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"all we are:just a dust in the wind"
Dernière édition: 08 Déc 2019 09:47 par ivct.
08 DĂ©c 2019 09:47 #1

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www.leperon.fr/Loisirs/Culture/Les-prix-Pegase-2020

Les prix PĂ©gase 2020
Remise du prix Cadre Noir, vendredi 9 octobre Ă  Fontainebleau






www.leperon.fr/Loisirs/Culture/Les-prix-Pegase-2020


Depuis 1989, l'Académie littéraire Pégase, créée par Guillaume Henry, instructeur, auteur et éditeur, récompense chaque année le Prix Pégase (en partenariat avec le Cadre Noir de Saumur), et depuis 2005 le Prix Cadre Noir de la Recherche, qui met en lumière un ouvrage contribuant à la diffusion de la culture équestre.

La cérémonie de remise des prix, qui se tient habituellement au sein du Cadre Noir de Saumur, venait cette année clore le colloque sur le Cheval et ses Patrimoines au théâtre de Fontainebleau. Le prix Pégase est donc décerné cette année à Jérôme Hallier pour son ouvrage « Briller pour les vivants », l'histoire du baron Nishi, paru chez Flammarion, qui relate la vie du japonais Takeichi Nishi, (dit le baron Nishi), né au début du XXe siècle dans une famille traditionnelle, champion olympique de saut d’obstacles en 1932, notamment son enfance solitaire et violente, ses frasques à Hollywood et son amitié avec son cheval Uranus jusqu’à sa chute à Iwo Jima en 1945. L’auteur, titulaire d'un master de sciences politiques, qui parle le japonais après avoir vécu au cœur de l’Empire du Soleil levant pendant cinq ans, publiait son premier roman « Les portraits sonores du docteur Léon Azoulay » paru en 2017 chez Flammarion, et vit actuellement en Allemagne où il travaille chez Nintendo dans les jeux vidéo. Il confie avoir une passion pour l’écriture, et avoir hérité ce lien avec les chevaux de sa famille, très impliquée dans les courses. « Voilà trois ans, lorsque je recherchais un sujet sur les Jeux Olympiques de Tokyo, je me suis souvenu du Baron Nishi qui fait une apparition dans le film de Clint Eastwood en 2006 (Lettres d’Iwo Jima). C’est un personnage intéressant, ambivalent, avec un caractère très trempé, assez violent, et excellent cavalier, qui a réussi à vaincre ses démons et à devenir humaniste grâce à sa rencontre avec les chevaux. Il est aussi l’unique japonais à avoir remporté une médaille olympique. » En projet, pour Jérôme Hallier, un troisième roman sur les débuts de l’automobile, qui le confie « c’est un plaisir d’apprendre de nouvelles choses en écrivant. Ce prix est un immense honneur, surtout cette année où il s’est passé tant de choses, notamment le confinement qui a frappé la France trois jours après la sortie du livre. C’est un prix prestigieux, quand on liste les lauréats à l’image de Jérôme Garcin, qui a été récompensé par son ouvrage L’Ecuyer mirobolant (paru en 2010 chez Gallimard ndla), qui m’a beaucoup inspiré, et a écrit de nombreux articles sur le baron Nishi pendant le confinement. »

Également récompensé par le prix Cadre Noir de la Recherche, l’ouvrage intitulé « Ephrem Houël », inventeur de la science hippique et créateur des premières courses au trot en France (Editions du Rocher) de Jean Pierre Reynaldo, disparu en 2014, représenté par son épouse Hilde Hofmann, qui relate la vie et l’œuvre de cet officier des haras nationaux, à l’origine de la création au XIXème siècle de la race du Trotteur français et qui a révolutionné le monde des hippodromes. « J’ai édité ce texte après la disparition de mon mari » précise Hilde Hofmann, « il était passionné d’histoire du cheval et de l’art. C’était un artiste complet. Nous avons procédé aux recherches ensemble en 2010 à Saint Lô, à Torigni-sur-Vire où Ephrem Houël est né le 28 juillet 1807, à Montrabot où il est mort le 13 juin 1885, dans son château, sans trouver de traces de son histoire. Heureusement mon mari avait une bibliothèque énorme qui lui a permis de se procurer des informations. Parmi les manuscrits de mon mari, avant le texte sur Ephrem Houël j’ai également finalisé un ouvrage intitulé « Le Trotteur américain », et un autre sur « Charlie Mills », un gentleman driver fascinant. » Hilde Hofmann souligne avoir été littéralement enchantée du travail des Editions du Rocher, dirigées par Jean-Louis Gouraud. [/color][/i][/quote]

