-chose aux amateurs de courses au trot d'aujourd'hui ; c'est pourtant lui qui a inauguré le palmarès des drivers vainqueurs du Prix d'Amérique en enlevant les deux premières éditions en 1920 et 1921, avec Pro-Patria. Initialement propriété de Jean Cabrol dont le nom est associé à un prix couru à Vincennes, Pro-Patria, devint par la suite propriété de la Comtesse de Bellaigue mais fut un étalon décevant qui ne traça guère...

Albert Veslard était, avant-guerre, le propriétaire du haras de Ginai où fonctionnait un étalon du nom de Gaël. Y servait également, dans le rôle moins enviable de souffleur, un trotteur américain - de très bonne famille au demeurant- du nom de Calumet Delco. De l'aveu même de René Veslard (fils d'Albert), Calumet Delco outrepassait son rôle et ne se contentait pas de préparer ces dames pour son "collègue"... Or, si en ce temps-là, déjà, le studbook du TF était fermé, on n'avait pas encore inventé l'analyse ADN, et la paternité de certains produits de Gaël était en réalité le fait de l'américain. Ce fut le cas pour Quiroga II, Quinauderie... et Quiproquo II dont le nom ne doit sans doute rien au hasard. On ne manquait décidément pas de malice chez les Veslard...



Détail amusant : curieusement, le site trot pedigree attribue la paternité de Quirogua II et Quiproquo II à Calumet Delco, contrairement aux Haras Nationaux pour qui Gaël est l'auteur officiel.

Extrait d'un reportage de Zitrone chez Jonel Chyriacos, entraîneur (entre-autres) de Cancannière.

www.ina.fr/video/CPF86609315

Petit retour en arrière sur un sujet déjà évoqué ici : Jean Riaud, l'homme de Jamin, qui laissa le souvenir d'un authentique gentleman du Trot. Ici le tandem triomphe à l'International Trot à Roosevelt raceway :

J'aimais bien André Théron, sans doute parce qu'il ressemblait beaucoup à mon grand-père. Journaliste hippique, il était aussi -on le sait peu- driver amateur, ce qui lui vaut d'être cité ici. L'anecdote du crottin d'ozo dans cet hommage de Paris-Turf est particulièrement "savoureuse" :

www.paris-turf.com/actualites/hommage-a-...heron-54494?id=54494

Lien vers un papier de Jérôme Bernardet à propos de Jean lou Peupion, personnalité attachante, lad de Une de Mai et dont le nom est associé à bien d'autres grands trotteurs :

onrefaitlescourses.rtl.fr/bruits-ecuries...-de-jean-lou-peupion

Une petite vidéo qui nous donne l'occasion de revoir Jean Lou Peupion, Jean-René Gougeon et Une de Mai :