[France Galop] programme du Galop 2020

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COMMUNIQUÉ – le vendredi 28 février 2020


Présentation du programme du Galop 2020


A l’occasion de la conférence de presse annuelle de présentation du programme de Galop 2020, voici les différents points qui ont été abordés :

Les enjeux nationaux de l’année 2019 :
Les enjeux au niveau national Trot et Galop ont été pratiquement stables en 2019 (-0,7%) malgré une réduction de 22,6 % du nombre de courses proposées aux parieurs. En revanche, les enjeux par course, sur les courses françaises, ont augmenté de 38,6% en 2019.

L’objectif du calendrier 2020 est de poursuivre ce qui a été mis en place en 2019 et s’est traduit par une augmentation des masses d’enjeux par course.

Densification de l’offre le dimanche Trot et Galop :
Depuis le début de l’année, il a été décidé de rajouter une réunion française en semi-nocturne, passant ainsi de 16 à 24 courses françaises sur la majorité des dimanches. En contrepartie, moins de courses étrangères seront proposées sur cette journée, ce qui correspond aux attentes des parieurs.

La mise en place de cette stratégie d’optimisation du calendrier et du programme depuis janvier 2020 contribue à une hausse de 10,9% des enjeux sur les courses de Galop à date.

Redéploiement des réunions de Maisons-Laffitte
Les 24 réunions qui étaient programmées sur l’hippodrome de Maisons-Laffitte sont réparties en 2020 sur une dizaine d’hippodromes en France, dont Deauville, Chantilly, Saint-Cloud et Compiègne.


Programme de PLAT

Evolution des conditions des Listeds et Groupes
Dans un souci d’ouverture et afin d’offrir un plus large éventail de possibilités d’engagements, les durées de qualifications et de surcharges seront désormais ramenées à une période de 6 à 8 mois maximum.

Programme du mois de septembre à ParisLongchamp
Le Prix du Prince d’Orange (G3) et la Coupe de Maisons-Laffitte (G3) seront proposés plus tôt cette année sur la distance inchangée de 2.000 mètres. Ces épreuves pourront ainsi servir de tremplin pour les Groupes programmés durant le week-end du Qatar Prix de l’Arc de Triomphe.

Juddmonte Grand Prix de Paris
Comme en 2019, les gagnants d’une liste de courses de sélection se verront offrir leur engagement ou supplémentation dans le Juddmonte Grand Prix de Paris. De plus, comme cela avait été le cas en 2019 pour Japan, le gagnant de ce grand prix verra son engagement remboursé ou sa supplémentation offerte dans le Qatar Prix de l’Arc de Triomphe.

Nouveau format du Meeting de Deauville Barrière
A l’occasion de l’édition 2020 du Meeting de Deauville Barrière, le programme est construit autour d’une récurrence des journées de courses les mardis, jeudis, samedis et dimanches. Tous les jeudis du mois d’août à Deauville seront proposés en semi-nocturne (de 16H30 à 21H).

10 courses les dimanches à ParisLongchamp
En 2020, dans le cadre de la densification dominicale de l’offre de courses de Galop, 10 courses seront programmées les dimanches à ParisLongchamp afin de renforcer l’attractivité de ces réunions support événement (R1) pour les parieurs. Deux courses à handicap réunissant un nombre important de partants seront ajoutées au programme.

Compétitivité du programme des 2 ans
L’instauration en 2019 d’un échelon unique, la Classe 2, entre les Maiden et les Listeds & Groupes, ainsi que l’inscription plus tôt dans la saison des courses sur 1.400 mètres, se sont traduits par une meilleure compétitivité des chevaux français. Ces derniers ont totalisé 24 victoires au niveau Listed et Groupe, soit 63 % des victoires, contre 42 % des victoires à ce niveau en 2018. Ce dispositif est maintenu en 2020.

Programme OBSTACLE

Modifications du programme
Les prix Jean Stern et Robert de Clermont Tonnerre sont avancés dans le calendrier. La distance du Prix La Barka est allongée de 3.900 à 4.300 mètres.