www.olympic.org/fr/news/nishi-la-surprise-du-dernier-jour

DATE
14 AOÛT 1932
LOS ANGELES 1932


NISHI, LA SURPRISE DU DERNIER JOUR
La majorité des cavaliers ayant dû couvrir de longues distances pour rallier Los Angeles, un autre dilemme s’est fait jour : comment acheminer leur précieuse cargaison équine en toute sécurité et de façon humaine ?



Les Néerlandais, qui ont expérimenté le voyage le plus laborieux, en bateau via le canal de Panama, ont eu recours aux grands moyens de l’innovation en construisant un tapis roulant afin de garder leurs chevaux en forme durant la traversée.

Heureusement, toute la colonie – hommes et bêtes réunis – va arriver à temps et entière. Le rapport officiel note ainsi que « tous les chevaux ont très bien supporté le voyage et leur comportement n’a pas été sensiblement affecté par ces longs périples ».

Comme le veut la règle de l’époque, la plupart des spécialistes de saut d’obstacles ont appris à monter lors de leur passage dans la cavalerie, et 1932 ne déroge pas à la règle. L’un des plus éminents cavaliers à participer aux épreuves équestres de Los Angeles est Takeichi Nishi, orphelin d’un pair héréditaire de l’Empire du Japon. Bien qu’il ait hérité de la fortune de son père, à même pas 10 ans, le baron Nishi nourrit le désir intense de rejoindre les rangs militaires et, en 1916, il intègre l’école militaire des cadets. En un clin d’œil, il se retrouve pour la première fois à cheval et il commence rapidement à peaufiner ses talents de cavalier tout en grimpant dans la hiérarchie militaire.

En avril 1922, Nishi bénéficie de l’opportunité de se consacrer pleinement au sport équestre tout en poursuivant sa carrière militaire, et il est affecté au Premier régiment de la cavale-rie japonaise.

À la fin de la décennie – désormais marié et père de deux enfants – il s’est hissé dans la hiérarchie tant militaire que sportive : il est promu premier lieutenant et frappe sérieuse-ment à la porte de l’équipe japonaise appelée à se rendre à Los Angeles.

Il fait même partie d’une délégation qui va superviser les installations équestres olympiques, et ce voyage lui permet de rencontrer un certain nombre de célébrités, notamment les acteurs de cinéma Douglas Fairbanks et Mary Pickford. Ce qui était censé être une mission de reconnaissance s’est transformé en un réveil à la vie sociale. Nishi apprécie d’ailleurs les sorties nocturnes en compagnie de ses nouvelles connaissances célèbres et de jeunes officiers du monde entier.

En juillet 1930, lors d’un séjour en Italie, il achète un nouveau cheval, Uranus, et l’année suivante, il est sélectionné officiellement pour représenter le Japon à Los Angeles. L’équipe établit son camp de base dans une villa louée près du Riviera Country Club et Nishi assume à nouveau son rôle de play-boy en chef, en se rendant chaque jour à l’entraînement au volant d’une automobile de luxe, une Packard décapotable flambant neuve.

Les épreuves équestres étant programmées le dernier jour des Jeux, le risque est grand pour Nishi de se consumer avant même la compétition. Mais le 14 août, le Japonais de 30 ans montre aux 100 000 spectateurs massés dans le stade olympique qu’il est autant un travailleur acharné qu’un fêtard invétéré.