Nouvelles conditions des courses de Groupe
Afin d’être moins pénalisant, le calcul de la surcharge prendra désormais en compte les courses gagnées au lieu des sommes reçues pour les victoires et les places.



Augmentation du nombre de partants
La mise en place en 2019 du Plan pour l’Obstacle s’est traduit par une hausse moyenne de 4% du nombre de partants en Premium à 10,1 chevaux par course, contre 9,7 en 2018. Le nombre de courses creuses (inférieures à 8 partants) a représenté 20,4% de l’offre Premium, soit 217 courses creuses (contre 23,5% et 292 courses en 2018).

Enfin, en 2019, 160 courses à obstacles affichaient au moins 14 partants en Premium, soit 15 % des courses Premium (contre 129 courses en 2018, soit 10,4% des Premium).



Mesures communes PLAT et OBSTACLE

Nouvelles règles de division des handicaps divisés supports d’événement
De nouvelles règles seront mises en place compter du 1er mars 2020 dans le but d’éviter que les deuxièmes épreuves se creusent en raison des retraits des chevaux transférés dans la première épreuve par le jeu des forfaits. Dans le cadre du nouveau dispositif, le nombre de partants dans la première épreuve pourra descendre en dessous de 16, ce qui va permettre à un plus grand nombre de chevaux de rester en deuxième épreuve.

Par exemple, pour 23 chevaux engagés, 14 seront inscrits dans la première épreuve et 9 dans la seconde. Auparavant, il y aurait eu 16 chevaux dans la première épreuve et 7 dans la deuxième épreuve.

Evolution des valeurs handicaps

Pour un cheval ayant déjà couru 5 fois la valeur handicap n’est pas modifiée sauf en cas de victoire ou dans le cas d’un classement dans les 5 premiers dans une Listed race ou un Groupe.

Depuis peu, France Galop ne mentionne plus la disparition des chevaux. Subsiste une ligne vide.
Le non-dit et le « politiquement correct » c’est pour cacher un réel jugé gênant ?
Même pas un avis, c’est peu de respect pour nos amis.

SUSPENSION DES COURSES : LES PREMIÈRES MESURES D'URGENCE

EDOUARD DE ROTHSCHILD, PRÉSIDENT DE FRANCE GALOP, A ANNONCÉ DES DÉCISIONS ÉCONOMIQUES POUR LA SAUVEGARDE DE LA FILIÈRE HIPPIQUE.

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU COLLECTIF AEP – AEPI – PP - SNPG
Par Institution et professionnels | Publié le jeudi 7 mai 2020 à 19:46

Les présidents des associations AEP, AEPI, PP, SNPG ont mené à bien ces derniers jours des discussions sérieuses et précises par téléconférence avec le président de France Galop et le directeur général en présence de certains membres du Conseil d’administration.

Elles ont permis d’aboutir à un dispositif de baisse des allocations du galop pour le “reste à courir” à partir du 11 mai qui corrige une bonne part du programme qui avait été arrêté auparavant par le Conseil d’administration.

Un communiqué de France Galop détaille les mesures.

Il faut retenir que la base va être mieux préservée et qu’ainsi, les effectifs de chevaux à l’entraînement vont être moins impactés.

Les mécanismes de solidarité des catégories supérieures sont à saluer, mais les associations ont regretté qu’un effort budgétaire complémentaire n’ait pas (encore ?) pu être majoré.

Les associations du collectif ont convenu avec les représentants de France Galop de reprendre les discussions début juin, pour améliorer encore les évolutions.