Opposé à des adversaires privilégiés lors de la dernière des trois épreuves équestres – le prestigieux Prix des nations qui compte dix-huit obstacles de hauteurs variées, Nishi boucle le parcours en 2’42’’2 et obtient la médaille d’or.

Sa victoire est décrite le lendemain dans un journal de Pennsylvanie comme « l’une des plus grandes surprises des Jeux », puisque Nishi a repoussé les défis des « cavaliers experts des États-Unis, de Suède et du Mexique pour rafler les honneurs individuels ».

Quelle fin plus adaptée pour des Jeux mémorables dont les derniers moments sont décrits de manière évocatrice par le même journal en ces termes : « Ce fut ensuite une explosion de coups de canon et de trompettes, le baisser de la bannière olympique et l’extinction de la torche olympique signalant la fin du plus grand concours sportif international de l’histoire. »

Pour le Japon, la médaille d’or de Nishi n’est que l’une des nombreuses médailles obtenues à Los Angeles contre toute attente, mais aucune autre n’a capturé davantage l’imagination du public que celle remportée par le célèbre noctambule en herbe. D’ailleurs, après les Jeux, Nishi va devenir une espèce de célébrité à part entière en Amérique et sera même élevé au rang de citoyen d’honneur de la ville de Los Angeles.

En selle sur Uranus, Nishi participera à nouveau aux Jeux de Berlin quatre ans plus tard, mais ni lui ni ses compatriotes ne pourront rééditer le succès de 1932.

Puis arrive la Seconde Guerre mondiale et ses multiples théâtres de conflit. Le pays natal de Nishi se verra opposé en décembre 1941 à la nation où sa performance de cavalier avait fait chavirer les cœurs.

Nishi réintégrera l’armée japonaise et, en 1943, il sera promu lieutenant-colonel, où il aura en charge le commandement d’Iwo-Jima, une île située à 1 250 km au sud de Tokyo.

Il mourra en mars 1945, peu après le débarquement des forces américaines à Iwo-Jima. Parmi les thèses entourant sa mort qui ont fait l’objet d’un certain folklore, il en existe une, peut-être la plus pathétique, qui indique que tout en défendant l’île, il serrait la cravache qu’il avait utilisée lors de sa victoire olympique, et qu’il arborait dans sa poche de poitrine une touffe de la crinière d’Uranus.

En outre, tout aussi déchirant est le destin supposé d’Uranus, dont on dit qu’il aurait succombé à une maladie sept jours à peine après le décès de Nishi.

Nishi demeure à ce jour le seul Japonais à avoir été sacré champion olympique d’équitation dans les annales des Jeux.

"all we are:just a dust in the wind"
Merci pour ce message de la part de : commandertilly
Dernière édition: 28 Oct 2020 20:40 par ivct.
28 Oct 2020 00:47 #2
Pièces jointes :

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RĂ©ponse de ivct sur le sujet livres

Jacques Pauc

(1) c'est en pensant à Ali Hawas et à tous les lads que j'ai décidé (avec Olivier Houdart) de verser les bénéfices des ventes de notre petit livre à paraître prochainement et intitulé "50 ans de courses et de rencontres"..à la CASREC (caisse de secours des retraités des écuries de course)

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Merci pour ce message de la part de : commandertilly
02 Nov 2020 06:23 #3

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RĂ©ponse de isa_ sur le sujet livres

J'ai lu ça hier sur FB, beau geste pour les lads. Belle plume aussi. À lire quand il sortira
Merci pour ce message de la part de : ivct
02 Nov 2020 09:05 #4

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isa_ écrit: J'ai lu ça hier sur FB, beau geste pour les lads. Belle plume aussi. À lire quand il sortira

♥ Plus que hâte !!
"all we are:just a dust in the wind"
02 Nov 2020 18:57 #5

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RĂ©ponse de TorontoPat sur le sujet livres

Bof … pas pour moi
02 Nov 2020 19:08 #6

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Modérateurs: Gribouille29