Mathieu BOUTIN et Cédric BOUTIN, pour l’AEP

Thierry DOUMEN, Président de l’AEPI

Hubert TASSIN, Président des PP

Serge TARDY, Président du SNPG

www.france-sire.com/actu_etablissement-2..._non_suppression.php

Primes à l'éleveur à l'étranger : suspension temporaire et non suppression

09/05/2020 - Focus divers Partager sur facebook Partager sur twitter

Dans le cadre de la crise actuelle, la prime à l'éleveur sur les performances obtenue à l'étranger fait l'objet d'une suspension temporaire et non d'une suppression. Voilà qui va rassurer de très nombreux petits éleveurs d'obstacle qui ont plusieurs sinon parfois la plupart de leurs élèves Outre-Manche.

Tête de liste d'Alliance Galop et membre du Conseil d'Administration de France Galop, très actif notamment sur la communication de terrain qui est cruciale en ce moment, Nicolas de Lageneste confirme que la prime à l'éleveur sur les performances obtenues par les " FR " à l'étranger font l'objet d'une suspension temporaire et non d'une suppression, alors que ce terme était employé dans un communiqué officiel.

Cette suppression avait créé de l'émoi chez les éleveurs, et notamment chez les petits éleveurs d'obstacle.

En effet, outre le fait que l'obstacle Outre-Manche est un élément de l'excellence nationale, et même si cela est contre intuitif, le marché de l'élevage d'obstacle est tel aujourd'hui que de très nombreux jeunes sauteurs quittent la France, en provenance de toute taille de haras. En effet, et sans doute au contraire du plat qui est concerné surtout dans son élite, l'exportation des chevaux d'obstacle concerne tous les éleveurs jusqu'aux plus petits.

Pour certains, les primes venant d'Angleterre ou d'Irlande sont quasiment les seules. Cela justifie l'existence de cette prime alors que, vu de loin, cela ressemble à une prime payée par les subsides du PMU français pour des chevaux qui ne participent pas à la création de la recette. Récemment, le palier minium de gains par course pour l'obtention de la prime a été relevé. Le débat sur ce sujet est très sensible. Ajoutons que l'affaire a été finement négociée, car le gros de la saison d'obstacle britannique est déjà passé.

Nicolas de Lageneste précise : " C'est dans un esprit de solidarité vis à vis de tous les acteurs français, que nous étions tenus de faire un geste au sein de l'enveloppe obstacle avec l'abandon provisoire de cette enveloppe de primes sur les gains à l'étranger dans cette discipline en fin d'année. Nous avons agi dans l'intérêt général, ligne de conduite voulue par Edouard de Rothschild et tenue par tout le Conseil d'Administration en ces moments difficiles pour tous.

Nous nous sommes assurés auprès des autres membres du CA de France Galop que cette mesure était bien évidement provisoire.

Cela a été acté et soyez certains que nous saurons défendre cette position dans l'avenir, aidé en cela par le Conseil d'Administration et le Conseil de l'obstacle, avec l'appui indéfectible, pour le respect de la répartition de l'enveloppe des allocations suivant le 2/3-1/3, de notre Président Edouard de Rothschild et des Vice Présidents Jacques Detré et Loic Malivet."

Bonjour,
La poésie du cœur (sensiblerie), n’existe plus dans l’entourage des chevaux. C’est marche ou crève.

www.paris-turf.com/actualites/france-gal...en-fin-dannee-259004
FRANCE GALOP ENVISAGE DE REVALORISER LES ENCOURAGEMENTS EN FIN D'ANNÉE

Communiqué de presse en date du 24 août.

Deauville, le lundi 24 août 2020 - Le Conseil d’administration de France Galop s’est réuni à Deauville ce lundi 24 août. Cette séance a été consacrée à un examen détaillé de l’activité des paris hippiques depuis la reprise des courses en France le 11 mai et des prévisions budgétaires du PMU et de France Galop réactualisées dans le courant de l’été.

Au 16 août, les enjeux affichent un retard de quasiment 1 milliard d’euros par rapport à 2019 (soit - 22%). Ce retard significatif se traduit par un recul du Produit Brut des Jeux de 335 millions d’euros et s’explique par la période d’arrêt des courses durant le confinement.

Sur la période courant du 11 mai (date du redémarrage des courses) jusqu’au 16 août, les enjeux hippiques affichent une baisse de -3.4% par rapport à l’an dernier. Après cinq premières semaines en net recul par rapport à 2019, les enjeux ont, depuis le 1er juin, dépassé chaque semaine le niveau de 2019 et se sont avérés supérieurs aux prévisions établies par le PMU en avril.

La tendance observée depuis plusieurs semaines a amené le PMU à rehausser ses prévisions de résultat net 2020 à 640 millions. C’est 120 millions de moins que le budget initial mais 182 millions de mieux que l’estimé d’avril.

Combinée aux importants efforts de réduction de charges de France Galop, la progression du résultat du PMU se traduirait par une amélioration sensible du résultat de la société-mère à 8 millions d’euros.

Conscients de l’ampleur des efforts demandés aux propriétaires, entraîneurs, éleveurs et hippodromes régionaux et de la gravité de la situation économique de nombreux acteurs du galop, les administrateurs ont étudié la possibilité de revaloriser les encouragements distribués sur l’année 2020 et les conditions de rémunération des sociétés de courses régionales.

A ce jour, France Galop estime que les encouragements distribués en 2020 s’établiront finalement à 187 millions d’euros, soit une baisse de -27% par rapport à 2019. Cette enveloppe est néanmoins supérieure de 6 millions d’euros à celle arrêtée par France Galop peu avant la reprise des courses au mois de mai. Cette augmentation provient essentiellement d’une reprogrammation plus importante de courses non courues pendant le confinement, du rajout de réunions PMH par rapport à l’estimation initiale et de primes propriétaires supérieures aux prévisions établies en avril.

Le Conseil d’administration a unanimement décidé de procéder à une revalorisation des allocations servies depuis le 11 mai 2020. Cette revalorisation sera décidée et interviendra à la fin du mois de décembre si les conditions suivantes sont remplies : d’une part, le PMU devra présenter un budget 2021 permettant à France Galop de distribuer en 2021 le niveau d’encouragements de 2019 (256 millions) tout en étant à l’équilibre. D’autre part, France Galop devra atteindre en 2020 un résultat net excédentaire ; ceci dépendra essentiellement de la confirmation par le PMU de ses prévisions de résultat net autour de 640 millions.

Le choix d’opter pour une revalorisation en fin d’année avec un effet rétroactif est motivé par le caractère extrêmement volatile de l’activité des paris hippiques dans le contexte sanitaire qu’on connait. Les prévisions de chiffre d’affaires demeurent en effet très fragiles tant que le virus circule activement ce qui conduit les administrateurs à la prudence. En effet, la moindre perturbation de notre activité peut très rapidement se traduire par une perte de plusieurs millions.

Dès lors que les conditions évoquées ci-dessus seraient remplies, toutes les allocations déjà versées depuis le 11 mai seraient revalorisées d’un même taux (ne seront prises en compte que les courses ayant fait l’objet d’une baisse d’allocations par rapport à l’an dernier). Les administrateurs ont retenu le principe de redistribuer en allocations et primes l’intégralité du résultat net de la société-mère. Ce montant viendrait donc s’ajouter aux 6 millions d’euros déjà réinjectés dans le programme depuis la reprise.

La revalorisation des allocations distribuées en 2020 et le retour des encouragements au niveau de 2019 dès l’année 2021 (dans le respect des équilibres d’enveloppes entre catégories de courses qui prévalaient en 2019) constitueraient ainsi la base d’un plan de relance post-COVID 19 pour la filière des courses de galop.

S’agissant des sociétés de courses régionales dont certaines se trouvent aujourd’hui en sérieuse difficulté, le Conseil d’administration de France Galop a réitéré sa volonté d’accompagner de façon personnalisée chaque société en fonction de sa situation particulière. Cette démarche sera menée sous l’égide de la Fédération Nationale des Courses Hippiques dont le prochain Conseil d’administration se tient le 15 octobre.